Worldline - Document d'enregistrement universel 2020

DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE Réduire l’empreinte environnementale de Worldline

Développer l’économie circulaire D.5.3

Promouvoir l’économie circulaire tout au long du cycle de vie des terminaux D.5.3.1 de paiement [WL 10]

d’énergie primaire. Il couvre l’ensemble des phases du cycle de vie d’une transaction de paiement, y compris le matériel (terminaux, serveurs, routeurs réseau… etc.). L’étude s’est concentrée sur les scénarios d’une « transaction en magasin avec carte et un terminal » et celui d’un « achat à distance par téléphone mobile ». La géographie choisie est la Belgique pour le système de paiement Bancontact (local). Cette étude devrait permettre à Worldline d’identifier les impacts environnementaux significatifs de ses solutions de paiement afin d’améliorer leur éco design et d’ainsi continuer à réduire son empreinte environnementale globale ; Les terminaux Worldline sont conformes à la nouvelle ● Directive RoHS 3, Directive 2015/863 applicable depuis début 2019 (ils étaient déjà conformes avec les Directives RoHS 1 et RoHS 2). Cette nouvelle directive vise à limiter l’utilisation de six substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques. Cette conformité a été certifiée par un tiers indépendant ; Approvisionnement responsable des minerais utilisés ● comme composants des terminaux (voir la Section D.4.4.2.2 du présent document). Le cabinet de conseil Altran est mandaté par Worldline pour assurer la conformité des terminaux Worldline avec les Directives RoHS 3 ainsi qu’un approvisionnement éthique en matière de minerais rares, notamment en collectant les certificats sur les minerais auprès des fournisseurs qui permettent d’éviter d’acheter des minerais provenant de zones de conflits. Livraison et utilisation optimisées D.5.3.1.2 Eviter le gaspillage de papier thermographique : De plus, ● ces ateliers ont également été l’occasion pour Worldline de remettre en question la nécessité de fournir des reçus imprimés aux clients. En effet, l’obligation de fournir des reçus imprimés à chaque transaction a un impact significatif en termes de papier thermographique. En 2020, le papier thermique représente 57% de l’impact carbone des terminaux Worldline vendus dans l’année. Ainsi, le nouveau terminal YUMI Worldline lancé en 2020 est le premier terminal livré sans imprimante à billets. Réduire les émissions de CO 2 liées aux transports des ● terminaux vendus : Le choix des sites de production et des modes de transport a d’importantes conséquences économiques et environnementales car le processus de production en plusieurs phases implique des sites en Europe et en Asie pour s’adresser au marché mondial. Worldline s’efforce également d’optimiser sa chaîne d’approvisionnement en termes de coûts et d’impact environnemental par le biais de critères supplémentaires d’évaluation de scénarios qui renforcent les processus de décision stratégique de Worldline. Ainsi, en 2019, la Société a choisi d’utiliser autant que possible le transport maritime (plutôt que le fret aérien) pour réduire ses émissions de CO 2 , et a mis en place des processus d’expédition directe entre le site de fabrication en Indonésie et le marché

principal équipement matériel que Worldline produit et livre à ses clients est le terminal de paiement Worldline conçu en Belgique. Il est à noter que la part de l’activité vente de terminaux de paiement dans le chiffre d’affaires total de Worldline s’élève à 14% en 2019. Les terminaux Worldline conçus en Belgique sont produits par deux fournisseurs : le principal est situé en Asie du Sud-Est (Toshiba Tec. représente 75% de la production des terminaux Worldline, avec des sites de fabrication en Indonésie qui sont certifiés ISO 14001), et le second est situé en Europe de l’Est en République Tchèque. Les sections ci-après portent sur les terminaux de Worldline et excluent les terminaux achetés pour la revente aux clients. Conception durable D.5.3.1.1 Afin de produire, d’utiliser et de recycler ce produit de la manière la plus respectueuse de l’environnement, Worldline procède aux actions suivantes : Un bilan carbone de ses terminaux sur leur cycle de vie ● en 2014 pour pouvoir compenser 100% de leur impact CO 2 depuis 2016. Pour plus d’information, se référer à la Section D.5.2.3.3 relative au programme de compensation ; Une évaluation environnementale de leur cycle de vie ● selon la norme ECMA 370 (European Computer Manufacturers Association) , déjà utilisée dans le monde entier et reconnue dans le secteur de l’électronique comme un haut niveau de conformité et de performance environnementale. Mi-2018, 100% du catalogue de terminaux était éco-déclaré conforme à la norme ECMA (y compris les appareils portables et sans surveillance) ; Organisation d’ateliers d’écoconception de terminaux de ● paiement en 2017 , avec des partenaires externes (Sirris et Agoria) pour mieux mesurer, suivre et traiter les actions nécessaires à l’écoconception de ce produit tout au long de son cycle de vie, de la phase de conception à la production et au recyclage, en passant par la livraison et l’utilisation par les clients. Le respect des réglementations environnementales en vigueur est également pris en compte. Ainsi, à chaque étape, les ingénieurs doivent tenir compte de facteurs tels que la consommation d’énergie, l’utilisation de matériaux recyclables et d’emballages écologiques. Ainsi, grâce à ces ateliers, Worldline a identifié de nouvelles façons de réduire le gaspillage d’emballage et de rationaliser la logistique, notamment lors de la livraison de ses équipements informatiques, en promouvant les emballages en vrac. En 2020, une étude a été achevée sur l’utilisation circulaire des plastiques contenus dans les terminaux contenant des ignifuges mais des obstacles techniques et opérationnels empêchent la mise en œuvre d’une utilisation circulaire des plastiques terminaux aujourd’hui ; En 2020, Worldline a terminé une étude sur les impacts ● environnementaux générés par une transaction de paiement électronique. Cette étude se concentre sur des critères tels que le changement climatique (potentiel de réchauffement planétaire – GWP – gCO 2 eq), les ressources matérielles, l’épuisement de l’eau et la consommation

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