L'Oréal - Document de référence 2018
Responsabilité sociale environnementale et sociétale de L'Oréal LES POLITIQUES, LES INDICATEURS DE PERFORMANCE ET LES RÉSULTATS
Des instances représentatives du personnel sont en place dans la plupart des filiales européennes, dans plusieurs filiales asiatiques (Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon), en Afrique (Afrique du Sud, Kenya, Maroc), en Amérique du Nord et du Sud (Canada, États-Unis, Argentine, Brésil, Chili, Mexique) ainsi qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande. Au total, 84 % des employés du Groupe travaillent dans des filiales où des instances représentatives sont en place. 43 % des employés du Groupe sont couverts par une convention collective et, dans la quasi-totalité des cas (96 %), il s’agit de conventions collectives d’entreprise. Dans les cas où il n’existe pas d’instance représentative du personnel (souvent au sein de filiales à faibles effectifs), le dialogue est assuré directement avec les salariés, et ce dans le plus grand respect des principes de transparence et de confiance qui sont diffusés dans l’ensemble du Groupe.
le nombre d’accords en vigueur au 31 décembre 2018 était de 812 dont 533 en France. Ces accords qui concernent principalement l’organisation du travail, la rémunération et les conditions de travail (horaires de travail, qualité de vie au travail, égalité professionnelle, télétravail, etc.) contribuent notamment au bon fonctionnement de l’entreprise et à sa performance en renforçant la participation des collaborateurs ainsi que le dialogue avec leurs représentants. Les normes d’hygiène et sécurité de L’Oréal sont très strictes et dépassent souvent les obligations légales des différents pays. Les Comités d’Hygiène et Sécurité et leurs activités ne conduisent pas nécessairement à la signature d’accords spécifiques, mais plutôt à un suivi partagé du sujet (application des normes L’Oréal et légales, analyse des situations, etc.) selon le principe de l’amélioration continue. Il a été néanmoins recensé 90 accords en vigueur au 31 décembre 2018 qui traitent, en totalité ou en partie, d’hygiène et sécurité, dont 24 hors France. Bilan des accords collectifs en matière d'hygiène et sécurité L’IEDS/EWC alimente les débats et les réunions avec ses membres sur la situation actuelle du Groupe et ses perspectives futures, sur la base d’un agenda établi avec le Secrétariat de liaison à l’issue d’une réunion préparatoire d’une journée avec les membres de l’Instance. Elle est composée de 30 membres qui bénéficient régulièrement d’une formation aux questions économiques et sociales. En 2018, la formation portait sur le texte de l’accord régissant le fonctionnement de l’instance d’une part, et sur le digital d’autre part. Sur ce second point, les participants ont pu échanger avec des experts métiers autour de leurs présentations. De plus, ils ont pu vivre une expérience concrète grâce à la venue de partenaires internes et externes qui leur ont fait tester les solutions utilisées. Actuellement, cette Instance couvre environ 31 000 collaborateurs de 27 pays faisant partie de l’Espace Économique Européen, parmi lesquels les 18 pays qui ont plus de 150 collaborateurs sont directement représentés. Le Groupe souhaite offrir à chacun de ses salariés une politique de rémunération qui allie compétitivité externe et équité interne, et qui rétribue les performances tant individuelles que collectives. Une approche « rémunération globale » est retenue, laquelle propose à chaque salarié un dispositif de rémunération compétitif, composé d’éléments de rémunération (salaire de base, variable, rémunération long terme) et d’avantages sociaux. Pour ce faire, des enquêtes externes sont conduites annuellement auprès de cabinets spécialisés pour s’assurer du positionnement de L’Oréal par rapport au marché local de référence. Le Groupe s’engage également à associer les salariés aux résultats de l’entreprise au travers de dispositifs d’intéressement collectif aux résultats, déployés au plan
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Nombre d'accords collectifs
La politique sociale de L’Oréal permet la conclusion d’un certain nombre d’accords collectifs chaque année dans les filiales. En 2018, 229 accords ont été signés en France et 85 accords ont été signés dans le reste du monde. Au total,
UN COMITÉ D’ENTREPRISE EUROPÉEN Un accord signé en 1996 entre L’Oréal et les organisations syndicales françaises et européennes (FECCIA et EMCEF) a conduit à la création de l’Instance Européenne de Dialogue Social/ European Works Council (IEDS/EWC). L’accord initial a été régulièrement mis à jour, notamment en 2009 pour introduire une nouvelle procédure d’information et de consultation applicable aux projets transnationaux donnant lieu à des procédures de consultation locales. Cette procédure est mise en œuvre avec le Secrétariat de liaison élargi aux membres des pays concernés ou bien avec l’IEDS/EWC au complet, en fonction de la dimension géographique et stratégique du projet transnational. Ce processus prévoit la possibilité pour l’IEDS/EWC d’émettre un avis. Cette révision de l’accord a représenté une avancée importante visant à renforcer le dialogue social chez L’Oréal tout en anticipant l’évolution de la législation. L’accord a été reconduit sans changement majeur pour la période 2017-2020 Offrir un système de rémunération 3.3.2.5. motivant et compétitif Les principes de la politique de rémunération La politique de rémunération de L’Oréal a pour but de contribuer à l’atteinte des objectifs du Groupe et s’inscrit pleinement dans sa stratégie de développement. La volonté de L'Oréal est d’attirer et de fidéliser les talents, de proposer des parcours de carrière motivants, d’encourager la performance et l’engagement de ses salariés, tout en accompagnant l’évolution des métiers et du business. Pour L’Oréal, performance sociale et performance économique sont en effet étroitement liées.
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE / L'ORÉAL 2018
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