AFD - Document d'enregistrement universel 2019

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PRÉSENTATION DE L’AFD

Activités du groupe Agence Française de Développement en 2019

1.5.3.7 Sociétés immobilières Dans le cadre de son intervention en Outre-mer, l’AFD était actionnaire dans les DOM, aux côtés de l’État et des collectivités locales, de six sociétés immobilières, les SIDOM. Fin 2015, l’État a fait part de son intention d’engager une réorganisation de l’actionnariat des SIDOM via le transfert de ses participations à un opérateur public spécialisé dans le logement social, la Société Nationale Immobilière, filiale à 100 Ǿ % de la Caisse des Dépôts et Consignations. L’État a demandé à l’AFD d’accompagner ce transfert par la cession de ses propres titres. Aux termes de négociations conduites entre l’État et la SNI, un accord a été conclu pour une cession en deux temps Ǿ : une Ǿ première acquisition par la SNI de 34 Ǿ % du capital des sociétés, dont la totalité des actions de l’AFD en Ǿ 2017, et une option d’achat pour le solde des actions de l’État à horizon

de cinq ans. La cession totale est finalement intervenue le 19 Ǿ décembre 2019. L’AFD ne détient plus de participations en compte propre dans le capital des SIDOM (à l’exception de la SIC en Nouvelle-Calédonie), qui ont été cédées à un prix de 20,9 Ǿ M€. Les actions qui figurent encore dans son bilan sont portées pour compte de l’État et ont été cédées fin 2019. À la fin de l’année 2019, l’AFD ne détient donc plus, en compte propre, qu’une participation de 50 Ǿ % au capital de la SIC en Nouvelle-Calédonie qui était exclue du champ de l’opération, l’État n’étant pas présent au sein du capital de cette dernière. La SIC est un bailleur social dont la mission est de contribuer à la cohésion sociale et à la lutte contre les inégalités et les exclusions en offrant des solutions de logements adaptées aux ressources des plus modestes. La société gère un patrimoine de 10 Ǿ 700 logements et loge ainsi près de 40 Ǿ 000 Ǿ personnes soit 15 Ǿ % de la population calédonienne.

1.6 Activités du groupe Agence Française de Développement en 2019

1.6.1 Contexte international L’ANNÉE 2019

fortes incertitudes entourant les politiques commerciales, la contribution de l’environnement externe à la croissance européenne a décliné. La contribution de la demande intérieure est demeurée positive, notamment du fait de l’investissement public, et la consommation privée est resté soutenue par le dynamisme du marché du travail. Le taux de chômage a atteint son plus bas niveau depuis 2008, soit à 7,4 b % en décembre 2019 . Au niveau national, les performances ont été hétérogènes , avec une activité qui a résisté en Espagne et en France. A contrario , l’Italie et l’Allemagne ont flirté avec la récession, en raison notamment des difficultés persistantes du secteur industriel structurellement plus exposé que le secteur des services aux tensions commerciales. La révision à la baisse des projections de croissance et d’inflation en zone euro semble conforter l’inflexion de la politique monétaire de la BCE, qui a annoncé plusieurs mesures d’assouplissement en septembre 2019. La croissance dans les pays émergents et en développement a atteint 3,7 % pour 2019 , marquant une nette inflexion par rapport à 2018 (4,4 Ǿ %). Les incertitudes sur l’évolution de la demande mondiale ont pesé sur les cours du pétrole en 2019 . Les cours du brent ont oscillé entre 50 et 65 Ǿ $ le baril, avec un cours moyen inférieur de 11 Ǿ % à celui de 2018, subissant entre autres le contrecoup des tensions sino-américaines. Les prix des métaux ont augmenté de 4,3 Ǿ % en 2019. Enfin, les prix des matières premières agricoles ont baissé en 2019. En 2019 , l’Asie émergente et en développement est demeurée le moteur de la croissance mondiale avec une croissance de 5,6 b % , malgré le ralentissement tendanciel de la croissance chinoise. La croissance chinoise a atteint 6,1 % en 2019 (contre 6,6 Ǿ % en 2018). Au T4 2019, la Chine a enregistré un taux de croissance de 6,0 % en glissement annuel, l’escalade des tarifs douaniers avec les États-Unis et le ralentissement du commerce international ayant exacerbé les effets de la mise en œuvre de

En2019, le rythmedecroissanceauniveaumondial aatteint 2,9 Ǿ % soit son plus bas niveau depuis la crise financière internationale de 2008. Cette faible croissance mondiale s’explique par la hausse des barrières au commerce et des incertitudes géopolitiques ainsi que par les difficultés macroéconomiques de plusieurs pays émergents. Elle s’accompagne d’une baisse significative de la croissance du commerce mondial (de 3,6 Ǿ % en 2018 à 1,1 Ǿ % en 2019), notamment pour les produits manufacturés. Le ralentissement a été généralisé et concerne l’ensemble des grandes économies avancées et des pays émergents et en développement et ce, malgré l’assouplissement des politiques monétaires dans la majorité de ces pays. La croissance de l’ économie américaine a ralenti à 2,3 % en 2019 , sous l’effet du ralentissement de l’investissement, des exportations et de la production industrielle et alors que l’impact du stimulus budgétaire mené par l’administration Trump sur la consommation privée s’estompe. Le marché du travail est resté solide , avec un taux de chômage au plus bas (3,6 %) et des salaires qui ont enregistré une progression encore supérieure à 3 Ǿ % sur un an, soutenant la consommation privée. La mesure d’inflation suivie par la Banque centrale américaine (indice PCE) s’inscrit en-dessous de l’objectif de 2 %. Malgré le maintien de fondamentaux macroéconomiques robustes, la Réserve Fédérale américaine (FED) a adopté une réaction préventive face au ralentissement cyclique , dans un contexte d’incertitude accrue du fait des tensions géopolitiques et commerciales et de pressions répétées du président Trump pour une politique d’assouplissement monétaire. La zone euro a vu sa croissance ralentir à 1,2 b % en 2019 . Dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale et des échanges commerciaux internationaux, conjugué aux

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