Société Générale / Rapport sur les risques - Pilier 3
6 RISQUE DE CRÉDIT
MESURE DES RISQUES ET NOTATIONS INTERNES
TABLEAU 32 : COMPARAISON DES PARAMÈTRES DE RISQUE : LGD ESTIMÉES ET RÉALISÉES – HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL
31.12.2020
Pertes estimées hors marge de prudence
Portefeuille bâlois Grandes entreprises
LGD IRBA (1)
38% (2)
33% 25%
Petites et moyennes entreprises
39%
LGD senior unsecured. (1) Ajustement de la LGD unsecured Large Corporate suite au TRIM Large Corporate. (2)
La méthode de calcul du ratio « EAD observée/EAD IRBA » est en cours de révision.
31.12.2019
Pertes estimées hors marge de prudence
Portefeuille bâlois Grandes entreprises
LGD IRBA (1)
34% 39%
33% 27%
Petites et moyennes entreprises
LGD senior unsecured. (1)
Mesure du risque de crédit de la clientèle de détail Pour le portefeuille clientèle de détail composé de clients particuliers, de SCI (sociétés civiles immobilières) et de la clientèle identifiée comme professionnelle, le Groupe a mis en place le dispositif suivant : DISPOSITIF DE NOTATION ET PROBABILITÉS DE DÉFAUT ASSOCIÉES La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée spécifiquement par chaque ligne-métier du Groupe traitant ses expositions en méthode IRBA. Les modèles intègrent des éléments du comportement de paiement des contreparties. Ils sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers, les professionnels, les très petites entreprises et les sociétés civiles immobilières. Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques en classes homogènes de risque (pools) par l’observation des taux de défaut moyens sur une longue période pour chaque produit. Ces estimations sont ajustées d’une marge de prudence afin d’estimer au mieux un cycle complet de défaut selon une approche à travers le cycle ( Through The Cycle, TTC).
MODÈLES DE LGD Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique par portefeuille et par produit, selon la présence ou non de sûretés. En cohérence avec les processus opérationnels de recouvrement, les méthodes d’estimation sont en général basées sur une modélisation en deux étapes qui estime dans un premier temps la proportion des dossiers en défaut passant en déchéance du terme, puis la perte subie en cas de déchéance du terme. Le niveau des pertes attendues est estimé à l’aide d’historiques de recouvrement sur longue période issus de données internes pour les expositions tombées en défaut. Les estimations sont ajustées de marges de prudence pour refléter l’impact éventuel de conditions économiques adverses (downturn) . MODÈLES DE CCF (CREDIT CONVERSION FACTOR) Pour ses expositions hors bilan, le Groupe applique ses estimations pour les crédits renouvelables et les découverts des comptes à vue des particuliers et professionnels.
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| GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE | PILIER 3 - 2021
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