PERNOD-RICARD - URD 2021-22
3. Sustainability & Responsibility Note méthodologique et vérification par des tiers
identifiés comme à risque (risque élevé ou moyen) : nombre 3. de fournisseurs actifs identifiés avec un risque élevé et moyen (résultats de l’outil de cartographie des risques) ; identifiés comme à risque et couverts par une évaluation 4. EcoVadis : nombre de fournisseurs actifs, identifiés comme à risque (élevé ou moyen) et évalués par EcoVadis (évaluation valide, évaluation expirée exclue) ; identifiés comme à risque avec des sites de production 5. couverts par un audit selon les normes sociales, environnementales et éthiques : nombre de fournisseurs actifs, identifiés comme à risque (élevé ou moyen) et audités selon les normes d’audit social et éthique (évaluation valide, évaluation expirée exclue) ; identifiés comme à risques suite à une évaluation/un audit 6. externe (Ecovadis, SMETA) mais qui n’ont pas commencé à mettre en œuvre le plan d’atténuation requis : nombre de fournisseurs actifs, identifiés comme à risque suite à une évaluation/un audit externe (Ecovadis, SMETA) qui nécessitent de commencer un plan d’atténuation (plan de correction des non-conformités). Pour les deux derniers indicateurs, la méthodologie a été mise à jour. En janvier 2022, le Groupe a mis fin à son adhésion à l’initiative AIM Progress et a décidé d’étendre le périmètre des audits sociaux et éthiques à d’autres référentiels tels que la certification viticulture durable (SWA). Indicateurs environnementaux L’empreinte du Groupe sur les terres agricoles est évaluée par les surfaces occupées pour l’exploitation des matières premières agricoles achetées. Ces surfaces équivalentes sont estimées à partir des rendements agricoles des différentes matières utilisées par le Groupe (1) . Pour les produits transformés, les rendements industriels sont utilisés pour évaluer la quantité de matières agricoles achetées. La performance environnementale d’un site est exprimée à travers différents ratios. Ils dépendent de la catégorie d’activité dans laquelle le Groupe a classé les sites : distilleries : données ramenées aux volumes d’alcool pur distillés ; sites d’embouteillage : données ramenées aux volumes de produits finis embouteillés ; caves vinicoles : données ramenées aux volumes vinifiés ; vignobles : données ramenées à la surface cultivée en vigne. Au niveau du Groupe, la performance consolidée est exprimée environnementaux dus principalement à la distillation (ex. consommation d’eau ou d’énergie), exprimée en unité par millier de litres d’alcool pur distillé (kl AP) ; le volume embouteillé ou bien le volume de produits finis fabriqués (incluant les produits livrés en vrac) lorsque c’est l’embouteillage ou la production qui est la principale source d’impact (ex. cas des déchets solides), exprimé en unités par millier de litres (kl) ; le nombre d’hectares occupés par les vignobles pour les propriétés agricoles, exprimé en unité par hectare (ha). Cette distinction est parfois complexe pour les sites industriels, dont certains comportent plusieurs activités. Ainsi, l’embouteillage étant parfois découplé dans le temps par rapport à la distillation (cas des alcools vieillis : whiskies, cognac, etc.), l’interprétation de ces chiffres peut s’avérer difficile d’une année sur l’autre. Pour cette raison, les deux bases de calcul sont présentées pour une partie des indicateurs. en prenant pour base soit : la quantité d’alcool distillé pour les impacts
Ce même phénomène complique la fixation d’objectifs chiffrés globaux au niveau du Groupe, comme la quantité d’eau ou d’énergie consommée par unité produite, la consolidation de celle-ci étant dépendante du mix d’activités au cours de l’année et de l’indicateur consolidé choisi. De ce fait, les résultats exprimés par les indicateurs doivent être utilisés avec précaution et interprétés dans la durée. Si une erreur significative de reporting sur les exercices précédents est détectée, les données historiques sont réajustées uniquement si l’impact sur les performances du Groupe est supérieur à 1 %. Cela permet une meilleure interprétation des résultats et des tendances. Les définitions de «consommation d’énergie renouvelable» et de «consommation d’électricité renouvelable» ont été revues après la publication des comptes de l’exercice 2018/19 afin de respecter les exigences de l’initiative RE100. Depuis l’exercice 2019/20 : la consommation totale d’électricité renouvelable est calculée en additionnant la partie couverte par les certificats verts ou d’énergie renouvelable et la quantité d’électricité renouvelable produite et utilisée sur le site ; la consommation totale d’énergie renouvelable est calculée sur la base de la consommation totale d’électricité renouvelable à laquelle est ajoutée la quantité d’autres énergies renouvelables utilisée sur le site (biogaz, biocarburant, etc.). L’évaluation des risques liés à l’eau est réalisée avec l’outil Aqueduct Water Risk Atlas développé par le World Resources Institute (WRI). L’indice de risque interne pour l’eau (IWRI) est calculé sur la base de la note combinée de trois indicateurs de l’outil Aqueduct Water Risk Atlas : risque global lié à l’eau ; stress hydrique de base ; stress hydrique de base – prévision pour 2030 en utilisant un scénario Business as Usual . Trois niveaux de risque liés à l’eau sont définis à la suite de l’analyse de l’« indice interne de risque lié à l’eau» : risque extrêmement élevé, sites avec un IWRI supérieur à 4 ; Les sites des deux niveaux de risque les plus élevés (3 ou plus) sont tenus de reconstituer leur consommation d’eau à travers des projets hydrauliques. Les co-packers dédiés n’incluent que les activités du processus d’embouteillage dont au moins 90 % du volume de production est associé à Pernod Ricard. Les quantités d’eau reconstituées au travers des projets en place sont consolidées au niveau des pays et pour les bassins-versants de même niveau de risque. Concernant le calcul de l’empreinte carbone du Groupe, les émissions énergétiques basées sur les sites et les marchés sont calculées, bien que les calculs des Scopes 1 et 2 ne prennent en compte que les émissions liées au marché. La méthode basée sur le site reflète l’intensité moyenne d’émissions des réseaux sur lesquels se produit la consommation d’énergie ; la méthode liée au marché reflète les émissions de l’électricité que les entreprises ont délibérément choisies, et déduit les facteurs d’émission des instruments contractuels, qui incluent tout type de contrat entre deux parties pour la vente et l’achat d’énergie regroupée avec des attributs relatifs à la production d’énergie, ou pour l’énergie dégroupée les revendications d’attributs. risque élevé, sites avec un IWRI entre 3 et 4 ; risque moyen, sites avec un IWRI entre 2 et 3 ; risque faible, sites avec un IWRI inférieur à 2.
À l’exception de l’empreinte de l’agave, qui est basée sur la superficie exploitée exacte. (1)
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Pernod Ricard Document d'enregistrement universel 2021-2022
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