PERNOD-RICARD - URD 2020-21

____ 3. SUSTAINABILITY & RESPONSIBILITY NOTE MÉTHODOLOGIQUE ET VÉRIFICATION INDÉPENDANTE

Dans le cadre de la crise du Covid-19, les jours de congé résultant des restrictions gouvernementales ont été exclus du reporting de l’absentéisme afin de maintenir la cohérence avec les taux d’absentéisme précédents. Toutefois, dans certains pays, des congés maladie ont été accordés pour permettre aux parents de s’occuper de leur enfant lorsque celui-ci n’est pas scolarisé : ces congés ne peuvent être différenciés des véritables congés maladie et ont été inclus. Toute absence autorisée par l’entreprise pour se faire vacciner fait également partie de l’absentéisme, comme motif exceptionnel. Le taux d’absentéisme est calculé sur la base du nombre théorique d’heures et de jours travaillés par an. Au cours de l’exercice 2020/21, le calcul des taux de gravité et de fréquence des accidents avec arrêt a été modifié de façon à suivre une méthode plus courante et faciliter la lecture de ces indicateurs. Le nombre d’accidents et le nombre de jours calendaires perdus sont désormais rapportés à l’équivalent temps plein annuel pour les salariés et les intérimaires, et non plus au nombre de jours théoriquement travaillés dans l’année. Par ailleurs, et conformément à la politique du Groupe en matière de santé et sécurité, les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail, le nombre d’arrêts de travail et le nombre de décès n’intègrent les sociétés nouvellement acquises que dans leur deuxième exercice complet – cette année, Drinks & Co Store France, DrinksAndCo Marketplace SLU, Bodeboca, Inverroche, Pernod Ricard Vietnam Spirits & Wines Company Limited, Pernod Ricard Asia Duty Free Ltd – Travel Retail Asia, D&CO Platform Services, NewWorld Liquor ont été exclues de ces indicateurs. Les accidents de trajet ne sont plus inclus dans le nombre d’accidents. Ils ne sont donc pas intégrés dans le calcul des taux de fréquence et de gravité. En revanche, les taux de fréquence et de gravité prennent désormais en compte le nombre d’accidents du travail impliquant des travailleurs intérimaires (personnel salarié par une agence spécialisée pour une période temporaire et placé sous la supervision directe de Pernod Ricard). Dans les heures de formation effectuées par les collaborateurs, sont comptabilisées aussi bien les heures en présentiel que les heures en e-learning . Quel que soit le nombre de formations suivies par un collaborateur, celui-ci n’est comptabilisé qu’une seule fois en tant que bénéficiaire de formations. Les calculs d’effectifs et d’ETP considèrent comme actifs les salariés qui quittent le Groupe le dernier jour de l’exercice. Les événements liés à la cessation d’emploi sont ensuite inclus dans le prochain exercice pour calculer les taux de départ et de rotation. La définition de la classification « Top Management » a été revue et corrigée après la publication des comptes de l’exercice 2018/19. Cette classification reflète les salariés des niveaux d’emploi du COMEX à la Tranche C. Indicateurs environnementaux L’empreinte du Groupe sur les terres agricoles est évaluée par les surfaces occupées pour l’exploitation des matières premières agricoles achetées. Ces surfaces équivalentes sont estimées à partir des rendements agricoles des différentes matières utilisées par le Groupe (à l’exception de l’empreinte de l’agave, qui est basée sur la superficie exploitée exacte). Pour les produits transformés, les rendements industriels sont utilisés pour évaluer les quantités de matières agricoles achetées. La performance environnementale des sites est exprimée à travers différents ratios. Celles-ci sont basées sur la catégorie d’activité dans laquelle le Groupe a classé les sites : distilleries : données ramenées aux volumes d’alcool pur distillés ; sites d’embouteillage : données ramenées aux volumes de produits finis embouteillés ;

caves vinicoles : données ramenées aux volumes vinifiés ; vignobles : données ramenées à la surface cultivée en vigne. Au niveau du Groupe, la performance consolidée est exprimée en prenant pour base soit : la quantité d’alcool distillé pour les impacts environnementaux dus principalement à la distillation (ex. consommation d’eau ou d’énergie), exprimée en unité par millier de litres d’alcool pur distillé (kl AP) ; le volume embouteillé ou bien le volume de produits finis fabriqués (incluant les produits livrés en vrac) lorsque c’est l’embouteillage ou la production qui est la principale source d’impact (ex. cas des déchets solides), exprimé en unités par millier de litres (kl) ; le nombre d’hectares occupés par les vignobles pour les propriétés agricoles, exprimé en unité par hectare (ha). Cette distinction est parfois complexe pour les sites industriels, certains sites comportant plusieurs activités. Ainsi, l’embouteillage étant parfois découplé dans le temps par rapport à la distillation (cas des alcools vieillis : whiskies, cognac, etc.), l’interprétation de ces chiffres peut s’avérer difficile d’une année sur l’autre. Pour cette raison, les deux bases de calcul sont présentées pour une partie des indicateurs. Le même phénomène rend complexe la fixation d’objectifs chiffrés globaux au niveau du Groupe, comme la quantité d’eau ou d’énergie consommée par unité produite, la consolidation de celle-ci étant dépendante du mix d’activités au cours de l’année et de l’indicateur consolidé choisi. De ce fait, les résultats exprimés par les indicateurs doivent être utilisés avec précaution et interprétés dans la durée. Si une erreur significative de reporting sur les exercices précédents est détectée, les données historiques sont réajustées uniquement si l’impact sur les performances du Groupe est supérieur à 1 %. Cela permet une meilleure interprétation des résultats et des tendances. Les définitions de « consommation d’énergie renouvelable » et de « consommation d’électricité renouvelable » ont été revues après la publication des comptes de l’exercice 2018/19 afin de respecter les exigences au titre de l’initiative RE100. Depuis l’exercice 2019/20 : la consommation totale d’électricité renouvelable est calculée à partir de la partie couverte par les certificats verts ou d’énergie renouvelable et de la quantité d’électricité renouvelable produite et utilisée sur le site ; la consommation totale d’énergie renouvelable est calculée sur la base de la consommation totale d’électricité renouvelable et de la quantité d’autres énergies renouvelables utilisée sur le site (biogaz, biocarburant, etc.). L’évaluation des risques liés à l’eau est réalisée à l’aide de l’outil Aqueduct Water Risk Atlas développé par le World Resources Institute (WRI). L’indice de risque interne pour l’eau (IWRI) est calculé sur la base de la note combinée de trois indicateurs de l’outil Aqueduct Water Risk Atlas : risque global lié à l’eau ; stress hydrique de base ; stress hydrique de base – prévision pour 2025 en utilisant un scénario Business as Usual . Trois niveaux de risque liés à l’eau sont définis à la suite de l’analyse de l’« indice interne de risque lié à l’eau » : risque extrêmement élevé, sites avec un IWRI supérieur à 4 ;

risque élevé, sites avec un IWRI entre 3 et 4 ; risque moyen, sites avec un IWRI entre 2 et 3 ; risque faible, sites avec un IWRI inférieur à 2.

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PERNOD RICARD DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020-2021

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