LOREAL_Document_de_Reference_2017

2 Gouvernement d’entreprise *

FACTEURS DE RISQUES ET ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE

Risques financiers et de marché 2.8.5.3.7.

RISQUES FINANCIERS ET DE MARCHÉ / RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT Identification du risque Pour les besoins de son développement et de sa politique d’investissements, L’Oréal a recours à des emprunts et des titres négociables à court terme. Le Groupe se refinance principalement à taux variable, comme il est indiqué dans la note 8.1.5. « Répartition de la dette taux fixe – taux variable » des Comptes consolidés.

Gestion du risque

Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers. Afin de limiter l’impact négatif de fluctuation des taux, le Groupe applique, le cas échéant, une politique de gestion non spéculative des taux en utilisant des instruments dérivés, décrits dans les notes 9.3. « Couverture du risque de taux d’intérêt » et 9.4. « Sensibilité à l’évolution des taux d’intérêts » des Comptes consolidés. D’autres détails sur la dette et les taux d’intérêts sont aussi indiqués dans les notes 8.1.6. « Taux d’intérêts effectifs », 8.1.7. « Taux moyen de la dette » et 8.1.8. « Juste valeur des emprunts et dettes financières » des Comptes consolidés.

RISQUES FINANCIERS ET DE MARCHÉ / RISQUE DE CHANGE Identification du risque Du fait de sa présence internationale, L’Oréal est naturellement exposé aux variations du cours des devises. Les fluctuations entre les principales devises peuvent donc influencer les résultats du Groupe, lors de la conversion en euros des comptes des filiales hors euros, et de ce fait rendre difficile la comparaison des performances entre deux exercices. De plus, des flux commerciaux d’achats et ventes d’articles, de produits, de redevances et de services sont réalisés entre les filiales des différents pays. L’approvisionnement des filiales se fait principalement dans la devise du pays fournisseur.

Gestion du risque

Une Charte Financière et une norme de gestion du risque de change précisent notamment les principes à retenir par les entités du Groupe afin d’assurer une gestion prudente et centralisée des risques de change. Afin de limiter le risque de change, le Groupe adopte une politique prudente de couverture d’une part significative des besoins annuels de l’année suivante, par des achats ou ventes à terme ou par des options. Les besoins sont établis pour l’année à venir sur la base des budgets d’exploitation de chaque filiale. Ces besoins sont ensuite réexaminés régulièrement tout au long de l’année en cours. Afin de bénéficier d’une meilleure visibilité des flux générés, la gestion du risque de change est centralisée par la Direction de la Trésorerie au siège (la Direction Générale Corporate Finance Groupe) qui s’appuie sur un outil spécifique de centralisation des besoins des filiales par devise ( FX report ). Le dispositif de couverture des risques de change est présenté au Comité d’Audit. La méthodologie de couverture et les valeurs impliquées sont détaillées dans la note 9.1. « Couverture du risque de change » des Comptes consolidés. L’analyse de sensibilité aux variations des devises et l’impact sur les capitaux propres sont détaillés en note 10.3. « Autres éléments du résultat global » des Comptes consolidés. Enfin, l’effet des pertes et gains de change sur le compte de résultat est indiqué en note 9.2. « Pertes et gains de change » des Comptes consolidés. Comme détaillé en note 7 « Actifs incorporels » des Comptes consolidés, les marques à durée d’utilité indéfinie et les écarts d’acquisition ne font pas l’objet d’amortissement mais de tests de dépréciation périodiques au moins une fois par an. Lorsque la valeur recouvrable de la marque est inférieure à sa valeur nette comptable, celle-ci fait l’objet d’une dépréciation. De même, tout écart entre la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie et la valeur nette comptable des actifs, y compris les écarts d’acquisitions, se traduirait par une dépréciation d’actif constatée dans le compte de résultat. Les montants pour les 3 derniers exercices sont indiqués en note 4. « Autres produits et charges opérationnels » des Comptes consolidés. Les données et hypothèses retenues dans les tests de dépréciation, pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont présentées en note 7.3. « Tests de dépréciation des actifs incorporels » des Comptes consolidés.

Des variations significatives de l’environnement monétaire pourraient impacter les résultats et les capitaux propres du Groupe.

RISQUES FINANCIERS ET DE MARCHÉ / RISQUE RELATIF À LA DÉPRÉCIATION DES ACTIFS INCORPORELS Identification du risque Gestion du risque

Ainsi qu’il est indiqué dans le paragraphe relatif aux risques juridiques, les marques de L’Oréal constituent un actif stratégique du Groupe, susceptibles de dépréciation.

RISQUES FINANCIERS ET DE MARCHÉ / RISQUE SUR ACTIONS Identification du risque L’Oréal n’investit pas sa trésorerie en actions. Pour L’Oréal, le principal risque sur actions réside dans sa participation dans le capital de la société Sanofi à hauteur de 9,43 % au 31 décembre 2017, pour un montant décrit dans la note 8.3. « Actifs financiers non courants » des Comptes consolidés.

Gestion du risque

Un passage significatif ou prolongé au-dessous du coût d’entrée de l’action Sanofi exposerait potentiellement L’Oréal à déprécier son actif par le compte de résultat comme expliqué dans la note 9.7. « Risque sur actions » des Comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE / L'ORÉAL 2017

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