LEGRAND / Document de référence 2018

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CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES FACTEURS DE RISQUES ET DISPOSITIFS DE MAÎTRISE EN PLACE

R 3.6.2.7 INDISPONIBILITÉ D’UN SITE

La cartographie a été réalisée sur les 124 principaux sites régulièrement visités par les assureurs sur un total de 153 sites. À noter que les sites non considérés dans cette revue correspondent majoritairement à des sites de très petites tailles, à des sites inoccupés ou en sommeil, jugés non critiques pour le Groupe, ou des sites acquis dans l’année/en cours d’arrimage. Concernant le risque d’inondation et de submersion, 82 % des sites visités ne présentent aucun risque ou un niveau de risque jugé non significatif. 18 %, soit 22 sites, présentent un niveau de risque inférieur ou égal à 1 % ( i.e. probabilité inférieure à 1 % pour que ce type d’événement se présente au titre d’une année donnée). Ces sites sont majoritairement en France, en Italie, en Inde et au Royaume-Uni. Concernant le risque de tempête et de vents violents (y compris chutes de neige extrêmes) : 5 %, soit 6 sites, pourraient être potentiellement concernés par ce type de phénomènes (vents de 215 à 292 km/h). Les sites concernés se trouvent majoritairement en Chine, aux États-Unis et en Inde. Les autres sites du Groupe ne sont pas exposés à ce type de phénomènes. Pour limiter les impacts de ce type de phénomène climatiques, des mesures d’organisations (évacuation et mise en protection des personnes et des biens) et des moyens techniques sont mis en place (barrières anti-innondation, arrimage des toitures, réfection des systèmes d’évacuation des eaux…). Ces analyses viennent compléter la cartographie des sites du Groupe en matière de stress hydrique, indiquant que près de 80 % des consommations d’eau du Groupe se font sur des sites industriels localisés sur des zones à exploitation d’eau faible ou modérée (pour plus d’informations sur ce sujet, le lecteur est invité à se reporter au chapitre 4.5.1.2 « Maîtriser la consommation d’eau » du présent document de référence). Ces analyses, qui seront progressivement approfondies et régulièrement actualisées, permettront de cibler les sites du Groupe exposés et donc de piloter des plans d’actions visant à limiter les conséquences, à long terme, du changement climatique. Un autre impact indirect du changement climatique pourrait être un impact sur la rentabilité de ses offres en cas de mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone. Legrand a anticipé ce risque en prenant en compte progressivement depuis début 2016 le prix de la tonne du dioxyde de carbone dans ses réflexions opérationnelles, et en particulier, ses processus de décision d’investissement. Enfin, il existe un risque réputationnel se matérialisant par la perte de confiance de certaines parties prenantes et en particulier les investisseurs et les clients, en cas d’absence d’engagement pour la réduction de l’empreinte énergétique ou en ne respectant pas ses engagements. Legrand adhère à deux initiatives internationales de lutte contre le réchauffement climatique : l’initiative Science Based Target , qui appelle les entreprises à s’engager sur des objectifs de réduction des émissions de CO 2 , et la Global Alliance for Energy Productivity , alliance internationale visant à améliorer l’efficacité énergétique. Le lecteur est également invité à se reporter au chapitre 4.5.1 du présent document de référence pour plus de détails quant à l’impact des activités du Groupe notamment sur les émissions de gaz à effet de serre ou GES.

DE PRODUCTION, DE STOCKAGE OU LOGISTIQUE

D’éventuels événements de natures ou d’origines diverses (grève, incendie, risque sanitaire, événement géopolitique, défaillance machines, catastrophe naturelle etc.) sont susceptibles de perturber ou d’interrompre l’activité d’un site. Le risque de survenance de tels événements se trouve accentué par la multiplication des sites du Groupe, mais l’impact global sur le Groupe est réduit par le nombre et la dispersion géographique des sites industriels pour l’ensemble des activités opérationnelles. Par ailleurs, une analyse régulière des risques et vulnérabilités des sites du Groupe est réalisée par la Direction de l’immobilier conjointement avec l’assureur du Groupe. Ces analyses intègrent les risques techniques (incendie, bris de machines, fuite de gaz, etc.). Elles permettent d’évaluer les risques de dommages aux biens et les pertes d’exploitation liées, et d’émettre des recommandations en termes de prévention et protection.. En fonction de ces analyses, les directions locales, en coordination avec la Direction des Opérations Groupe, pilotent les investissements consacrés à la prévention, à la protection, à la modernisation et à l’entretien des moyens industriels et logistiques. Les principaux plans d’action sont suivis lors des Country Operation Performance Review, et les bonnes pratiques de prévention intégrées au Legrand Way. Dans le cadre de cette politique de prévention, Legrand mène en particulier des audits conjoints avec les experts de la compagnie d’assurance du Groupe pour évaluer au mieux les installations de protection contre les incendies et engager les actions jugées nécessaires. En 2018, 50 visites de ce type ont été réalisées sur les installations du Groupe. Enfin, Legrand a souscrit un programme mondial d’assurance pour couvrir les dommages matériels directs liés aux sinistres d’origine accidentelle, ainsi que les potentielles pertes d’exploitation qui en résulteraient. R 3.6.2.8 RISQUES LIÉS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE Le changement climatique se traduit par la matérialisation de nouvelles sources de risques pour les entreprises : dommages sur ses installations physiques,interruption des opérations,risques financiers, en lien avec l’augmentation des coûts d’assurance par exemple, impact sur les populations et donc sur les salariés de l’entreprise. Face à ces nouveaux facteurs de risque, le Groupe a dressé au cours de l’année 2018, une cartographie de vulnérabilité de ses sites vis-à-vis des conséquences physiques liées aux phénomènes climatiques extrêmes, et qui pourraient en affecter la continuité d’activité (inondations, neige, tempêtes). La méthodologie utilisée s’appuie sur les notations des sites élaborées par les assureurs du Groupe en termes d’exposition aux risques de catastrophes naturelles. Elles permettent d’évaluer les dommages aux biens et les pertes d’exploitation liées. Ces analyses sont également effectuées en amont sur les projets de construction de nouveaux bâtiments.

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