HERMÈS - Document de référence 2018

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Comptes consolidés Annexe aux comptes consolidés

E.

Instruments financiers dérivés

F. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont constitués des liquidi- tés immédiatement disponibles et des placements à court terme, dont la possibilité de sortie à la date d’acquisition est inférieure ou égale à trois mois et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Ainsi, les placements dans des actions cotées, les placements à plus de trois mois sans possibilité de sortie anticipée ainsi que les comptes bancaires faisant l’objet de restrictions (comptes bloqués) autres que celles liées à des réglementations propres à certains pays ou secteurs d’activité (contrôle des changes, par exemple) sont exclus de la trésorerie du tableau des flux de trésorerie. Les découverts bancaires assimilés à un financement sont également exclus de la trésorerie. Les parts de fonds détenus à court terme et classés en « Équivalents de trésorerie » sont comptabilisées à la juste valeur avec les variations de juste valeur enregistrées au compte de résultat. 1.9.2 Dépréciation des actifs financiers Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recy- clables ne font pas l’objet de dépréciation, conformément à IFRS9. Les actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capi- taux propres recyclables ainsi que les créances clients sont dépréciés selon un modèle de dépréciation fondé sur les pertes attendues. Le groupe applique les dispositions d’IFRS 9 relatives au modèle simplifié de provision à l’origine sur la durée de vie de l’instrument. Le risque de crédit est apprécié dès la reconnaissance au bilan puis à chaque date d’arrêté en tenant compte des informations raisonnables et justifiables disponibles ainsi que de la politique de couverture d’assu- rance mise en place par le groupe pour l’activité « Grossiste ». Du fait de la nature des actifs financiers concernés, le groupe détermine que le taux de perte sur les créances est une approximation raisonnable du taux de perte attendu. Les variations de pertes de valeur sont comp- tabilisées en fonction de la catégorie d’actif. A. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti Le montant de la perte est inclus dans le poste « Autres produits et charges financiers » du compte de résultat. Si, au cours d’un exercice ultérieur, la perte diminue, elle est reprise en résultat. B. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Pour ces instruments, les plus ou moins-values constatées au titre des pertes attendues sont reconnues en compte de résultat. 1.10 Stocks Les stocks et en-cours détenus par les sociétés du groupe sont éva- lués au plus bas de leur coût de revient (y compris coûts indirects de production) et de leur valeur nette de réalisation. Les coûts de revient sont généralement calculés selon la méthode du coût moyen pondéré ou selon celle des coûts standards ajustés des écarts, selon la catégorie de stocks.

Périmètre Le groupe définit le périmètre des instruments financiers dérivés confor- mément aux dispositions et principes introduits par IFRS 9 Instruments financiers . À ce titre, il analyse l’ensemble de ses contrats – portant sur des passifs financiers ou non financiers – afin d’identifier l’existence d’éventuels instruments dérivés dits « incorporés ». Toute composante d’un contrat qui affecte les flux du contrat concerné de manière ana- logue à celle d’un instrument financier dérivé autonome répond à la définition d’un dérivé incorporé au contrat. Si les conditions prévues par IFRS9 sont réunies, un dérivé incorporé est séparé en comptabilité, à la date de mise en place du contrat. Selon les règles du groupe, les filiales consolidées ne doivent prendre aucune position financière spéculative. Évaluation et comptabilisation Les instruments financiers dérivés sont évalués à leur juste valeur. Lavariationde justevaleurdeces instrumentsdérivésestenregistréeau compte de résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés comme instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie, décrits ci-dessous. Dans ce dernier cas, la part efficace des variations de juste valeur des instruments dérivés est comptabilisée directement en autres éléments du résultat global dans la rubrique « Écarts de réévaluation ». Ces variations de juste valeur incluent notamment la part liée aux points de terme des contrats de change à terme ainsi qu’à la valeur temps (prime) des options de change qualifiés de couverture de flux de trésorerie. La part inefficace des variations de juste valeur correspond à l’excédent de variations de juste valeur de l’instrument de couverture par rapport aux variations de juste valeur de l’élément couvert. Lorsque les flux de trésorerie couverts se matérialisent, les montants jusqu’alors enregistrés en capitaux propres sont repris au compte de résultat symétriquement aux flux de l’élément couvert, au compte de résultat opérationnel pour la part efficace et au compte de résultat finan- cier pour les points de terme et la valeur temps dans la rubrique« Autres produits et charges financiers ». Instruments financiers dérivés qualifiés de couverture Le groupe utilise des instruments dérivés pour couvrir ses risques de change. Lorsque les conditions suivantes sont réunies, alors la comptabilité de couverture est applicable : 1) l’opération de couverture est étayée par une documentation adé- quate de la relation de couverture dès sa mise en place ; 2) il existe une relation économique entre l’élément couvert et l’instru- ment de couverture ; 3) les contraintes d’efficacité de la relation de couverture sont satis- faites : le ratio de couverture ne montre pas un déséquilibre entre l’élément couvert et l’instrument de couverture engendrant une inef- ficacité de la couverture.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 HERMÈS INTERNATIONAL

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