Groupe Crédit Coopératif - Document d'enregistrement universel 2020

RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

RAPPORT DE GESTION

ÉTATS FINANCIERS

ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES

Gestion des risques

L’ADN du Crédit Coopératif La vocation du Crédit Coopératif est de concourir au développement des entreprises et des structures de l’économie sociale et solidaire. Il propose également ses services aux particuliers, aux collectivités et aux acteurs économiques qui se retrouvent autour de ces valeurs, en cohérence avec sa vocation et son histoire. Il finance les secteurs ancrés dans l’économie réelle qui apportent des réponses utiles à la construction d’une société durable, respectueuse des personnes et qui sont jugés viables sur le plan économique. Modèle d’affaires Le modèle d’affaires du Crédit Coopératif repose sur la relation ternaire (clients, organisations, banques) qui permet de proposer une offre et un appui commercial plus adaptés aux besoins et à la coproduction de services à destination des adhérents des structures partenaires. Le modèle d’affaires du Crédit Coopératif est détaillé supra au point 2.3.1 du rapport de gestion. Profil de risque Le Crédit Coopératif assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail. Du fait du modèle d’affaires, le Crédit Coopératif assume les risques suivants : le risque de crédit induit par une activité prépondérante de crédit ● aux entreprises et dans une moindre mesure aux particuliers est encadré via des politiques de risques appliquées à toutes les entités du Groupe Crédit Coopératif et des limites de concentration par contrepartie, par pays et par secteur ; le risque de taux structurel est notamment lié aux crédits ● immobiliers à taux fixes et aux ressources réglementées. Il est encadré par des normes communes et des limites par entité ; le risque de liquidité ; ● les risques non financiers sont encadrés par des normes communes ● au Groupe BPCE ; ces normes couvrent les risques de non-conformité, les risques de fraude, les risques de sécurité des systèmes d’information, les risques de conduite, ainsi que d’autres risques opérationnels. Enfin, l’alignement des exigences des clients particuliers et partenaires de l’économie sociale et solidaire et des investisseurs crédit impose une aversion très forte au risque de réputation. L’évolution du modèle d’affaires du Crédit Coopératif étend l’exposition à certaines natures de risques, notamment des risques liés à la gestion d’actifs et au développement des activités à l’international. Le Crédit Coopératif s’interdit de s’engager sur des activités non maîtrisées ou de trading pour compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées. Quelles que soient les activités, entités ou géographies, le Crédit Coopératif a vocation à fonctionner au plus haut niveau d’éthique, de conduite et selon les meilleurs standards d’exécution et de sécurité des opérations. Capacité d’absorption des pertes Si le Crédit Coopératif dispose des fonds propres et de la liquidité lui permettant d’absorber des pertes significatives, il peut aussi s’appuyer sur la capacité d’absorption plus large encore du Groupe BPCE du fait des mécanismes de solidarité du Groupe. Ainsi, en termes de solvabilité, le Groupe BPCE est en capacité d’absorber durablement le risque via sa structure en capital.

La macro-cartographie des risques a un rôle central dans le dispositif global de gestion des risques : la macro-cartographie des risques des établissements est en lien fort ● avec le dispositif dédié à l’appétit aux risques du Crédit Coopératif, en établissant son profil de risques et en déterminant quels sont ses risques prioritaires ; le dispositif de maîtrise des risques qui est évalué dans la ● macro-cartographie des risques tient notamment compte des résultats du dispositif de contrôle interne (contrôle permanent et contrôle périodique) et l’identification des zones de risques permet de le faire évoluer ; ses résultats et ses conclusions sont validés par le Comité exécutif ● des risques du Crédit Coopératif. Ils sont consolidés au niveau du Groupe BPCE et la synthèse est intégrée dans divers documents du Groupe : document de référence, rapport annuel de contrôle interne, rapport ICAAP ( Internal Capital Adequacy Assessment Process ), réunions JST ( Joint Supervisory Team ), principalement. Rappel du contexte L’appétit au risque des maisons mères du Groupe BPCE, dont le Crédit Coopératif, est défini par le niveau de risques que le Groupe BPCE accepte, dans un contexte donné, pour dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients et en préservant sa solvabilité, sa liquidité et sa réputation. Le dispositif s’articule autour : de la définition du profil de risque du Groupe qui assure la ● cohérence entre l’ADN du Groupe BPCE, son modèle de coût et de revenus, son profil de risque et sa capacité d’absorption des pertes ainsi que son dispositif de gestion des risques ; d’indicateurs couvrant l’ensemble des risques majeurs auxquels le ● Groupe BPCE est exposé et complété de limites ou seuils déclenchant des actions et une gouvernance spécifique en cas de dépassement ; d’une gouvernance intégrée aux instances de gouvernance du ● Groupe BPCE pour sa constitution et revue ainsi qu’en cas de survenance d’un incident majeur ; ainsi qu’une déclinaison de l’ensemble des principes à chaque établissement du Groupe BPCE ; d’une pleine insertion opérationnelle avec les dispositifs transverses ● de planification financière. La macro-cartographie des risques du Crédit Coopératif est réévaluée à chaque fin d’année. Profil d’appétit au risque L’appétit au risque se définit selon 5 critères propres au Groupe Crédit Coopératif : son ADN ; ● Le dispositif d’appétit au risque 9.1.5

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son modèle d’affaires ; ● son profil de risque ; ●

sa capacité d’absorption des pertes ; ● son dispositif de gestion des risques. ●

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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

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