EDF / Document de référence 2018

1.

PRÉSENTATION DU GROUPE EDF Description des activités du Groupe

Bilan énergétique 1.4.4.1.2.1 Synthèse 2018

Par application du décret n° 2018-580 du 4 juillet 2018, RTE est désormais soumis au contrôle économique et financier de l’État et un Contrôleur général, nommé par arrêté, assiste désormais aux Conseils de surveillance. Le Directoire de RTE est constitué de cinq membres, qui exercent leurs fonctions sous le contrôle du Conseil de surveillance dans la limite fixée par le Code de l’énergie et les statuts de RTE. Le Conseil de surveillance désigne, après accord du ministre chargé de l’énergie, le Président du Directoire ainsi que, sur proposition de ce dernier, les autres membres du Directoire. Activités de RTE 1.4.4.1.2 RTE assure en France la gestion du réseau public de transport et exerce ses missions dans les conditions fixées par un cahier des charges type, approuvé par décret applicable jusqu’en 2051. Conformément au Code de l’énergie, les gestionnaires de réseaux de transport doivent être certifiés au terme d’un processus associant la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et la Commission européenne, qui vise à s’assurer que l’entité concernée satisfait aux conditions d’indépendance posées par ce Code. RTE a obtenu la certification de la CRE en 2012 en tant qu’ITO (Independant Transmission Operator). Suite à l’évolution de son actionnariat, RTE a déposé à la CRE en 2017 un dossier de demande de réexamen de sa certification et a obtenu le maintien de sa certification par délibération de la CRE le 11 janvier 2018. RTE gère ainsi l’infrastructure de transport, garantit l’accès au réseau de transport et gère les flux d’énergie. RTE doit faire face à différents défis dans sa mission de gestionnaire du Réseau de Transport d’Électricité : intégration du marché européen, restructuration profonde du parc de production, évolutions sociétales renforçant les contraintes d’intégration des nouvelles infrastructures d’intérêt général et maintien à niveau de son outil industriel pour répondre aux besoins des clients et de la collectivité.

En 2018, la consommation brute s’établit à près de 478 TWh, soit -0,8 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse s’explique par des températures globalement plus douces, surtout en tout début et en fin d’année, par une croissance économique moins soutenue qu’en 2017 et par des mouvements sociaux importants dans le transport ferroviaire au printemps. La consommation d’électricité atteint un pic de 96,6 GW le mercredi 28 février 2018 à 19 heures alors qu’une vague de froid tardive s’installe en France. Il s’agit de la 3 e pointe de consommation la plus haute jamais enregistrée en France. Hors secteur de l’énergie, la consommation corrigée des aléas climatique et des effets calendaires atteint 474 TWh en 2018, niveau stable par rapport à 2017 (-0,3 %). Les principaux facteurs structurels expliquant cette stabilisation sont l’évolution de la croissance économique moins soutenue qu’en 2017 et les effets de la maîtrise de la consommation. La consommation de la grande industrie directement raccordée au réseau public de transport s’élève à 66,2 TWh. Ce volume est en baisse de 1,8 % par rapport à 2017, ce qui s’explique principalement par des mouvements sociaux importants dans le transport ferroviaire et par l’incident survenu sur le site d’un client industriel du secteur de la métallurgie. Le temps de coupure équivalent (TCE) est un des indicateurs utilisés pour mesurer la qualité de l’électricité fournie par RTE. Les indicateurs de RTE sur la continuité d’alimentation en 2018 sont encore provisoires. Avec les éléments disponibles à date, le temps de coupure équivalent serait de 2 min 59 sec (1) pour le temps de coupure équivalent (l’objectif fixé par la CRE est de 2 min 48 s) et de 0,42 pour la fréquence de coupure (l’objectif fixé par la CRE est de 0,46).

Bilan simplifié des flux énergétiques sur le réseau de RTE (1)

En TWh

600

600

548,6

548,6

529,4

529,4

Solde exportateur des échanges physiques (2)

Solde exportateur des échanges physiques (2)

63 7,3

500

500

40,2 7,1

Énergie prélevée pour le pompage

Énergie prélevée pour le pompage

400

400

300

300

Production

Production

478,3

Livraisons

482,0

Livraisons

200

200

100

100

0

0

Injections

Soutirages

Injections

Soutirages

2018

2017

(1) Données 2018 provisoires (les données définitives du Bilan électrique 2018 seront disponibles sur le site de RTE en juillet 2019 : www.rte-france.com). (2) Y compris droits d’eau et échanges via réseau de distribution.

Le développement des énergies renouvelables se poursuit pour accompagner la transition énergétique Au 31 décembre 2018, la capacité installée éolienne atteint 15 108 MW. Il s’agit d’une hausse de 11,2 % par rapport à 2017. La production éolienne s’établit à 27,8 TWh en 2018 et progresse de 15,3 % par rapport à 2017. Cette augmentation s’explique non seulement par la croissance du parc mais aussi par des conditions météorologiques particulièrement favorables en 2018. Avec 873 MW de puissance solaire nouvellement raccordée en France métropolitaine, la capacité totale du parc installé atteint 8 527 MW au 31 décembre 2018. Il s’agit d’une augmentation de 11,4 % par rapport à 2017. La production solaire, qui s’établit à 10,2 TWh en 2018, augmente de 11,3 % par rapport à 2017 tirant parti à la fois de la progression du parc installé et de conditions météorologiques favorables.

La France redevient le premier pays exportateur d’Europe Le solde des échanges français s’établit à 60,2 TWh en 2018, en progression par rapport aux deux années précédentes. Le volume d’import est de 26,1 TWh, et celui d’export de 86,3 TWh. La France redevient le premier pays exportateur d’Europe. La situation des échanges contractuels sur les différentes frontières est la suivante pour 2018 : Espagne : le solde des échanges avec l’Espagne reste très exportateur avec ■ 12 TWh. Il est cependant en léger recul par rapport à l’an dernier, notamment du fait d’une meilleure production hydraulique dans la péninsule ibérique ;

région Europe centrale et de l’ouest (Allemagne et Belgique) : alors que le solde ■ était importateur les deux dernières années, la tendance s’inverse en 2018 avec un solde exportateur de 6,1 TWh. Ceci s’explique notamment par une meilleure disponibilité du parc nucléaire français, une production hydraulique française La valeur du temps de coupure équivalent pour 2018 peut évoluer après la publication de ce document suivant le classement de certains incidents de la fin d’année en (1) événements exceptionnels.

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I Document de référence 2018

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