EDF / Document de référence 2018

3.

INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Les Objectifs de Responsabilité d’Entreprise d’EDF

3.2.6

S’ENGAGER EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ

L’engagement d’EDF : lancer une 3.2.6.1 approche positive de la biodiversité, ne pas se limiter à terme à la

connaissance mais avoir un impact positif sur la biodiversité (ORE n° 6)

Cet engagement, pris sur le périmètre Groupe, concerne l’ensemble du cycle de vie des installations, depuis l’étude des projets, en passant par la construction et l’exploitation, jusqu’à la fin de vie des installations. Il s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur, y compris les politiques d’achats et les relations avec fournisseurs et sous-traitants. Le Groupe entend développer une approche positive de la biodiversité, en s’attachant à améliorer ses pratiques et en évitant au maximum des dommages irréversibles sur la nature. En effet, EDF ne souhaite pas se limiter à une approche défensive de la biodiversité, uniquement centrée sur la réduction des impacts de ses activités industrielles sur les écosystèmes. En 2018, l’engagement du Groupe dans l’initiative act4nature précise les modalités de déploiement de cet ORE, qui se décompose désormais en 5 grands objectifs : mobiliser les entités du Groupe, connaître les enjeux biodiversité et mettre en œuvre des actions concrètes, innover pour la biodiversité, s’engager dans un processus participatif et ouvert, contribuer aux politiques publiques. Mobiliser toutes les entités du Groupe 3.2.6.2 L’engagement d’EDF en faveur de la biodiversité mobilise l’ensemble de l’entreprise, de ses métiers, de ses salariés, de ses activités et de ses projets. Cela se fait par des formations ciblées et un renforcement de l’approche ERC (éviter, réduire, compenser) dans tous les projets. L’ORE et l’engagement act4nature sont déclinés au sein de chaque société du Groupe de manière adaptée à l’exercice de chacun, en conformité avec les réglementations locales. Certaines sociétés ont une politique biodiversité spécifique, tel EDF Energy qui a doté chaque site nucléaire d’un plan d’actions biodiversité propre et dont les résultats sont détaillés dans les rapports annuels des sites. De son côté, Enedis s’est engagé publiquement dans act4nature. Pour EDF, sa contribution est précisée dans une feuille de route déclinée par chacun de ses métiers. Formation et sensibilisation 3.2.6.2.1 La formation et la sensibilisation des salariés sont des leviers importants pour progresser dans la prise en compte des enjeux de la biodiversité tout au long de la chaîne de valeur. Chaque société pilote ses formations et sensibilisations internes en faveur de la biodiversité. Ces formations sont souvent réalisées avec le concours de partenaires associatifs naturalistes. en France, huit guides métiers ont été élaborés, rédigés au plus près des enjeux ■ biodiversité propres à chaque activité opérationnelle. Des formations sont organisées aussi bien au niveau national que dans les entités. En 2018, 96 salariés ont bénéficié des formations nationales ; au Royaume-Uni, en septembre 2018, EDF Energy a réuni près de 1 900 ■ salariés et riverains sur le site d’Heysham sur un événement en lien avec la biodiversité.

En raison de l’implantation de la plupart de ses installations industrielles au sein de zones protégées ou dans leur proximité, le Groupe a fait de la biodiversité un enjeu majeur depuis plusieurs décennies. EDF est un propriétaire foncier et un gestionnaire de ressources naturelles de première importance. Mieux connaître ce patrimoine, réduire les impacts des activités, et enrichir la biodiversité locale sont des axes de performance pour ces sites industriels. L’importance de l’enjeu explique que le Groupe se soit engagé en faveur de la biodiversité dès les années soixante-dix, avec par exemple la création en France d’un laboratoire national sur les questions d’hydroécologie, et l’établissement dès 2006 d’une politique Biodiversité. Les pressions des activités de l’entreprise sur la biodiversité concernent principalement (1) : l’eau et la biodiversité aquatique, en raison notamment : ■ des ouvrages de production hydraulique (centrales, barrages et prises ■ d’eau), qui entraînent des modifications de la biodiversité à l’amont des ouvrages en cas de retenues, et à l’aval, en raison de la fragmentation des espaces et des limitations ou variations du débit, des ouvrages thermiques, de manière plus limitée ; ■ l’artificialisation et la fragmentation des habitats naturels terrestres, du fait de ■ l’emprise terrestre des sites existants ou des projets ; le compartiment aérien (oiseaux et chauve-souris) impacté par les réseaux ■ aériens de distribution et les parcs éoliens. Pour mieux apprécier les risques et les opportunités liés aux impacts et dépendances de l’activité de l’entreprise sur les écosystèmes, EDF a expérimenté la méthode de l’Ecosystem Services Review (ESR) (2) . Cette démarche d’amélioration continue a valu à plusieurs sociétés du Groupe une reconnaissance de leurs actions : au Mexique, Citelum a été reconnu par le COEBIO (Conseil qui distingue les ■ entreprises responsables en matière de bioéthique) ; au Royaume-Uni, EDF Energy est l’une des 5 entreprises à avoir répondu au ■ standard Wildlife Trusts’Biodiversity Benchmark sur de multiples sites ; en France, EDF a vu son engagement dans la stratégie nationale pour la ■ biodiversité (SNB) reconnu par le ministère en charge de l’écologie pour la période 2014-2017. Construit avec les partenaires d’EDF, cet engagement s’est traduit par de grandes orientations et des actions concrètes mises en œuvre en faveur de la biodiversité avec pour ambition de contribuer à freiner l’érosion de la biodiversité et d’être solidaire des dynamiques territoriales. Un bilan final a été adressé au premier semestre 2018 au ministère en charge de la transition écologique et solidaire.

Indicateur GRI : G4 EN12 – Disclosure 304-2. (1) Méthode développée par le World Resource Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). (2)

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