EDF / Document de référence 2018
3.
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Les Objectifs de Responsabilité d’Entreprise d’EDF
4,4 GWth et 1,4 GWe. Elle inclut également les réseaux de chaleur de Czechnica, Torun, Zawidawie et Zielona Gora ; 3. Amélioration de l’efficacité d’actifs existants En Belgique, des travaux sur la chaudière de Ghent Ham ont permis d’optimiser ■ ses émissions. EDF Energy, dans le cadre de son « better plan » envisage d’atteindre un niveau ■ d’émissions en dessous de 50 gCO 2 /kWh afin de continuer à être leader de la production bas carbone de ce pays. Des investissements stratégiques dans les énergies renouvelables et le nucléaire sont prévus par EDF Energy afin d’atteindre cet objectif ambitieux à horizon 2032 (1) . Maintenir sa position de leader dans le domaine des énergies renouvelables Voir section 1.3.2.2 « Production très bas carbone ». S’appuyer sur le nucléaire, socle de la production décarbonée d’EDF Le nucléaire d’EDF contribue à la performance carbone de la France et de ■ l’Europe. S’il est délicat d’évaluer les émissions de CO 2 exactement économisées en France, les émissions moyennes de la production électrique d’EDF sont environ 17 fois inférieures à celle du secteur en Europe (2) . L’intégration d’un volume croissant d’énergies renouvelables intermittentes dans ■ le système électrique nécessite des moyens de production flexibles. Intégrer les enjeux du changement climatique à sa stratégie et sa politique d’investissements Le changement climatique représente un enjeu financier important pour EDF. Dans le cadre de sa politique d’investissements, EDF utilise des scénarios moyen-long terme, incluant des prix de carbone (3) permettant d’évaluer la rentabilité des investissements futurs et d’outiller la stratégie du Groupe ; les engagements financiers sont passés au crible de la stratégie CAP 2030 (4) et des engagements pris par le Groupe, dont l’objectif de décarbonation 2 degrés. Les scénarios incluant un prix élevé du carbone permettent d’orienter les investissements du Groupe vers des actifs bas-carbone, augmentant la rentabilité de l’outil de production du Groupe, très majoritairement décarboné. La description des scénarios utilisés dans ce cadre, ainsi que leurs conséquences sont des données confidentielles. Produire un Bilan GES complet Si le Groupe communique historiquement ses émissions directes de CO 2 , EDF a établi annuellement depuis 2011 un Bilan GES couvrant aussi ses émissions indirectes (scopes 1, 2, et 3) au-delà de ses obligations règlementaires. Depuis 2013, une démarche progressive a été engagée pour établir un Bilan GES au périmètre du Groupe, suivant une méthodologie harmonisée, basée sur les principes du GHG Protocol Corporate Standard. Les travaux engagés permettent de disposer d’une bonne vision des émissions directes et indirectes de l’ensemble du Groupe. Les émissions directes du groupe EDF correspondent presque exclusivement aux émissions associées à la production d’électricité d’origine fossile, et représentent, en 2018, environ 35 millions de tonnes de CO 2 , les autres sources d’émissions directes étant très réduites. Les émissions indirectes sont supérieures aux émissions directes compte tenu de la politique de décarbonation de la production et du faible niveau relatif des émissions
directes : les postes principaux correspondent à la combustion du gaz vendu par EDF, à l’électricité achetée pour servir nos clients finals, à l’amont des combustibles fossiles et nucléaires utilisés dans les centrales et aux émissions associées à la construction de nos centrales. Les autres postes d’émissions indirectes, qui comprennent les émissions associées aux achats de biens et services, aux déplacements des salariés, à l’électricité consommée pour un usage propre, ou les émissions associées aux investissements du Groupe dans des actifs non consolidés, sont proportionnellement très limités. changement climatique En matière de rémunération des salariés, EDF intègre des indicateurs de performance qui participent à l’action climat. C’est le cas de la rémunération variable des dirigeants qui est en partie liée au niveau de disponibilité du parc nucléaire, celui-ci ne générant pas d’émissions directes de CO 2 ; c’est également le cas de l’un des critères d’intéressement, qui vise l’utilisation des outils de réunion digitaux en remplacement des déplacements des salariés (5) . 3.2.1.2.2.2 Accompagner nos clients à consommer mieux et moins (6) et contribuer à décarboner l’économie à travers une électricité sobre en carbone (7) Cf. section 3.2.4 « S’engager pour que chaque client consomme mieux ». 3.2.1.2.2.3 Impliquer nos parties prenantes dans l’action climat Cf. notamment la section 3.1.1.2.2 « Les panels de parties prenantes », la section 3.1.3.3.3 « Un apport d’expertises via des partenariats développement durable » et la section 3.1.3.3.5 « Formation et sensibilisation au développement durable ». La gouvernance du changement 3.2.1.2.3 climatique Le Conseil d’administration examine régulièrement les opportunités, les risques (en particulier ceux qui sont liés au changement climatique), leur impact sur la stratégie et les activités du Groupe, ainsi que les mesures prises en conséquence (8) . S’agissant de la prise en compte du changement climatique par le management de l’entreprise : le Comité exécutif examine annuellement le bilan prospectif des émissions sous ■ le périmètre de l’objectif (ORE nº 1) et sa compatibilité avec la trajectoire de décarbonation du Groupe ; la Direction Développement Durable assure le suivi opérationnel, en relation avec ■ les directions Corporate et les filiales concernées, en s’appuyant sur le Comité développement durable (Sustainable Development Committee, SDC) et le Système de Management Environnemental (SME) ; la Direction du Développement Durable contribue également au pilotage du PMT, plan à moyen terme (cf. section 3.1.3 « La gouvernance du développement durable ») ; le Comité RSE (cf. 3.1.3.1 gouvernance du développement durable) assure le ■ pilotage stratégique des enjeux RSE dont le changement climatique et rend compte de ses activités au Comité exécutif du groupe au moins une fois par an. Les comptes rendus de ses travaux sont transmis au Conseil d’administration. les salariés dans la lutte contre le
(1)
On rappelle que le précédent objectif de moins de 100 gCO 2
/kWh est atteint.
17 gCO 2 (2) Outre d’autres commodités et variable réglementaires ; pour un descriptif des horizons de temps considérés, voir la section 2.1 « Risques spécifiques auxquels le Groupe est (3) exposé ». Ceci est réalisé au sein du Comité des engagements d’EDF. (4) Par ailleurs, à compter de 2019, l’évaluation des managers comportera des objectifs ESG (Environnement, Social, Gouvernance). (5) La matrice de matérialité identifie l’efficacité énergétique parmi ses enjeux matériels (enjeu n° 10 Efficacité énergétique). Cela fait référence aux services pour maîtriser la (6) consommation d’électricité (notamment via les solutions numériques d’efficacité énergétique) et aux mesures de sensibilisation déployées en vue de promouvoir un usage sobre de l’électricité. Cet enjeu fait également référence à l’optimisation du rendement du réseau. Fait référence au recours à l’électricité en remplacement des énergies fossiles, et notamment au développement de la mobilité électrique, au développement de nouvelles (7) infrastructures et services électriques contribuant à des villes durables, et à l’accroissement des parts de marché sur le chauffage. Cf. section 4.2.2.3 « Pouvoirs et missions du Conseil d’administration ». (8) /kWh pour EDF à comparer à 299 gCO 2 /kWh EU28 (CO 2 EMISSIONS FROM FUEL COMBUSTION, International Energy Agency, 2018, donnée pour 2016).
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