DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2021

FACTEURS DE RISQUES, GESTION DES RISQUES ET PILIER III Facteurs de risques

Pour le pôle Banque de grande clientèle, la croissance moyenne annuelle du produit net bancaire est attendue à environ 7 % sur la période 2020-2024, incluant 500 millions d’euros de revenus additionnels sur ses huit industriescœurs.NatixisCIB vise égalementà aligner son bilan sur une trajectoire+ 2,5 °C d’ici 2024, puis sur une trajectoire + 1,5 °C d’ici 2050. Pour le pôle Assurance, qui fait l'objet d'un projet de transfert à BPCE, la croissancemoyenneannuelle du produit net bancaire est attendue à environ 6 % sur la période 2020-2024. D’autres objectifs 2024 ont été définis, comme le taux d’équipement IARD/Prévoyancepour les clients particuliers Banques Populaires et Caisses d’Epargne d’environ 35 % ou le taux d’Unités de Compte sur la collecte brute assurance-vie à 40 %. Enfin, pour le pôle Paiements, qui, comme le pôle Assurances, fait également l’objet d’un projet de transfert à BPCE, la croissance moyenneannuelle du produit net bancaire est attendueà environ 9 % sur la période 2020-2024. D’autres objectifs 2024 ont été fixés, comme une croissance des volumes de paiements digitaux supérieure à 30 %. L’atteinte des différentsobjectifsfixéspar ce plan reposesur la miseen œuvre par Natixis et plus largementpar le Groupe BPCE d’un certain nombre d’initiatives et d’investissements.Certains de ces objectifs pourraientne pas être atteints,ce qui pourraitpotentiellementaffecter significativement l’activité, la situation financière et les résultats de Natixis et plus largement du Groupe BPCE. Le système de mesure des risques de Natixis, notamment basé sur l’utilisation de modèles, pourrait connaître des défaillances et exposer Natixis à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant impacter négativement ses résultats et sa situation financière Le système de mesure des risques de Natixis, notamment basé sur l’utilisation de modèles, pourrait connaître des défaillances et exposer Natixis à des risques non identifés ou non anticipés pouvant entraîner des pertes importantes. Les techniquesde gestion des risques qui reposent souvent sur des modèles pourraients’avérer inadaptéesface à certains risques. À titre d’exemple, certainsmodèlesde notationou demesurede VaR(telleque définieà la section[3.2.6.3])que Natixisutilisepour piloter ses risques s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier son exposition au risque, Natixis procède ensuite à une analyse, notamment statistique, de ces observations (voir section [3.2.6.4] du document d’enregistrement universel 2021 pour une description détaillée du dispositif de gestion des risques) . Les indicateurs et outils de mesure utilisés peuvent livrer des conclusions erronées quant à la future exposition au risque, en raison notamment de facteurs que Natixis n’aurait pas anticipés ou correctement évalués ou pris en compte dans ses modèles statistiques ou encore en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent qui viendraient diminuer sa capacité à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par Natixis pourraient s’avérer nettement supérieures à celles prévisibles au vu de la moyenne historique. Par ailleurs, les modèles quantitatifsde Natixis n’intègrent pas l’ensemble des risques. À titre d’exemple, une partie du modèle de mesure de la VaR a été conçue sur la base d’hypothèses liées à un environnement de taux d’intérêt positif. Début 2016, l’environnement de taux négatif pour l’activité sur les dérivés de taux d’intérêt a conduit à une surestimation de la VaR stressée de 5 millions d’euros.

Natixis pourrait rencontrer des difficultés pour identifier, mettre en œuvre sa politique et intégrer toute nouvelle entité dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures, ce qui pourrait obérer sa rentabilité, entraîner des pertes ou affecter sa réputation Natixis pourrait réfléchir à des opportunitésde croissanceexterne ou de partenariat. Bien que Natixis prévoie de procéder à une analyse approfondie des sociétés qu’elle acquerra ou des joint-ventures auxquelles elle participera, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif. Par conséquent, Natixis peut avoir à supporter des engagements ou voir se matérialiser des risques non prévus initialement. De même, les résultats attendus d’une société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou encore l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Natixis peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer significativement la rentabilité de Natixis. Notamment, la constatation d’écarts d’acquisition lors de ces opérations de croissance externe pourrait conduire, en cas de perspectivesde rentabilité durablementdégradées, à procéder à leur dépréciation dans les comptes (lors des tests périodiques réalisés) ou à constater une moins-value en cas de cession. À fin décembre 2021, le montant des écarts d’acquisition de Natixis représente 3,44milliards d’euros, répartis sur les différents pôles de Natixis mais majoritairement concentrés au sein du pôle Gestion d’actifs et de fortune. Sur la période récente, les dépréciations d’écarts d’acquisition ou moins-value de cession significatives ont concerné Coface (en 2016 et 2020) et H 2 0 (en 2020 et 2021). Dans le cas de joint-ventures, Natixis est exposée à des risques supplémentaires et des incertitudes en ce qu’elle pourrait dépendre des systèmes, contrôles et personnes qui ne sont pas sous son contrôle et peut, à ce titre, engager sa responsabilité, subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre Natixis et ses associés au sein de la joint-venture peuvent avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture. Par ailleurs, des litiges pourraient survenir dans le cadre d’opérations de croissance externe et avoir un impact défavorable sur les processus d’intégration, sur les retombées financières ou sur les synergies attendues. La prévention des risques liés aux changements climatiques pourrait avoir un impact négatif sur la performance des activités de Natixis fondées sur des secteurs ayant un impact environnemental et climatique négatif Au sein des risques liés aux changements climatiques, on distingue principalement le risque de transition, qui résulte du processus de transition vers une économie à faible consommation de carbone, à savoir par exemple les changements de réglementation, les ruptures technologiques ou encore l’évolution des préférences des consommateurs,et le risque physique, qui reflète les risques liés à l’impact direct de l’évolution du climat et de la multiplication des événements météorologiques extrêmes. Les risques liés aux changements climatiques sont des facteurs aggravant des catégories traditionnelles de risques (risque de crédit et de contrepartie, risque de marché et structurels, risques opérationnels, risque de réputation, risques de conformité, risques de liquidité et de financement, risques liés aux activités d’Assurance) et sont susceptibles d’impacter les activités, les résultats et la situation financière de Natixis à court, moyen et long terme. Natixis suit ces risques dans le cadre de la conduite de son activité, dans celle de ses contreparties ou dans ses investissements pour compte propre ou pour compte de tiers.

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