Compagnies des Alpes // Document d'enregistrement universel 2019

4 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Enjeux environnementaux

 Pour information, nous incluons également dans le périmètre de ce calcul les consommations de carburant de l’ensemble des véhicules du Groupe et une partie non exhaustive des consommations sur notes de frais pour les déplacements professionnels.

 le facteur d’émission relatif à l’électricité est passé de 82 gCO 2 e/ KWh à 79 gCO 2 e/KWh entre 2017 et 2018, puis à 57 gCO 2 eq/KWh pour la France en 2019. Cet effet lié à la variation du FE représente 156 teq CO 2 d’émissions en moins ;  la diminution de 163 teq CO 2 par rapport à l’exercice précédent, s’explique de la manière suivante :

ÉVOLUTION DES ÉMISSIONS TOTALES DE GAZ À EFFET DE SERRE (TEQ CO 2 )

2018/2019

2016/2017

2017/2018

Émissions totales de GES

34 842

32 415 (2 427)

32 252

Écart N - N-1

(163)

EXPLICATION DE L'ÉCART CONSTATÉ DES ÉMISSIONS DE GES DU GROUPE (TEQ CO 2 )

(163)

Explication de l’écart d’émissions de GES 2018/2019 - 2017/2018 en Teq CO 2

169

sur Scope 1 (716)

dont baisse de consommation de carburants fossiles

721

dont hausse de recours au gaz sur les sites Belges

164

dont écart lié aux fluides frigorigènes

(331)

sur Scope 2 (329)

dont recours à davantage d’électricité verte malgré une hausse de la consommation globale d’électricité, et prise en compte de la variation du Facteur d’Émission

(2)

dont écart non significatif lié à l’usage de chauffage urbain

4.3.2.4 Performance environnementale de l’empreinte indirecte (scope 3) Le Groupe n’a pas réalisé de bilan carbone sur son empreinte indirecte (Scope 3), mais projette de le faire soit sur extrapolation à partir des données d’une ou plusieurs filiales, soit à l’issue d’une démarche globale. Aujourd’hui, nous avons une bonne connaissance des consommations des véhicules du Groupe, par exemple concernant les trajets domicile- travail des voitures de la flotte. En revanche, ces éléments ne sont pas significatifs par rapport au Scope 3, correspondant à l’utilisation de nos produits et services, et à nos achats et à leur transport. Domaines skiables Conformément à un exercice de Bilan Carbone réalisé en 2010 par 10 stations françaises, les postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l’activité ski, et constatés en station, concernent à plus de 80% l’acheminement des clients pour venir sur les sites, et l’usage énergétique des bâtiments (résidentiels et tertiaires liés au tourisme). Les émissions de GES liées à l’opérateur de ski y sont estimées à environ 2 % du total des émissions d’une station. Le calcul du Scope 3 qui sera réalisé en 2020 devra préciser les règles d’allocation entre acteurs économiques de la station et aussi le degré d’influence de l’opérateur de remontée mécanique sur les principaux postes. Parcs de loisirs Pour les Parcs de loisirs, la connaissance des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au Scope 3, est basée sur le bilan GES du Parc du Futuroscope. Selon ce bilan, les émissions indirectes du Scope 3 représentent également environ 80 % du total du Bilan Carbone : en particulier 33 % du total du Bilan Carbone correspondent au transport de personnes lié à l’utilisation de nos services, et une part similaire de 33 % correspond au transport de marchandises amont.

4.3.2.3.2 Intensité des rejets directs de gaz à effet de serre (GES) par visiteur Les clients qui viennent dans nos sites ont une expérience complète, faite de plusieurs produits et services (remontées mécaniques, damage, attractions, restaurations, espaces aquatiques) et résultant d’activités diverses (exploitation, maintenance, prévention). Il est donc pertinent de regarder des indicateurs de performance qui puissent inclure l’ensemble des impacts ramené à la fréquentation des clients, qui est le facteur le plus déterminant de notre consommation d’énergie. Ainsi, nous regardons l’intensité des consommations énergétiques et des émissions par client : journée-skieur et visiteur été dans le cadre des Domaines skiables, et visiteur dans le cadre des Parcs de loisirs.  L’émission totale de GES des activités Domaines skiables du Groupe correspond à 1,19 kg eq CO 2 par journée-skieur, soit l’équivalent d’un trajet de 9 km en voiture (base 130 g de CO 2 /km). La légère fluctuation par rapport à l’an dernier provient en grande partie des conditions météorologiques d’exploitation. Schématiquement, une année avec moins de neige naturelle verra une augmentation de la production de neige de culture, à 100 % décarbonée, et une diminution du nombre d’heures de damage. À l’inverse une année avec beaucoup de neige naturelle nécessitera moins de neige de culture, mais davantage d’heures de damage et donc une consommation plus importante de carburant.  De la même manière, l’émission totale de GES des activités Parcs de loisirs correspond à 1,7 kg eq CO 2 par visiteur, soit cette fois l’équivalent d’un trajet de 13 km en voiture (base 130 g de CO 2 /km). La légère hausse par rapport à l’an dernier provient essentiellement des sites Belges ayant recours au gaz, notamment pour le chauffage des espaces aquatiques, à un rythme plus rapide que leur fréquentation sur l’exercice.

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