BPCE - Rapport sur les risques Pilier III 2018

1 SYNTHÈSE DES RISQUES

Principaux risques et risques émergents

Principaux risques et risques émergents 1.4

Principaux risques Risque de crédit et de contrepartie : le coût du risque du Groupe BPCE s’est élevéà 1,3 milliardd’euros en 2018,en baisse de 6,1% par rapportà 2017. Le coût du risque annuelmoyen (expriméen points de base par rapport aux encours clientèle début de période) a atteint un niveaubas de 19 points de base en 2018, en baisse de 1 point de base par rapport à2017. Risques de marché : le suivi et l’analysedes indicateursen risques de marché sont réalisés à différents niveaux d’agrégationdes positions, permettantun pilotage de l’expositionglobale et des consommations de risques par facteur de risque. Les indicateurs de VaR et de stress ont été maintenus à des niveaux faibles sur l’ensemble de l’année 2018 pour le groupe (VaR de 14,2 millionsd’euros à fin 2018 et stress test à - 95 millions d’euros pour le scénariole plus pénalisant). Risques émergents Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. L’environnementgéopolitique internationalreste sous vigilance avec des zones géographiquesmarquéespar une instabilitépolitiqueet des déséquilibresbudgétaires.En Europe, la montéedu populismedans de nombreux pays, les tensions italiennes liées à la soutenabilitéde sa dette ainsi que les négociationspost-Brexitavec le Royaume-Unifont peser des risques sur la stabilité de l’Union européenne et sur sa monnaie, constituant une source de risques pour les expositions du groupe. Le contexte de taux particulièrementbas pèse sur la rentabilité des activités de banque commerciale,compte tenu d’une prépondérance de prêts habitat à taux fixe, et sur les activités d’assurance vie. La remontée des taux d’intérêt, déjà débutée aux États-Unis,représente un enjeu majeur pour le Groupe BPCE nécessitantune anticipationet une diversificationde ses sources definancement.

Risque opérationnel : au regard des lignes de métiers exercées dans le Groupe BPCE, les principales causes de pertes opérationnellesse situent dans la catégorie bâloise « exécution,livraison et gestion des processus » pour 51 %. Risques de liquidité, de taux et de change : au cours de l’année 2018, la situation de liquidité du Groupe BPCE s’est maintenue à un niveau élevé avec une forte capacitéà couvrir les situationsde stress. La réserve de liquidité permet, au 31 décembre 2018, de couvrir 160 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du moyen long terme. Le GroupeBPCE a égalementmené un projet concernantl’ EconomicValueof Equity afin d’être en mesure d’intégrerles futures évolutionsréglementairesconcernantla gestion du risque de taux duportefeuille bancaire. La digitalisationde l’économieet des opérationsbancaires à l’échelle du groupe s’accompagne de cyber-risques en hausse pour les systèmes d’informationet sur les clients, une vigilance accrue étant nécessaire pouranticiper et se prémunirdes attaques. Le risque de mauvaiseconduite ( misconductrisk ) est surveillé dans le cadre du suivi des risques opérationnelset fait l’objet de chartes de déontologie, d’un code de conduite et d’éthique groupe et de dispositifsde gestion des conflits d’intérêtsaux différentsniveaux du Groupe BPCE. L’environnement réglementaire constitue une autre zone de surveillance permanente, les établissements bancaires exerçant leur activité avec des exigences croissantes et une supervision des régulateurs particulièrement rapprochée. Les changements climatiques et la responsabilité sociale sont des thèmes de plus en plus présents dans la politique de gestion des risques des établissements financiers, notamment chez BPCE, mais également en terme commercial au regard des attentes fortes de la clientèle.

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Rapport sur les risques Pilier III 2018

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