AFD - Document d'enregistrement universel 2020

GESTION DES RISQUES Facteurs de risques

Le risque de crédit net du groupe demeure cependant naturellement atténué du fait Ǿ : P de la diversification géographique globale du portefeuille (93 Ǿ pays d’intervention), telle que présentée ci-dessous, encadrée par le dispositif de limites du Groupe. ❙ Répartition par zone géographique des risques sur prêts du groupe AFD

Amérique latine, Amérique centrale et Caraïbe

Moyen- Orient et Afrique du Nord

Afrique centrale et b australe

Asie- Pacifique

Multipays étrangers Outre-mer

Total

Europe

En millions d’euros AFD Souverains

11 Ǿ 075

5 Ǿ 721 2 Ǿ 064 1 Ǿ 069 8 b 854

8 Ǿ 592

5 Ǿ 447 1 Ǿ 557

1 Ǿ 150

0

0

31 Ǿ 984 17 Ǿ 009

AFD non souverains

2 Ǿ 365 1 Ǿ 120

890 466

909 420

2 Ǿ 987

6 Ǿ 237

Proparco

302

420

13

3 Ǿ 810

TOTAL GROUPE

14 b 560

9 b 948

7 b 306

2 b 479

3 b 407

6 b 250

52 b 803

P de la diversification du portefeuille par nature de contreparties. ❙ Répartition des risques sur prêts du groupe AFD par nature de contreparties

31/12/2020

Prêts (en millions d’euros) Collectivités locales Établissements publics

5 Ǿ 490

4

29 Ǿ 195

Institutions financières publiques Institutions financières privées Entreprises non financières privées Entreprises non financières publiques

3 Ǿ 987 4 Ǿ 653 4 Ǿ 021 5 Ǿ 458

TOTAL

52 b 803

P de la proportion de l’activité du Groupe dans l’Outre- mer français, pour lequel le risque de crédit associé est significativement réduit du fait du soutien implicite de l’État français apporté à la plupart des contreparties concernées (collectivités locales notamment). L’exposition en risques dans l’Outre-mer représente 30 Ǿ % des risques non souverains du Groupe à fin Ǿ 2020. Risques climatiques Du fait de son intervention dans un nombre significatif de pays potentiellement sujets à des aléas climatiques, l’AFD est exposée à l’impact du risque climatique sur certains de ses emprunteurs, pouvant accentuer le risque de crédit associé. Première catégorie de risques associés au changement climatique, les risques physiques peuvent générer des conséquences pouvant affecter l’économie réelle et les institutions financières. Le régulateur de l’AFD (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution – ACPR) a donc demandé aux établissements du secteur bancaire et assurantiel d’intégrer cette dimension dans leurs analyses de risque. Pour y répondre, l’AFD a adopté dans le cadre de sa stratégie climat une démarche volontariste pour mieux prendre en compte ces risques dans ses pratiques bancaires. Ainsi, comme préconisé par le régulateur, une cartographie de l’exposition du portefeuille du groupe AFD aux risques climatiques physiques a été réalisée courant 2018 et cet exercice a donné lieu à l’élaboration et la mise en place d’une méthodologie pérenne d’évaluation des risques physiques. L’échantillon analysé dans le cadre de la cartographie initiale représente 80 % du portefeuille de prêts du groupe AFD au 31 Ǿ décembre 2017, 60 % du total bilan et 20 Ǿ % des emprunteurs,

soit près de 200 Ǿ emprunteurs analysés. Chaque emprunteur a obtenu un score d’exposition aux risques physiques, composé de 5 indicateurs Ǿ d’aléas climatiques (chaleur extrême, précipitations extrêmes, hausse du niveau de la mer, cyclones, sécheresse). Au total, 63 % des emprunteurs de l’échantillon s’est vu attribué au moins un point d’attention, ce qui signifie que ces emprunteurs ont un score d’exposition à un aléa climatique supérieur ou égal au 90 e Ǿ percentile de l’échantillon de l’AFD. Ǿ 23 Ǿ % des contreparties (17 Ǿ % en termes d’encours) sont ressorties avec 2 Ǿ points d’attention et seulement 6 Ǿ contreparties (soit 4 Ǿ % des contreparties et 2 Ǿ % en termes d’encours) ont trois points d’attention. Ainsi, au 31 Ǿ décembre 2017, même si la probabilité d’occurrence concomitante est faible, le portefeuille identifié comme ayant un risque climatique s’élevait à 176 Ǿ M€. À ce stade, cette exposition relative et théorique du portefeuille à des aléas climatiques – non intégrée dans la note de crédit pour des raisons méthodologiques essentiellement liées à l’horizon de temps – ne s’est jamais matérialisée par un impact sur le profil de risque d’une contrepartie. Afin de pérenniser l’évaluation des risques physiques, l’AFD a développé une méthodologie et des outils opérationnels spécifiques pour évaluer et assurer le suivi sur les expositions en portefeuille ou les nouvelles opérations. Les outils développés ont notamment pour objet d’engager systématiquement le dialogue avec nos contreparties pour mesurer leur exposition à ces risques et les accompagner dans la mise en place d’éventuelles stratégies d’adaptation aux risques Ǿ physiques. L’inclusion de l’analyse de l’exposition de nos contreparties aux risques physiques dans les systèmes d’information Risques de l’AFD au premier trimestre Ǿ 2021 parachève le dispositif et permettra à l’avenir d’avoir une meilleure compréhension de ces risques sur le portefeuille.

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