AFD - Document d'enregistrement universel 2020

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PRÉSENTATION DE L’AFD

Activités du groupe Agence Française de Développement en 2020

P à Wallis-et-Futuna , le fonds n’enregistre pas d’évolution cette année avec une production nulle, à l’instar de Ǿ 2019. L’encours brut consolidé des garanties au 31 Ǿ décembre Ǿ 2020 (116,4 Ǿ M€) augmente de 6 Ǿ % par rapport au 31 Ǿ décembre 2019 (109,9 Ǿ M€). 1.5.3.7 Sociétés immobilières Dans le cadre de son intervention en Outre-mer, l’AFD était actionnaire dans les DOM, aux côtés de l’État et des collectivités locales, de six sociétés immobilières, les Sidom. Fin 2015, l’État a fait part de son intention d’engager une réorganisation de l’actionnariat des Sidom via le transfert de ses participations à un opérateur public spécialisé dans le logement social, la Société Nationale Immobilière, filiale à 100 Ǿ % de la Caisse des Dépôts et Consignations. L’État a demandé à l’AFD d’accompagner ce transfert par la cession de ses propres titres. Aux termes de négociations conduites entre l’État et la SNI, un accord a été conclu pour une cession en deux temps Ǿ : une

première acquisition par la SNI de 34 Ǿ % du capital des sociétés, dont la totalité des actions de l’AFD en Ǿ 2017, et une option d’achat pour le solde des actions de l’État à horizon de cinq ans. La cession totale est finalement intervenue le 19 Ǿ décembre 2019. L’AFD ne détient plus de participations en compte propre dans le capital des Sidom (à l’exception de la SIC en Nouvelle- Calédonie), qui ont été cédées à un prix de 20,9 Ǿ M€. Les actions qui figurent encore dans son bilan sont portées pour compte de l’État et ont été cédées fin 2019. À la fin de l’année 2019, l’AFD ne détient donc plus, en compte propre, qu’une participation de 50 Ǿ % au capital de la SIC en Nouvelle-Calédonie qui était exclue du champ de l’opération, l’État n’étant pas présent au sein du capital de cette dernière. La SIC est un bailleur social dont la mission est de contribuer à la cohésion sociale et à la lutte contre les inégalités et les exclusions en offrant des solutions de logements adaptées aux ressources des plus modestes. La société gère un patrimoine de 10 Ǿ 700 logements et loge ainsi près de 40 Ǿ 000 Ǿ personnes soit 15 Ǿ % de la population calédonienne.

1.6 Activités du groupe Agence Française de Développement en 2020

1.6.1 Contexte international L’ANNÉE 2020

l’arrivée des vaccins a eu un effet positif sur la normalisation des conditions de financement et le resserrement des spreads sur les obligations internationales de nombreux PED. Ceux-ci ont en particulier, bénéficié du retour des flux de capitaux en fin d’année, même si plusieurs pays dans la catégorie spéculative, restent encore exclus des marchés financiers (Sri Lanka, Équateur, par exemple). Enfin, les cours des matières premières sont repartis à la hausse, y compris celui du pétrole même s’il reste bien en deçà de son niveau au début de l’année Ǿ 2020. En Ǿ 2020, selon le FMI, le PIB réel de l’Asie émergente et en développement devrait reculer de - Ǿ 1,1 Ǿ %. Relativement préservée de la crise par rapport aux autres régions, l’Asie bénéficie de la rapide reprise chinoise, tirée par le secteur industriel. Au Vietnam, la réaction rapide des autorités, tant sur le plan sanitaire qu’économique, a atténué l’impact de la crise sur l’activité malgré un modèle de croissance relativement extraverti. En Ǿ 2020, la croissance vietnamienne resterait également positive, à + Ǿ 1,6 Ǿ %. L’Inde, en revanche, devrait être durement affectée, dans un contexte économique déjà défavorable de ralentissement de la croissance (+ Ǿ 4,2 Ǿ % pour l’année fiscale 2019/20). Si les équilibres externes résistent bien au choc, la contraction de l’activité économique supérieure à - Ǿ 10 Ǿ % pour l’exercice Ǿ 2020- 2021, conjuguée à la hausse du déficit budgétaire (- Ǿ 13,1 Ǿ % du PIB) devrait accroître le poids de la dette publique, qui pourrait atteindre 89,3 Ǿ % du PIB fin mars Ǿ 2021, alors même que le soutien du gouvernement à l’économie semble plutôt mesuré. Comme l’Inde, les Philippines et l’Indonésie ont des difficultés à enrayer l’épidémie. L’impact économique de la crise devrait être plus important aux Philippines (récession de - Ǿ 8,3 Ǿ % prévue en Ǿ 2020) qu’en Indonésie (-1,5 Ǿ %), où la réponse de politique économique a été plus décisive.

L’économie mondiale est entrée en récession en Ǿ 2020 dont l’ampleur sur l’année s’établit à - Ǿ 3,5 Ǿ %, selon les dernières prévisions du FMI (janvier Ǿ 2021). Les pays émergents et en développement (PED) ont vu leur PIB se contracter de - Ǿ 2,4 Ǿ % (- Ǿ 4,9 Ǿ % pour les économies avancées) et toutes les régions d’intervention de l’AFD ont connu un recul de leur activité en Ǿ 2020, l’Amérique latine étant le continent le plus touché tandis que l’Asie émergente et en développement a relativement mieux résisté du fait d’un rebond rapide de la croissance chinoise qui s’établit sur l’année en territoire positif, à 2,3 Ǿ %. Le plus fort de l’impact de la crise liée à la COVID-19 a été ressenti au deuxième trimestre Ǿ 2020 dans la plupart des économies. Suite à l’assouplissement quasi généralisé des mesures de confinement, l’activité économique a rebondi mécaniquement pendant la deuxième moitié de l’année, même si dans de nombreux pays (hormis la Chine), le PIB ne devrait pas retrouver son niveau de Ǿ 2019 avant au moins Ǿ 2021. L’apparition de nouvelles vagues épidémiques et de variants du SARS-CoV-2 plus transmissibles en fin d’année Ǿ 2020 jette un voile d’incertitude sur les perspectives de reprise en Ǿ 2021 malgré le développement de vaccins efficaces contre le virus. En fin d’année Ǿ 2020, l’environnement externe des PED s’est amélioré Ǿ : les échanges commerciaux ont repris, les conditions financières se sont détendues et l’inflation reste globalement faible. L’assouplissement des politiques monétaires dans les économies avancées et émergentes a joué un rôle déterminant dans le soutien de l’activité économique et la baisse des tensions de liquidité observées au printemps. L’annonce de

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