Sopra Steria - Document d'enregistrement universel 2019

5 COMPTES CONSOLIDÉS 2019

Notes aux états financiers consolidés

Engagements de retraite et assimilés 5.3. Les engagements de retraite et assimilés se décomposent de la façon suivante :

31/12/2019

31/12/2018

(en millions d'euros)

Avantages postérieurs à l'emploi à l'actif Avantages postérieurs à l'emploi au passif Avantages postérieurs à l'emploi nets

- 2,0

- 2,0

341,8 339,7

310,3 308,3

Autres avantages à long terme

10,2

7,2

TOTAL

350,0

315,5

Avantages postérieurs à l’emploi 5.3.1. Les avantages postérieurs à l’emploi concernent principalement les engagements du Groupe vis-à-vis de ses employés au titre des indemnités de fin de carrière en France (40,6 % des obligations totales du Groupe), des régimes de retraite à prestations définies au Royaume-Uni (40,0 % des obligations totales du Groupe) et en Allemagne (18,3 %). Marginalement, ils comprennent aussi des indemnités de départ dans certains pays africains et un régime à prestations définies en Belgique. Au 31 décembre 2019, ils représentent un montant de 339,7 M€, contre 308,3 M€ au 31 décembre 2018. Au Royaume-Uni , le Groupe dispose de cinq plans de régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Pour chacun d’entre eux, les obligations à financer sont couvertes par des actifs. Trois d’entre eux sont fermés à tout nouveau salarié et l’acquisition de droits futurs est gelée. Dans chacun de ces plans, les prestations à verser sont basées en grande partie sur le salaire final du participant au plan mais aussi, dans d’autres cas, sur une moyenne des salaires du participant et d’éventuels avantages accessoires. Chaque plan est constitué sous la forme de trust et est encadré par le régulateur défini dans la législation britannique sur les retraites. Les administrateurs des plans sont des corporate trustees dont les Directeurs incluent des représentants des participants aux plans, des représentants de la société et des membres indépendants. Des conseils externes sont employés par les administrateurs pour la gestion quotidienne des plans ainsi qu’en matière juridique, de politique d’investissement et d’actuariat. La loi britannique requiert une évaluation triennale des plans qui sert de base à la détermination des contributions à verser par l’employeur aux fonds. Celle en cours se terminera à l’issue du 1 er  trimestre 2020. Les risques relatifs à ces plans sont : la gestion d’actifs ; p l’inflation sur laquelle les droits à pension sont indexés, ce risque p étant limité par l’utilisation d’instruments financiers indexés sur l’inflation ; les taux d’intérêt dans la mesure où les flux futurs de trésorerie à p décaisser sont actualisés, ce risque étant limité par l’utilisation d’instruments de couverture de taux d’intérêt ; l’évolution des hypothèses démographiques telles que les tables p de mortalité. Ces plans distinguent des participants actifs qui acquièrent encore des droits, des participants encore en activité mais dont les droits sont gelés et des participants retraités. Ces trois catégories de participants représentent respectivement 4,3 %, 53,0 % et 42,7 % du total des obligations.

Les projections de décaissement des prestations par les fonds dont le montant s’élève à 1 779,2 M€ au 31 décembre 2019, pour le total des dix prochaines années seraient les suivantes en M£ :

à moins de deux ans : 116,9 M£ ; p de deux ans à cinq ans : 187,4 M£ ; p de cinq ans à dix ans : 347,5 M£. p

Ces décaissements consistent en des prestations servies et en des estimations de transferts des obligations (et des actifs associés), à la demande des bénéficiaires, vers des sociétés gestionnaires externes. Les actifs de couverture des obligations s’élèvent à 1 643,5 M€ au 31 décembre 2019. Ces plans comprennent le versement de contributions afin de combler les déficits des fonds (contributions minorées de frais et de prélèvements obligatoires) et de financer le coût des services rendus au cours de l’exercice. En 2019, sur 12 mois, cette contribution versée représente 28,3 M€, dont 23,3 M€ au titre du financement du déficit (24,3 M€ en incluant d’autres décaissements associés). Le montant des contributions qui seront versées en 2020 s’élèvera à 25,1 M£, dont 20,4 M£ au titre du financement du déficit. En France , le régime à prestations définies concerne le versement d’indemnités de départ en retraite. Le Groupe provisionne ses engagements envers les salariés en application essentiellement des dispositions de la convention collective Syntec relatives au départ et à la mise à la retraite. Ce passif évolue notamment en fonction d’hypothèses démographiques telles que les taux de mortalité (statistiques publiques), et du taux d’actualisation, taux publié par l’agence Bloomberg pour la zone euro. Ce plan est soumis aux risques de taux d’intérêt, d’inflation et d’évolution des hypothèses démographiques. En Allemagne , six plans existent, dont deux importants (53,2 M€), et font l’objet d’une provision car ils ne sont pas financés. Le plan principal a pour objet le versement d’une pension minimale atteignant 14,1 % du salaire versé jusqu’au plafond de la sécurité sociale et 35,2 % au-delà. Ce plan ne concerne que les salariés entrés en service avant le 1 er  janvier 1986 et les droits à pension sont gelés depuis le 30 septembre 1996. Ce plan est soumis aux risques de taux d’intérêt, d’inflation et d’évolution des hypothèses démographiques. Des plans existent également en Pologne, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Tunisie et en Belgique. Dans ce dernier pays, le plan est financé et a pour objet le versement d’une rente au bénéficiaire au moment de la retraite. Pour les autres, ils consistent en des indemnités de départ à verser. Tous ces plans sont regroupés en « Autres » et le plan belge en est le principal contributeur.

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SOPRA STERIA DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2019

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