Société Générale / Rapport sur les risques - Pilier 3
3 DISPOSITIF DE GESTION DES ԝ RISQUES
CARTOGRAPHIE DES RISQUES ET DISPOSITIFS DE STRESS TESTS
Le dispositif de stress tests comprend ainsi : un stress test global, intégré dans le processus budgétaire (Plan p stratégique et financier), pour s’assurer que le profil du Groupe respecte ses objectifs en cas de scenario adverse, mais aussi pour quantifier la dégradation de la rentabilité des Business Units dans ce scenario . Il est également intégré dans le processus ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) ; des stress tests spécifiques par type de risque ou de portefeuille : p des stress tests sur le risque de crédit complètent l’analyse globale par une approche plus granulaire, et permettent ainsi d’éclairer la fixation de l’appétit pour le risque à une maille portefeuille, activité, etc. Ils sont également utilisés pour affiner l’identification, la mesure et le pilotage opérationnel de ce risque, des stress tests sur les activités de marché s’appuient sur des - scenarii historiques et hypothétiques et s’appliquent à l’ensemble du Groupe. Ils sont complétés par des stress tests spécifiques en sensibilité sur certains facteurs de risque (taux, actions…) ou certaines activités (marchés émergents…). Une limite en stress test est établie pour ces différentes mesures du risque, des stress tests appréhendent la sensibilité de la valeur et de la - marge d’intérêt du portefeuille bancaire au risque structurel de taux. Le Groupe fixe des limites sur ces sensibilités dans des scenarii de translation et de déformation (pentification et aplatissement) des courbes de taux, un stress test sur les engagements sociaux consiste à simuler l’impact de variations de facteurs de risque de marché (inflation, taux d’intérêt…) sur la position nette du Groupe (investissements dédiés minorés des engagements sociaux correspondants). Une limite en stress test est établie sur cet indicateur,
des stress tests de liquidité ; l’horizon de survie de l’un de ces - stress tests fait l’objet d’une cible financière, une évaluation du risque opérationnel en stress utilise les - travaux d’analyse de scenarii et de modélisation des pertes réalisés pour le calibrage du besoin de capital du Groupe au titre du risque opérationnel, et permet d’appréhender l’exposition aux pertes opérationnelles, y compris l’exposition à des pertes rares et sévères non présentes dans l’historique, les stress tests des activités d’assurance soutiennent le - processus de définition de l’appétit pour le risque de la Business Unit Assurances, qui repose sur des objectifs minimaux de rentabilité et de solvabilité en scenario central et en scenario stressé. En outre, la Business Unit Assurances utilise également les résultats de ses stress tests pour définir sa politique de couverture, la répartition de ses actifs ainsi que la politique de distribution de dividendes ; des stress tests inversés (reverse stress tests) , à la fois dans le cadre p de l’appétit pour le risque et du plan de rétablissement. L’impact de ces stress tests est défini a priori , typiquement via un point de rupture de ratio de solvabilité ou d’indicateur de liquidité (qui matérialisent une menace forte pour la Banque). Des scenarii hypothétiques menant à ce point de rupture sont ensuite construits afin de permettre d'identifier de nouvelles vulnérabilités. En parallèle des exercices de stress test internes, le Groupe fait partie de l’échantillon de banques européennes participant aux grands programmes de stress tests internationaux pilotés par l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) et la BCE (Banque Centrale Européenne). En complément, et spécifiquement sur le risque climatique, le Groupe participe aux réflexions autour des analyses de scénarios lancées par la Banque de France et l’Autorité Bancaire Européenne pour 2020.
DÉFINITION DES SCÉNARIOS ÉCONOMIQUES « ԝ CENTRAL ԝ » ET « ԝ STRESSÉ ԝ » Scénario central
Scénario stressé La sévérité du scénario de stress est quantifiée via une dégradation du PIB par rapport au scénario central, observée sur une récession historique de référence. Cette dégradation est maintenue d’un exercice à l’autre pour assurer une sévérité constante.
Sa construction repose d’abord sur un ensemble de facteurs observés : situation économique récente, orientations de politique économique (politique budgétaire, monétaire et de change), etc. À partir de ces facteurs observés, les économistes déterminent la trajectoire la plus probable des variables économiques et financières pour l’horizon de prévision souhaité.
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PILIER 3 - 2020 | GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE |
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