Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2019

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ENVIRONNEMENT RENAULT : UNE ENTREPRISE RESPONSABLE

L’offre du Groupe est complétée par KANGOO Z.E. Hydrogen et Renault MASTER Z.E. Hydrogen (en 2020), équipés d’une pile à hydrogène qui fournit l’énergie supplémentaire pour obtenir jusqu’à 3 fois plus d’autonomie par rapport aux véhicules 100 % électriques, avec un temps de recharge de seulement 5 à 10 minutes.

Technologies d’aides à l’éco-conduite 3 Les consommations de carburants réellement observées par un conducteur moyen peuvent présenter des écarts par rapport aux valeurs homologuées, écarts pouvant dépasser 20 % selon le type de conduite. En effet, les consommations sont homologuées selon des cycles normalisés, qui ne peuvent être représentatifs de tous les styles (plus ou moins agressifs) ni de toutes les conditions de conduite (pas de chauffage ni de climatisation, cycles urbain et périurbain fluides). Renault s’efforce de proposer des solutions d’aide à l’éco-conduite afin de limiter cet écart de façon à ce que les consommations réelles constatées par ses clients soient les plus proches possibles des valeurs homologuées. C’est pourquoi Renault a mis en place en 2008 le programme Driving ECO2 visant à proposer à ses clients des dispositifs d’aides embarquées dans les véhicules d’une part et des services de formation d’autre part afin de les aider à réduire la consommation de carburant de leur véhicule par l’éco-conduite. Le changement de comportement des conducteurs via l’éco-conduite est une voie de progrès susceptible d’apporter une baisse de consommation d’énergie (essence, gazole ou électricité) pouvant atteindre jusqu’à 25 %, en fonction du style de conduite. Des enquêtes, réalisées en interne et en externe pour mieux comprendre les attentes des clients en matière d’aides embarquées à l’éco-conduite, ont permis d’identifier quatre profils de conducteurs (cf. graphe ci-dessous) : les conducteurs dits « participatifs », qui souhaitent s’impliquer P activement par leur changement de comportement, et sont dans l’attente d’informations et de conseils ciblés en ce sens ; les conducteurs dits « délégatifs », qui sont prêts à confier P entièrement à leur véhicule la responsabilité de limiter leur consommation ; les conducteurs à la fois participatifs et délégatifs ; P enfin une minorité de conducteurs qui ne se déclarent intéressés P par aucune forme d’aide à l’éco-conduite. Pour répondre aux attentes spécifiques de chacun de ses clients, Renault a développé toute une gamme d’outils embarqués d’aide à la conduite Driving ECO2 , adaptés à chaque profil de conducteur (cf. graphe ci-dessous) : l’Éco-mode, enclenché par simple pression d’un bouton, modifie P les performances du véhicule et régule le confort thermique pour obtenir une réduction des consommations de carburant pouvant atteindre 10 % ; les outils d’assistance à la conduite en temps réel Eco-Advice P (indicateur de changement de vitesse) et Eco-Monitoring (qui regroupe l’indicateur de style de conduite, la consommation instantanée et le régime moteur) ; les outils Eco-Scoring et Eco-Coaching intégrés aux systèmes P multimédias, qui évaluent le conducteur et lui fournissent des conseils personnalisés sur la base des scores obtenus ; l’Éco-navigation permet de calculer l’itinéraire le moins P consommateur de carburant pour un trajet donné.

Un partenariat pour des mobilités plus durables

En juin 2019, le WWF France et Groupe Renault ont annoncé un partenariat fondé sur une vision commune du futur de la mobilité : celle de la transition du modèle historique de la voiture individuelle utilisant des énergies fossiles carbonées vers un modèle de mobilité plus durable, c’est-à-dire plus partagée (à travers notamment le déploiement de services de mobilités tels que l’autopartage et le covoiturage) et plus électrique, basée sur des sources d’énergies renouvelables dont le développement est facilité par les services rendus par les batteries des véhicules électriques. La première étude de cas pratique menée conjointement dans le cadre de ce partenariat a porté sur l’île de Porto Santo au Portugal, où le Groupe Renault et Empresa de Electricidade da Madeira, fournisseur d’énergie, se sont associés pour lancer un écosystème électrique intelligent s’appuyant sur quatre piliers : les véhicules électriques, le stockage stationnaire d’énergie, la recharge intelligente et la recharge réversible, avec pour objectif de renforcer l’indépendance énergétique de l’île et réduire son empreinte carbone. Bien que le mix électrique de Porto Santo repose aujourd’hui très largement sur les énergies fossiles, les résultats indiquent que l’empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie d’un véhicule électrique à Porto Santo est inférieure à celle de ses équivalents diesel et essence, respectivement de 11 % et 34 %. L’étude montre par ailleurs que dans l’hypothèse d’un déploiement maximal à hauteur de 99,5 % d’énergies renouvelables combinées à une mobilité 100 % électrique, l’empreinte carbone liée à l’ensemble des consommations d’énergie sur l’île serait réduite de 88 % comparée à 2018. L’étude complète est disponible en ligne : https://media.group.renault.com/global/fr-fr/download/21228662 WWF France et Groupe Renault ont prévu de poursuivre ces travaux d’analyse des bénéfices de l’écosystème du véhicule électrique couplé aux énergies renouvelables en élargissant le champ des thèmes couverts (impact économique, usages, prise en comte de l’autopartage, etc.) et en l’appliquant à de nouveaux territoires, en cherchant notamment à identifier les facteurs clés de réussite en vue d’un déploiement à grande échelle.

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Renseignements sur le site www.groupe.renault.com

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