PERNOD RICARD - Document d'enregistrement universel 2019-2020

3. SUSTAINABILITY & RESPONSIBILITY Note méthodologique et vérification indépendante

Conformément à la politique du Groupe en matière de santé et sécurité, les taux de fréquence/gravité des accidents du travail, le nombre d’arrêts de travail et le nombre de décès n’intègrent les entreprises nouvellement acquises que pour leur deuxième exercice complet ; cette année, DrinksAndCo Marketplace SLU, Bodeboca, SL et Inverroche ont été exclues de ces indicateurs. Les accidents de trajet ne sont plus inclus dans le nombre d’accidents. Ils ne sont donc pas intégrés dans le calcul des taux de fréquence et de gravité. En revanche, les taux de fréquence et de gravité prennent désormais en compte le nombre d’accidents du travail impliquant des travailleurs intérimaires (personnel salarié par une agence spécialisée pour une période temporaire et placé sous la supervision directe de Pernod Ricard). Dans les heures de formation effectuées par les collaborateurs, sont comptabilisées aussi bien les heures en présentiel que les heures en e-learning. Quel que soit le nombre de formations suivies par un collaborateur, celui-ci n’est comptabilisé qu’une seule fois en tant que bénéficiaire de formations. Les calculs d’effectifs et d’ETP considèrent comme actifs les salariés qui quittent le Groupe le dernier jour de l’exercice. Les événements liés à la cessation d’emploi sont ensuite inclus dans le prochain exercice pour calculer les taux de départ et de rotation. Toutefois, en raison du changement d’outil au cours de l’exercice 2018/19, les cessations d’emploi survenues le dernier jour dudit exercice ont été incluses à tort dans les indicateurs de l’exercice 2018/19 et ne peuvent être incluses dans l’exercice 2019/20. La définition de la classification « Top Management » a été revue et corrigée après la publication des comptes de l’exercice 2018/19. Cette classification reflète les salariés des niveaux d’emploi du COMEX à la Tranche C. Par la suite, les chiffres de l’exercice 2018/19 sur la diversité ont été modifiés pour refléter la classification correcte. Indicateurs environnementaux L’empreinte du Groupe sur les terres agricoles est évaluée par les surfaces occupées pour l’exploitation des matières premières agricoles achetées. Ces surfaces équivalentes sont estimées à partir des rendements agricoles des différentes matières utilisées par le Groupe (à l’exception de l’empreinte de l’agave, qui est basée sur la superficie exploitée exacte). Pour les produits transformés, les rendements industriels sont utilisés pour évaluer les quantités de matières agricoles achetées. La performance environnementale des sites est exprimée au travers de plusieurs ratios, selon la nature de la catégorie d’activité dans laquelle le Groupe les a classés : distilleries : données ramenées aux volumes d’alcool pur distillés ; — sites d’embouteillage : données ramenées aux volumes de produits — finis embouteillés ; caves vinicoles : données ramenées aux volumes vinifiés ; — vignobles : données ramenées à la surface cultivée en vigne. — Au niveau du Groupe, la performance consolidée est exprimée en prenant pour base soit : la quantité d’alcool distillé pour les impacts environnementaux dus — principalement à la distillation (ex. consommation d’eau ou d’énergie), exprimée en unité par millier de litres d’alcool pur distillé (kl AP) ; le volume embouteillé ou bien le volume de produits finis fabriqués — (incluant les produits livrés en vrac) lorsque c’est l’embouteillage ou la production qui est la principale source d’impact (ex. cas des déchets solides), exprimé en unités par millier de litres (kl) ; le nombre d’hectares occupés par les vignobles pour les propriétés — agricoles, exprimé en unité par hectare (ha).

Cette distinction est parfois complexe pour les sites industriels, certains sites comportant plusieurs activités. Ainsi, l’embouteillage étant parfois découplé dans le temps par rapport à la distillation (cas des alcools vieillis : whiskies, cognac, etc.), l’interprétation de ces chiffres peut s’avérer difficile d’une année sur l’autre. Pour cette raison, les deux bases de calcul sont présentées pour une partie des indicateurs. Le même phénomène rend complexe la fixation d’objectifs chiffrés globaux au niveau du Groupe, comme la quantité d’eau ou d’énergie consommée par unité produite, la consolidation de celle-ci étant dépendante du mix d’activités au cours de l’année et de l’indicateur consolidé choisi. De ce fait, les résultats exprimés par les indicateurs doivent être utilisés avec précaution et interprétés dans la durée. Si une erreur significative de reporting sur les exercices précédents est détectée, les données historiques sont réajustées uniquement si l’impact sur les performances du Groupe est supérieur à 1 %. Cela permet une meilleure interprétation des résultats et des tendances. Les données sur les émissions de carbone des objets promotionnels pour l’exercice 2018/19 ont été utilisées pour les chiffres de l’exercice 2019/20. Les définitions de « consommation d’énergie renouvelable » et de « consommation d’électricité renouvelable » ont été revues après la publication des comptes de l’exercice 2018/19 afin de respecter les exigences au titre de l’initiative RE100. Depuis l’exercice 2019/20 : la consommation totale d’électricité renouvelable est calculée à — partir de la partie couverte par les certificats verts ou d’énergie renouvelable et de la quantité d’électricité renouvelable produite et utilisée sur le site ; la consommation totale d’énergie renouvelable est calculée sur la — base de la consommation totale d’électricité renouvelable et de la quantité d’autres énergies renouvelables utilisée sur le site (biogaz, biocarburant, etc.). L’évaluation des risques liés à l’eau est réalisée à l’aide de l’outil Aqueduct Water Risk Atlas développé par le World Resources Institute (WRI). L’indice de risque interne pour l’eau (IWRI) est calculé sur la base de la note combinée de trois indicateurs de l’outil Aqueduct Water Risk Atlas  : risque global lié à l’eau ; — stress hydrique de base ; — stress hydrique de base – prévision pour 2025 en utilisant un — scénario Business as Usual . Trois niveaux de risque liés à l’eau sont définis à la suite de l’analyse de l’« indice interne de risque lié à l’eau » : risque extrêmement élevé, sites avec un IWRI supérieur à 4 ; —

risque élevé, sites avec un IWRI entre 3 et 4 ; — risque moyen, sites avec un IWRI entre 1 et 3 ; — risque faible, sites avec un IWRI inférieur à 1. —

Tous les sites des deux niveaux de risque les plus élevés (3 ou plus) sont tenus de reconstituer leur consommation d’eau à travers des projets hydrauliques. Les co-packers dédiés n’incluent que les activités du processus d’embouteillage dont au moins 90 % du volume de production est associé à Pernod Ricard.

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