NATIXIS_DOCUMENT_REFERENCE_2017
5 ÉLÉMENTS FINANCIERS Comptes consolidés et annexes
pour Coface, le principal vecteur de sensibilité est le « loss a ratio ». Le niveau prévisionnel de ce ratio devrait être inférieur à 54 % (net de réassurance) pour l’année 2017. Une hausse d’un point de ce loss ratio sur l’ensemble des années à compter de 2018 par rapport à la trajectoire utilisée pour le DCF aurait une incidence sur la valeur moyenne multicritères inférieure à 5 % et ne conduirait pas à constater de dépréciation de l’UGT. Par ailleurs, une valorisation au cours le plus bas de l’année 2017 conduirait à un impact limité sur la valorisation moyenne pondérée des différentes méthodes (- 2 %). Filiales destinées à être cédées 2.6 Le total des actifs et des passifs des filiales contrôlées destinées à être cédées dans le délai maximum de douze mois et pour lesquelles Natixis a initié la recherche active d’un acquéreur, constitue des actifs et passifs non courants présentés de manière distincte sur deux lignes spécifiques du bilan consolidé (cf. note 5.9) . Natixis avait engagé des négociations concernant la cession d’une quote-part de sa participation détenue dans les entités Caspian, entités du pôle Épargne. Natixis avait maintenu au 31 décembre 2016, la consolidation par intégration globale de ses entités et présenté, conformément aux dispositions de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les actifs et passifs de ces entités de façon regroupée sur deux postes distincts du bilan : « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Passifs non courants destinés à être cédés ». La cession ayant été finalisée au cours de l’exercice 2017, les entités ne figurent plus dans le périmètre de consolidation de Natixis au 31 décembre 2017. Par ailleurs, Natixis avait engagé des discussions concernant la vente de ses filiales Ellisphere et IJCOF, entités du pôle Corporate Data Solutions. Natixis avait maintenu, au 31 décembre 2016, la consolidation par intégration globale de sa filiale Ellisphère et avait présenté, conformément aux dispositions de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les actifs et passifs de cette entité de façon regroupée sur deux postes distincts du bilan : « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Passifs non courants destinés à être cédés ». L’entité IJCOF, consolidée par mise en équivalence, avait également été traitée sous IFRS 5, avec présentation de la participation en « Actifs non courants destinés à être cédés ». La cession ayant été finalisée au cours de l’exercice 2017, les filiales ne figurent plus au bilan de Natixis au 31 décembre 2017.
pour l’UGT Coface, les références de taux utilisées ont été a déterminées selon une méthode similaire aux autres UGT, en s’appuyant sur des échantillons de sociétés comparables pour les activités d’assurances, de services et d’affacturage. Ces tests n’ont conduit à constater aucune dépréciation au 31 décembre 2017. Pour rappel, au 31 décembre 2016, les tests menés concernant l’UGT Coface à la suite de la hausse du niveau du « loss ratio » telle que mentionnée dans le communiqué de presse du 4 juillet 2016 (indicateur constitutif d’un indice de dégradation de la valeur recouvrable) avaient conduit à déprécier de 75 millions d’euros (31 millions d’euros en part du groupe) l’écart d’acquisition de l’entité Coface. Le montant net de l’écart d’acquisition après dépréciation s’élevait à 281,9 millions d’euros au 31 décembre 2016. Une augmentation de 20 bp des taux d’actualisation (hypothèse basée sur la variabilité annuelle historique observée sur un an à partir des données historiques 2012-2017) associée à une diminution de 50 bp des taux de croissance à l’infini contribuerait à minorer la valeur d’utilité des UGT de : et ne conduirait pas à constater de dépréciation de ces UGT. De même, la sensibilité des flux futurs des plans d’affaires des métiers à la variation des hypothèses clés n’affecte pas de façon significative la valeur recouvrable des UGT : pour la Gestion d’actifs et de fortune, une baisse de 10 % des a marchés actions (baisse uniforme sur l’ensemble des années) engendrerait un impact négatif limité à 8 % sur la valeur recouvrable de l’UGT et n’amènerait pas à constater de dépréciation ; pour l’Assurance : le facteur de sensibilité principal pour a l’Assurance-vie est l’évolution des taux d’intérêt, mais différentes mesures sont mises en œuvre pour en atténuer les impacts (diversification des placements, réserves...). De ce fait, l’impact sur le compte de résultat est limité et n’impacterait pas significativement la valorisation de l’UGT. Concernant l’assurance non-vie, le vecteur principal de sensibilité est le niveau de sinistralité, mesuré notamment à travers le ratio combiné. Ce dernier est fixé à un niveau inférieur à 94 % dans le cadre du plan stratégique New Dimension. Une dégradation d’un point de ce ratio sur l’ensemble des années à compter de 2018 par rapport à la trajectoire utilisée pour la valorisation de l’UGT conduirait à une baisse limitée de 3 % de la valeur cette dernière, sans incidence en termes de dépréciation ; pour les Services Financiers Spécialisés, une hausse d’un point a de l’Euribor 3M appliquée au métier de l’affacturage et la réplication d’un scénario de type « crise 2008/2009 » (baisse de la production et augmentation du coût du risque) sur le métier crédit-bail aurait un impact négatif sur la valeur recouvrable de l’UGT de - 6 % et n’aurait pas d’incidence en termes de dépréciation ; pour la Banque de Grande Clientèle, la sensibilité au dollar ou à a l’évolution du CAC aurait un impact limité sur le Produit Net Bancaire et n’amènerait pas à constater de dépréciation ; - 7,1 % pour l’UGT Gestion d’actifs et de fortune ; a - 3,3 % pour l’UGT Banque de Grande Clientèle ; a - 5,3 % pour l’UGT Assurance ; a - 3,6 % pour l’UGT Services Financiers Spécialisés ; a - 2,6 % pour l’UGT Coface ; a
Homogénéisation des données 2.7 individuelles et traitement des opérations réciproques
Préalablement à la consolidation, les comptes sociaux des sociétés consolidées font, le cas échéant, l’objet de retraitements pour être mis en conformité avec les principes comptables de Natixis décrits ci-après. L’effet sur le bilan et le compte de résultat des opérations internes réalisées entre entités consolidées par intégration globale est éliminé. Les résultats internes des entités consolidées par mise en équivalence sont éliminés à hauteur de la quote-part d’intérêt de Natixis dans la coentreprise ou l’entreprise associée.
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