MRM - Document d'enregistrement universel 2020

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Renseignements concernant l’activité de M.R.M.

Présentation de la Société

1.4.2 Le marché de l’immobilier commercial en 2020

Le marché de l’investissement du commerce en France Source : Étude CBRE intitulée « Commerce Investissement Q4 2020 – France Real Estate Market Snapshot ».

Une année finalement préservée

Points clés • Aboutissement de la majorité des transactions commencées avant la crise ; • 4,6 milliards d’euros investis : 2,1 milliards d’euros en high street , 1,4 milliard d’euros en centres commerciaux, 695 millions d’euros en retail parks et 396 millions d’euros en actifs divers (supermarchés, hypermarchés, actifs mixtes, etc.) ; • Paris et sa périphérie restent privilégiés, en particulier sur les emplacements prime .

Taux prime

Centre-ville Paris

3,10 % 3,25 % 4,25 % 4,30 %

Centre-ville Régions

Centres commerciaux Île-de-France

Centres commerciaux Régions

Réalisation des transactions amorcées pré-crise En 2020 se sont concrétisées de nombreuses transactions importantes, amorcées pour la plupart avant la crise. Ainsi, les volumes investis lors des trois premiers trimestres sont équivalents à ceux des années précédentes, autour de 3 milliards d’euros. Sur l’ensemble de l’année, les volumes investis s’élèvent à 4,6 milliards d’euros contre 6,4 milliards d’euros en 2019, soit – 30,5 %. Cette contraction est principalement imputable au dernier trimestre, lors duquel le climat économique défavorable n’a pas suffisamment rassuré les porteurs de projets. Signe d’une certaine robustesse du secteur du commerce et malgré les questionnements autour du modèle de distribution et les fermetures successives, l’allocation des investissements en retail est en hausse dans le total du marché, représentant 17 % contre 15 % en moyenne sur 2016-2019. L’Île-de-France reste privilégiée et concentre plus de la moitié (52 %) des investissements réalisés en 2020. En régions, les métropoles de Lyon (297 millions d’euros), Dijon (255 millions d’euros) et Rennes (237 millions d’euros) ont attiré le plus de flux. Les institutionnels français ont été les principaux acquéreurs des actifs commerciaux (52 % à 2,4 milliards d’euros), suivis des allemands (288 millions d’euros), avec une unique transaction en high street , sur la rue du Faubourg Saint-Honoré. Avec une transaction phare, le Canada est le troisième investisseur dans les actifs commerciaux en France (260 millions d’euros).

Les formats classiques continuent de séduire

High street : le format refuge Les commerces de pieds d’immeubles en centre-ville restent la typologie de produit la plus demandée. Ils ont totalisé 2,1 milliards d’euros en 2020, soit un peu moins de la moitié du volume commerce enregistré. L’appétence pour ce segment de marché reste prégnante, en particulier pour les boutiques de luxe (qui semble en outre mieux résister à la crise) comme en témoigne l’acquisition par INVESCO de deux boutiques de luxe rue du Faubourg Saint-Honoré pour 288 millions d’euros, à un taux de 2,90 %. De plus, l’intérêt pour les emplacements à fort potentiel persiste. Ainsi, le fonds d’investissement BMO acquiert plusieurs cellules sur les Champs Élysées, qui malgré des résultats en berne ces dernières années, ne semble pas se dépopulariser. Autre exemple, la foncière Patrimonia devient propriétaire de « Dior Héritage » avenue Montaigne. En raison des mesures gouvernementales et de la montée du commerce de proximité, l’appétit des investisseurs pour le secteur de l’alimentaire s’aiguise et s’illustre notamment par l’achat de trois Monoprix par la SCI AMR.

M.R.M. DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

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