DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2023

6 RÉSULTATS ET SITUATION FINANCIÈRE Rapport de gestion du conseil d’administration

31.12.2023

31.12.2022

Assurance France

Assurance France

(en millions d’euros)

ABR

SP

ER

ABR

SP

ER

Résultat financier et autres Marge financière récurrente

366

223

171

(29)

468

235

150

83

Autres éléments

(263)

(101)

(87)

(76)

(315)

(130)

(97)

(88)

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL ÉCONOMIQUE Plus ‑ values réalisées nettes d’impôt Charge des dépréciations nette d’impôt

301

(94)

234

162

544

186

196

162

1

0

1

9

4

5

(13)

(9)

(4)

(56)

(13)

(43)

Variations de juste valeur nettes d’impôt

(217)

(100)

(117)

88

41

47

Résultat des activités courantes net d’impôt

(12)

(7)

0

(4)

(14)

(10)

(3)

0

Charges de financement nettes d’impôt Résultat net des activités cédées RÉSULTAT NET

61

(212)

114

158

572

208

203

162

La marge technique BBA des activités Assurances de Bien et Responsabilité et Santé Prévoyance s’établit au total à - 20 millions d’euros soit une diminution de - 17 millions d’euros par rapport à l’an passé (principalement liée aux portefeuilles dépendance des caisses régionales et aux contrats emprunteurs chez GGV). Épargne retraite La marge technique nette des activités comptabilisées selon le modèle VFA s’élève à 221 millions d’euros en 2023 (en diminution de - 62 millions d’euros sur la période). Comme rappelé précédemment, cette baisse en France résulte principalement d’un effet marché lié à l’inflexion en fin d’année 2023 de la courbe de taux qui a conduit à un effet adverse de relâchement de la CSM (Marge de service contractuelle) au titre du « Bow Wave » (mécanisme consistant à corriger une déformation de l’émergence des marges en Épargne/Retraite du fait de l’effet temps dans les modèles). Cet effet qui représentait une correction favorable de la performance financière en 2022 de 64 millions d’euros ne conduit pas à une correction de la performance financière en 2023 et n’a donc pas d’effet sur le résultat en 2023. Corrigé de cet effet, le niveau de relâchement de la CSM et de la marge pour risque associée (RA) est d’un niveau comparable à celui de l’an passé, soit 278 millions d’euros en 2023 (contre 279 millions d’euros en 2022). Le résultat de l’activité VFA résulte par ailleurs de produits liés aux écarts d’expérience pour 38 millions d’euros (contre 26 millions d’euros en 2022). Les autres frais non attribuables s’élèvent à - 94 millions d’euros sur la période contre - 85 millions d’euros en 2022. La marge technique des contrats relevant du modèle comptable BBA du métier épargne retraite correspond principalement au contrat PREFON et présente un résultat qui se dégrade de - 45 millions d’euros sur la période. À cette baisse de marge technique est néanmoins totalement compensée par une progression de la marge financière se traduisant in fine par un niveau de contribution au résultat opérationnel économique légèrement en repli par rapport à celui de l’an passé. En France, la marge financière récurrente (avant impôt) s’élève à 468 millions d’euros en 2023, en hausse de 102 millions d’euros sur la période. le ratio de frais d’exploitation est resté stable à 26,5 % en 2023 (et ce en dépit de la pression inflationniste qui a pesé sur les salaires, la logistique et les prestations informatiques). ❯

L’assurance de bien et responsabilité en France affiche un ratio combiné en amélioration de - 5,2 points à 97,8 % en 2023, tandis que la santé prévoyance voit son ratio combiné amélioré de - 0,9 point à 95,6 % en 2023. Ainsi le ratio combiné net global du modèle PAA (Assurance de Biens et Responsabilité et Santé/Prévoyance) s’établit à 96,9 % en 2023 contre 100,3 % en 2022 (- 3,4 points). Cette évolution résulte de plusieurs éléments qui ont marqué l’année 2023 : un effet d’actualisation des sinistres qui se traduit par une amélioration de 2,1 points du ratio combiné sous l’effet de la hausse des courbes de taux ; ❯ une sinistralité climatique courante nette de réassurance qui pèse 7,2 points en 2023 de revenus d’assurance (contre 6,9 points en 2022) représentant une rétention nette de 84 millions d’euros supplémentaires par rapport à l’an passé. Elle se caractérise comme suit : ❯ un coût brut de 1 131 millions d’euros des sinistres climatiques (contre 1 484 millions d’euros en 2022), ■ une prise en charge moins forte par les protections de réassurance que l’an passé à hauteur de 324 millions d’euros soit 42 % du montant de la prise en charge externe de l’an passé qui était de 760 millions d’euros. Cette évolution représente 3,9 points de ratio combiné ; ■ une charge de sinistres graves en légère progression (+ 0,6 point) par rapport l’an passé. Il s’explique assez largement 0,4 point par le poids des émeutes de juin/juillet en France ; ❯ une sinistralité attritionnelle qui s’améliore de 1,1 point à 62,2 %. Cette évolution résulte de l’effort mis sur la préservation des marges dans un contexte marqué par l’inflation et un besoin de sélection accru des risques. Ce constat s’observe tant pour le réseau des caisses régionales que pour le réseau de Gan Assurance ; ❯ des variations sur exercices antérieurs qui sont en amélioration sensible de + 1,8 point par rapport à l’an passé. Elle s’explique d’une part par l’année 2022 qui était marquée l’effet de l’inflation sur les dossiers en attente et en 2023 par un très bon niveau de liquidation des dossiers (représentant de l’ordre de 1 point de sinistralité) en particulier sous l’action des équipes de gestion. À noter qu’au net de réassurance, le poids de l’évolution de la sinistralité climatique antérieure est resté stable ; ❯

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Document d’Enregistrement Universel 2023 - GROUPAMA ASSURANCES MUTUELLES

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