GROUPE_CREDIT_COOPERATIF_DOCUMENT_REFERENCE_2017
RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
RAPPORT DE GESTION DU CRÉDIT COOPÉRATIF
LES COMPTES DU CRÉDIT COOPÉRATIF
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Gestion des risques
2.7.5.3 Suivi et mesure des risques de liquidité et de taux
Le risque de liquidité en dynamique est mesuré par un indicateur de gap stressé calculé sur un horizon d’1, 2, et 3 mois et soumis à limite jusqu’au 31 mars 2017. Le Crédit Coopératif continue le calcul de cet indicateur mais seul le groupe BPCE est soumis à limites. Suivi du risque de taux Le Crédit Coopératif calcule : | | un indicateur réglementaire soumis à limite : l’indicateur S.O.T. (Supervisory Outlier Test). Il est utilisé pour la communication financière ( benchmark de place). Cet indicateur n’a pas été retenu comme un indicateur de gestion même si la limite règlementaire de 20 % le concernant doit être respectée. Il est accompagné dans le dispositif d’encadrement ALM par un indicateur de gap statique de taux ; | | deux indicateurs de gestion du risque de taux soumis à limites : } } en statique, un dispositif de limite en impasse de taux fixé. La position de transformation de l’établissement est mesurée et bornée. En premier lieu, l’analyse porte sur les opérations de bilan et de hors bilan en vie à la date d’arrêté, dans le cadre d’une approche statique, } } en dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt (MI) est mesurée sur les deux prochaines années glissantes. Sur un horizon de gestion, en deux années glissantes, nous mesurons la sensibilité de nos résultats aux aléas de taux, de prévisions d’activité (activité nouvelle et évolution des comportements de la clientèle) et de marge commerciale. Sur 2017 le Crédit Coopératif respecte ses limites sur les indicateurs statiques comme sur l’indicateur dynamique de sensibilité de la marge d’intérêt sur deux années glissantes ainsi que sur l’indicateur statique règlement dit indicateur Bâle 2 qui mesure la sensibilité de la valeur économique du bilan. Par contre, les limites en impasse de taux fixé en dé-transformation n’ont pas été respectées en 2017. Cela s’explique par la forte augmentation des ressources à taux fixe du Crédit Coopératif (DAV, TLTRO II, livrets,…). La banque a mis en place différentes mesures dont : l’achat de titres souverains, l’achat de titres corporates, de prêts à la maison mère, développement des crédits afin de réduire ses excédents de ressources à taux fixe et donc la position en dé-transformation. 2.7.5.4 Travaux réalisés en 2017 Le département des risques financiers a complété ses contrôles sur la production du ratio de liquidité à 30 jours (le LCR). Un travail important de simulations a été réalisé afin d’adopter des mesures permettant de réduire la position en dé-transformation du Crédit Coopératif et un retour des limites en fin d’année 2017.
Le Crédit Coopératif est autonome dans sa gestion de bilan, dans le cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe, défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des risques Groupe et le Comité GAP Groupe. Les établissements du Groupe BPCE partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une consolidation de leurs risques. Ainsi, les limites suivies par notre établissement sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel Gestion Actif-Passif Groupe. L’élaboration de scénarios est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par l’établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble. Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scénarios « Groupe » appliqués par tous les établissements. Au niveau du Crédit Coopératif Le Comité de gestion actif/passif et le Comité financier traitent du risque de liquidité. Le suivi du risque de liquidité et les décisions de financement sont prises par ce comité. Le Crédit Coopératif dispose de plusieurs sources de refinancement de l’activité clientèle (crédits) : | | l’épargne de nos clients sur les livrets bancaires non centralisés, les plans et comptes d’épargne ainsi que les comptes à terme ; | | les comptes de dépôts de nos clients ; | | les émissions de certificats de dépôt négociables ; | | des emprunts auprès d’organismes européens (Banque européenne d’investissement, Banque du Conseil de l’Europe…) ; | | le Crédit Coopératif a participé au TLTRO II via BPCE SA pour un montant de 710 millions d’euros : Par ailleurs le Crédit Coopératif participe au placement des émissions Groupe auprès de sa clientèle. En 2017, il a ainsi placé auprès de sa clientèle pour 4,1 millions d’euros de titres subordonnés émis par BPCE. La part de refinancement représentée par l’épargne et les dépôts clientèle s’est accrue légèrement en moyenne sur l’année 2017. Suivi du risque de liquidité Le risque de liquidité en statique est mesuré par le gap de liquidité ou impasse : L’impasse de liquidité sur une période (t) est égale à la différence entre l’actif et le passif sur une période (t). On la calcule en prenant les encours moyens de la période (t). Notre établissement s’assure qu’il équilibre suffisamment ses actifs et passifs sur un horizon à long terme pour éviter de se trouver en situation de déséquilibre en termes de liquidité.
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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017
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