EDF / Document de référence 2018
1.
PRÉSENTATION DU GROUPE EDF Description des activités du Groupe
Volumes d’électricité transitant sur le réseau d’Enedis En TWh
Injections par les
Injections par les
400
400
374,7
374,7
376,2
376,2
producteurs décentralisés
producteurs décentralisés
24,9
24,5
Pertes
Pertes
42,9
49,6
300
300
Injections par RTE
200
200
Injections par RTE
325,1
333,3
350,2
351,3
Livraisons
Livraisons
100
100
0
0
Injections
Soutirages
Injections
Soutirages
2018
2017
Les pertes électriques sont inhérentes au fonctionnement du réseau de distribution et résultent principalement d’effets physiques qui dépendent directement de la quantité d’électricité acheminée. Enedis doit compenser ces pertes pour compléter les quantités d’électricité acheminées vers les clients finals. Le volume des pertes constatées sur 2018 s’est élevé à 24,5 TWh (voir bilan électrique ci-dessus), soit un taux de 6,3 % (1). Les pertes enregistrées dans les comptes, y compris régularisations d’exercices antérieurs sont de 1 100 millions d’euros. Pour assurer cette compensation, Enedis achète l’électricité correspondante sur le marché de gros, soit par l’intermédiaire de plateformes de marchés organisées, soit par le biais d’appels d’offres mettant en concurrence une vingtaine de fournisseurs qualifiés. Concernant les caractéristiques techniques, le réseau de distribution dont Enedis est concessionnaire (voir section 1.4.4.2.2 « Activités de distribution ») est constitué au 31 décembre 2018 d’environ : 644 901 kilomètres de lignes Haute Tension A (HTA) à 20 000 volts ; ■ 721 000 kilomètres de lignes Basse Tension (BT) à 400 volts ; ■ 2 242 postes sources HTB/HTA ; ■ 787 492 postes de transformation HTA/BT. ■ Organisation d’Enedis 1.4.4.2.1 Les activités de distribution sur le territoire français sont, conformément au cadre légal, quasi exclusivement assurées par Enedis, société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance responsable de la gestion du réseau public de distribution d’électricité. En application de la directive n o 2003/54/CE (dont les principes ont été repris par la directive n° 2009/72/CE du 13 juillet 2009), lorsque le gestionnaire du réseau de distribution fait partie d’une entreprise verticalement intégrée, son organisation et ses prises de décisions doivent être juridiquement indépendantes des autres activités non liées à la distribution. Dans ce cadre, le principe retenu par EDF et Gaz de
France, aujourd’hui Engie, a conduit à filialiser leur gestionnaire de réseau de distribution. Enedis et GRDF partagent un « service commun » conformément au cadre légal (voir section 1.4.4.2.3 « Le service commun à Enedis et GRDF »). En application de la loi du 9 août 2004, l’activité de gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité a été filialisée en 2007. Le Conseil de surveillance d’Enedis est composé de quinze membres, dont huit sont nommés par l’Assemblée générale ordinaire, cinq sont des représentants des salariés élus dans les conditions prévues par la loi n o 83-675 du 26 juillet 1983 relative à la démocratisation du secteur public, un membre est nommé par l’État en vertu des articles 4 ou 6 de l’ordonnance n° 2014-948 du 20 août 2014, et un, représentant les autorités organisatrices du réseau public de distribution d’électricité, est désigné par décret en application de l’article 153 de la loi n° 2015-992 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. En 2017, le Directoire d’Enedis est composé de cinq membres, qui exercent leurs fonctions sous le contrôle du Conseil de surveillance. A compter du 11 janvier 2018, un nouveau Directoire d’Enedis a été mis en place et se compose de deux membres. En application de la possibilité offerte par l’ordonnance n o 2014-948 du 20 août 2014 (article 15) et dans le respect du décret n o 2015-38 du 19 janvier 2015, l’État a désigné par arrêté en date du 4 février 2015 un Commissaire du Gouvernement aux fins d’assister aux séances du Conseil de surveillance d’Enedis. Un nouveau Commissaire du Gouvernement a été nommé par arrêté en date du 25 octobre 2018. Le 1 er juin 2016, la dénomination sociale du gestionnaire du réseau de distribution a changé pour devenir Enedis, en remplacement de la dénomination ERDF. Cette nouvelle dénomination traduit l’engagement fort de l’entreprise dans la transition énergétique au lendemain de la COP 21. Elle permet également au gestionnaire de réseau de distribution d’électricité de gagner en visibilité et en clarification sur ses missions, comme le souhaite la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Ce taux est désormais calculé en rapportant les pertes de l’année aux injections brutes avant déduction des refoulements vers le réseau de transport (1)
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I Document de référence 2018
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