EDF / Document de référence 2018
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Annexes et grilles de correspondances
MATRICE DE MATÉRIALITÉ 3.8.4 Une analyse de matérialité consiste à définir ce qui peut avoir un impact significatif sur une entreprise, ses activités et sa capacité à créer de la valeur pour elle-même et ses parties prenantes. L’analyse identifie les enjeux importants et pertinents susceptibles d’avoir un impact sur la performance de l’entreprise, puis les hiérarchise en fonction de leur impact potentiel sur l’entreprise et son environnement. Les principes méthodologiques qui régissent l’analyse de matérialité sont la norme AA1000 en matière d’implication des parties prenantes dans l’identification, la compréhension et les réponses données aux problématiques et aux préoccupations sur le développement durable, et le Standard 101 de GRI, qui guide la qualité et le contenu du reporting afin de répondre aux attentes des parties prenantes (1) . L’analyse de 2017, toujours utilisée en 2018, a été réalisée avec l’appui d’un cabinet d’expertise, et adossée à ces standards internationaux sur la base d’études documentaires, d’entretiens et d’ateliers conduits auprès d’une centaine de personnes représentatives de la cartographie des parties prenantes du Groupe. La
liste des enjeux analysés a été définie afin de couvrir l’ensemble des thématiques traduisant les risques et opportunités actuels et futurs des activités du Groupe. La matrice de matérialité n’a cependant pas vocation à recenser tous les enjeux qui ont été mis à jour durant le processus d’élaboration, mais seulement les plus « matériels », résultant des attentes les plus fortes et convergentes entre le Groupe et ses parties prenantes. Le projet a été conduit en trois phases : identification des enjeux, priorisation des enjeux, validation des résultats. Les parties prenantes externes comptaient des personnalités qualifiées reconnues à l’échelle internationale aussi bien que des représentants des principales parties prenantes du Groupe (autorités, administrations, actionnaires, banques, clients, partenaires, sous-traitants, fournisseurs, ONGs, etc.) ; à l’interne, des membres du Comex ont été associés au processus d’élaboration, ainsi que des dirigeants issus des principales directions et filiales du Groupe. La matrice a été examinée lors d’une session du panel de parties prenantes d’EDF, le Conseil développement durable (2) , puis validée par le Directeur Exécutif Innovation Responsabilité d’Entreprise Stratégie.
3.
Qualité et continuité du service Efficacité énergétique
Développement des énergies renouvelables
Nouvelles offres clients Décentralisation de la production et autoconsommation Performance et compétitivité du nucléaire Sûreté du parc nucléaire existant et du nouveau nucléaire
Accès à l'électricité dans les pays en développement
Capacité de la gouvernance à intégrer les missions d’intérêt général Data responsable Adaptation des infrastructures et de l'activité aux conséquences du changement climatique
Sécurité des installations et des infrastructures connectées Production et gestion des déchets radioactifs et combustibles usés Précarité énergétique des clients-particuliers
Capacité de la gouvernance à assurer la création de valeur et garantir la pérennité de l’entreprise Evolution des métiers et du portefeuille de compétences. Attractivité et gestion des talents Place du nucléaire dans le mix énergétique Concertation avec les parties-prenantes Ecoute, transparence et dialogue ouvert sur le nucléaire Réduction et optimisation des énergies fossiles dans le mix de production Substitution de l’électricité aux énergies fossiles et développement des usages de l’électricité
Ethique des affaires Déconstruction des centrales Devoir de vigilance et achats responsables
Gestion de la biodiversité et protection du capital environnemental Qualité du dialogue social
Gestion et sécurisation du recours aux fournisseurs et sous-traitants
Enjeux les plus matériels pour les parties prenantes
:
Gestion des milieux : pollutions des sols et des eaux Qualité de l’air Accompagnement des transformations sociales et culturelles de l’entreprise
Gestion et sécurisation des approvisionnements stratégiques
Territoires et communautés locales : partenariat et développement économique Egalité des chances
Santé et sécurité au travail
Enjeux les plus matériels pour EDF
La norme Iso 26 000 et les travaux de l’International Integrated Reporting Council (IIRC) vont dans le même sens. (1) Il s’agit du Panel de parties prenantes externes d’EDF, qui contribue à challenger les problématiques du Groupe qui lui sont soumises (cf. section 3.1.1.2.2 Les panels de parties (2) prenantes).
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EDF I Document de référence 2018
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