EDF / Document de référence 2018

INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Les engagements d’EDF en matière de développement durable

Pour les publics jeunes Susciter l’intérêt pour la culture scientifique, technique et industrielle, aider à mieux comprendre l’électricité et sensibiliser aux enjeux du changement climatique constituent trois objectifs prioritaires d’EDF en direction des publics jeunes. Dans le cadre d’une convention signée en 2002 avec le ministère de l’Education nationale, l’entreprise propose aux écoles primaires, collèges et lycées des conférences gratuites sur l’électricité et le développement durable. En 2018, plus de 100 000 élèves ont bénéficié de ces conférences. En complément, l’entreprise met des ressources pédagogiques à la disposition des jeunes et des enseignants sur son site Internet edf. fr/energie-a-z (plus de 600 000 visiteurs uniques en 2018). Afin de s’adresser aux jeunes de 15-25 ans, EDF noue de nouveaux partenariats avec des médiateurs scientifiques 2.0. Ainsi, en 2018, la vidéo pédagogique sur l’énergie nucléaire, publiée par le youtubeur Dr Nozman, a généré 700 000 vues. Dans les départements et collectivités d’Outre-Mer, ainsi qu’en PACA et en Bretagne, EDF a renouvelé son partenariat engagé en 2016 avec les rectorats et des associations pédagogiques sur le programme Watty à l’école «. Des salariés de l’entreprise et des associations locales interviennent dans les écoles primaires et collèges pour sensibiliser 150 000 enfants chaque année aux économies d’eau et d’énergies. Evolution des perceptions des publics internes et externes Le Groupe mesure la perception de la dimension développement durable et son évolution dans la durée par un baromètre annuel auprès d’environ 3 400 salariés d’EDF et Enedis (1) . En termes de connaissances et de sensibilisation aux notions environnementales, au moins 80 % des interrogés disent avoir déjà entendu parler de développement durable, d’énergie verte ou de charte éthique, et près d’un salarié sur cinq déclare avoir suivi une formation sur l’environnement ou le développement durable au cours des trois dernières années. Dans le cadre de leur travail, 65 % d’entre eux déclarent avoir déjà entendu parler d’engagements de responsabilité d’entreprise (stable) ; 59 % considèrent que l’environnement est une priorité dans leur unité, et 38 % (en léger recul) déclarent connaître la politique environnementale de celle-ci. Les résultats du baromètre 2018 prolongent des tendances de fond observées depuis 2010 : une préoccupation très forte à l’égard du changement climatique, jugé même « très préoccupant » par 64 % des salariés (65 % en 2017 ; 45 % en 2010), et de plus en plus identifié comme la conséquence de l’activité humaine (à

78 % stable par rapport à 2017). 97 % des salariés estiment que le changement climatique est en marche, et 85 % pensent aussi que la lutte contre le changement climatique est possible (stagnation). La quasi-totalité des salariés se déclare favorable à l’utilisation des renouvelables (de 89 % pour l’éolien à 96 % pour l’hydraulique, stable), mais également au nucléaire (77 % ; stable). En hausse d’un point, ils sont 86 % à attendre des fournisseurs d’énergie qu’ils favorisent les économies d’énergie ; et 31 % à estimer que ces fournisseurs doivent aussi lutter contre la pauvreté (stable depuis cinq ans). L’économie circulaire reste une notion peu comprise par les salariés (20 %). EDF intègre au sein des dispositifs de rémunération variable trois critères de responsabilité d’entreprise dans le calcul de l’intéressement des salariés, participant à hauteur de 40 % à l’intéressement global. Pour la période 2017-2019, les critères retenus sont les suivants : Un critère social portant sur la participation à des actions de formation en ■ e-learning sur la sécurité et la santé, pour 20 % de l’intéressement global (objectif de 14 000 e-learning en 2018) ; Deux critères « Développement durable et Numérique » portant l’un sur la baisse ■ des impressions réalisées sur les imprimantes connectées au réseau (objectif de baisse de 15 % en 2018), et l’autre sur l’augmentation de l’utilisation des moyens de connexion à distance, venant en substitution des moyens de connexion physique (objectif de hausse de 15 % en 2018), portant chacun sur 10 % de l’intéressement global. Pour ce qui est des publics externes, le Groupe mesure l’évolution des perceptions sur les thèmes du développement durable via plusieurs baromètres, qui constituent un outil d’aide à la décision de ses actions de sensibilisation. Les principaux résultats 2018 révèlent que pour 57 % des Français EDF se préoccupe de l’environnement ; pour 20 % l’entreprise produit de l’énergie avec peu d’émissions de CO 2 associées (item stable par rapport à l’an dernier, le public faisant encore difficilement le lien entre production nucléaire et absence d’émission de GES) ; pour 29 % (en baisse de 3 points) l’entreprise agit en faveur de la transition écologique et propose des solutions énergétiques nouvelles. Sur la question du cap énergétique du pays, 67 % des Français font confiance à EDF pour développer significativement les énergies renouvelables (+ 4 points) et 58 % pensent que l’entreprise prépare bien l’avenir en matière énergétique (+ 4 points).

3.

Cf. section 3.1.1.2.1 « Les baromètres et les pratiques d'écoute ». (1)

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