EDF / Document d'enregistrement universel 2020

6 ÉTATS FINANCIERS

Annexe aux comptes sociaux

Amortissements et dépréciations des immobilisations Note 17 incorporelles et corporelles

Montants cumulés au 31/12/2020

Montants cumulés au 31/12/2019 Augmentations

Diminutions

(en millions d’euros)

Logiciels

1 175

283

32

1 426

Autres

130

12

2

140

Immobilisations incorporelles

1 305 7 576

295 344

34 62

1 566 7 858

Terrains et constructions

Tranches de production nucléaire * Matériel et outillage industriel hors réseau

41 534

2 895

2 271

42 158

8 997

638

327

9 308

Réseau du domaine propre

532

31

-

563

Autres immobilisations corporelles

1 133

143

124

1 152

Immobilisations corporelles du domaine propre

59 772

4 051

2 784

61 039

Terrains et constructions

6 618 1 084 1 264

146

10 13 21

6 754 1 104 1 328

Matériel et outillage industriel hors réseau

33 85

Réseau du domaine concédé Autres immobilisations corporelles

10

1

-

11

Immobilisations corporelles du domaine concédé

8 976

265

44 35

9 197

Immobilisations corporelles en cours

94

25

84

TOTAL AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS 71 886 La variation des amortissements et dépréciations sur les tranches de production nucléaire en 2020 s’explique notamment par la sortie des actifs de contrepartie * de Fessenheim liée à la mise à l’arrêt définitif de la centrale sur le 1 er semestre 2020, et par les effets du changement de taux d’actualisation réel au 31 décembre 2020 sur les dépréciations d’actifs de contrepartie et sous-jacents pour les provisions adossées à des actifs. 70 147 4 636 2 897

17.1

Test de perte de valeur des actifs

combustible fin 2022, et de la ré-estimation du coût de construction à 12,4 milliards d’euros2015, soit une augmentation de 1,5 milliard d’euros par rapport à l’estimation précédente, principalement liée aux surcoûts exceptionnels pour la réparation des soudures de traversée. Le test prend en compte l’enregistrement pour l’essentiel de ces coûts supplémentaires en charges d’exploitation. Comme au 30 juin 2020, le test de dépréciation réalisé fait ressortir une valeur recouvrable en diminution par rapport au 31 décembre 2019, mais la marge du test reste significative par rapport à la valeur à tester. Le calcul de la valeur recouvrable prend notamment en compte au-delà du contexte macroéconomique défavorable (scénarios de prix à moyen terme et long terme, CMPC), la révision des hypothèses de production d’électricité et l’augmentation du coût du grand carénage, particulièrement en lien avec la crise sanitaire, conformément aux annonces faites par EDF, et à l’inverse, les effets favorables du plan de relance sur les impôts de production. Les hypothèses structurantes du test restent en particulier la durée de vie des actifs nucléaires, le scénario de prix à long terme, ainsi que le taux d’actualisation, l’évolution des coûts et des investissements et l’hypothèse de rémunération de la capacité. Chacune de ces hypothèses clés a fait l’objet d’une analyse de sensibilité, qui ne remet pas en cause l’existence d’un excédent entre la valeur recouvrable et la valeur comptable.

La gestion intégrée et l’interdépendance des différents moyens de production (nucléaires, thermiques et hydrauliques) constitutifs du parc, indépendamment de leurs capacités techniques maximales, ont conduit EDF à le considérer sous la forme d’une seule et unique UGT. Même en l’absence d’indicateur de perte de valeur, un test est réalisé du fait de la valeur très significative de cette UGT dans les états financiers, et de son exposition importante aux prix de marché, depuis la disparition des tarifs réglementés dits « jaune » et « vert » au 1 er janvier 2016. La valeur recouvrable du parc de production est déterminée en actualisant les flux futurs de trésorerie selon la méthodologie usuelle, décrite en note 1.6, sur la durée de vie des actifs, avec un CMPC après impôt de 5,2 % au 31 décembre 2020. S’agissant des actifs nucléaires, EDF retient l’hypothèse, dans son modèle de référence, d’une durée de vie à 50 ans des centrales en exploitation en cohérence avec sa stratégie industrielle. Il tient également compte des propositions de fermeture anticipée de deux tranches nucléaires 900 MW telles qu’inscrites dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie. Le test tient compte des dernières prévisions concernant Flamanville 3 (voir note 2.2.1), c’est-à-dire du calendrier ajusté, avec une date de chargement du

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