EDF / Document d'enregistrement universel 2020

3 PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Neutralité carbone et climat

Les HFC sont utilisés comme fluides réfrigérants dans les climatisations. Les émissions se produisent au cours de fuites pendant le processus de fabrication et durant le cycle de vie. L’ensemble des métiers du groupe EDF travaillent à réduire l’impact carbone des fluides réfrigérants utilisés. Ainsi la filiale Dalkia Froid Solutions recourt, pour plus d’un tiers de son activité, à des fluides verts (CO 2 , ammoniac, R290). EDF, investisseur le plus important 3.1.1.4 dans les énergies décarbonées en Europe Parallèlement aux actions de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre de ses activités, le groupe EDF investit massivement pour préparer l’avenir et construire un avenir énergétique neutre en CO 2 . On rappelle que le mix de production d’électricité du Groupe en 2020 est composé à 76,5% de nucléaire, 9,8% d’hydraulique, 3,8% d'autres EnR, 8,4% de gaz, 1,0 % de fioul et 0,4% de charbon (1) (voir la section 1.1 "Chiffres clés"). Des investissements décarbonés à près 3.1.1.4.1 de 94 % Les investissements opérationnels bruts du groupe EDF s’élève à 16,5 milliards d’euros en 2020. Au regard de ces montants, le Groupe est de loin le principal investisseur dans la transition énergétique en Europe, représentant à lui seul plus de 25 % des investissements industriels du secteur électrique (2) . Au total, près de 94 % des investissements du groupe EDF en 2020 contribuent directement à la décarbonation de l’économie, que ce soit à travers les investissements dans des moyens de production décarbonés (renouvelables, nucléaire), le renouvellement des réseaux électriques, le déploiement de compteurs intelligents ou le développement de services énergétiques. Le doublement des capacités ENR 3.1.1.4.2 installées entre 2014 et 2030 Le groupe EDF est aujourd’hui le plus important producteur d’énergie renouvelable en Europe, avec une production en 2020 de 68,7 TWh d’électricité et de 8,6 TWh de chaleur renouvelable via l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire photovoltaïque et d’autres énergies renouvelables. Dans le cadre de sa stratégie CAP 2030, il s’est fixé l’objectif de plus que doubler sa capacité renouvelable nette installée entre 2015 et 2030, de façon à la porter à 60 GWe en 2030. En 2020, la capacité renouvelable nette installée du Groupe est de 33,3 GWe.

Pour parvenir à l’objectif, le groupe EDF s’était engagé à accélérer ses investissements dans les énergies renouvelables tant en France qu’à l’international, en allouant en moyenne plus de 2 milliards d’euros bruts par an au renouvelable sur la période 2017-2020. Le groupe EDF a été classé en 2019 parmi les dix acteurs mondiaux les plus « verts » et parmi les cinq acteurs européens les plus dynamiques en matière de développement des énergies renouvelables (3) . L’innovation au service de la transition 3.1.1.4.3 énergétique La transition énergétique passe par l’exploration de solutions innovantes et par les start-ups . C’est pourquoi EDF a lancé en 2017 la structure EDF Pulse Croissance. À la fois fonds d’investissement et incubateur de projets entrepreneuriaux, EDF Pulse Croissance explore en priorité quatre domaines stratégiques : la gestion durable des territoires ; ● les services à l’habitant (maison connectée, transformation et optimisation ● énergétique, adaptation de l’habitat pour les seniors) ; les services énergétiques décentralisées (intégrateur de systèmes décentralisés, ● production décentralisée off-grid et nano-grid , stockage) ; et la performance industrielle pour les clients entreprises (maintenance prédictive et ● détection de pannes, amélioration de processus industriels, mobilité et gestion de flottes, démantèlement nucléaire). Voir la section 1.4.6.1.3 « EDF Pulse Croissance » pour la description détaillée de ses réalisations, telles que la création de la filiale Hynamics en 2019, dédiée à la production et à la commercialisation d’hydrogène bas carbone et renouvelable par électrolyse de l’eau. La R&D au service de la transition 3.1.1.4.4 énergétique À fin 2020, la R&D d’EDF compte 1 839 collaborateurs en France issus de 30 nationalités et dispose de l’un des budgets de R&D les plus élevés parmi les grands électriciens (voir la section 3.5.2.5.8 « R&D »). Afin de pouvoir identifier les solutions avec les plus faibles empreintes environnementales, les équipes d’EDF R&D travaillent notamment sur l’analyse du cycle de vie des différentes filières de production d’électricité et d’hydrogène. Cette approche normalisée permet d’intégrer les impacts environnementaux de l’amont (extraction des matières premières, fabrication, construction des infrastructures, etc.) à l’aval (recyclage, démantèlement, gestion des déchets, etc.) et de façon multicritère, c’est-à-dire non seulement en termes d’émission de gaz à effet de serre mais aussi potentiellement vis-à-vis de l’épuisement des ressources, l’empreinte eau, la production de déchets, la protection de la biodiversité, etc. Ainsi selon le GIEC (4) , les émissions de gaz à effet de serre en approche cycle de vie associée à un kWh électrique produit par une installation nucléaire sont de 12 g/kWh, quand les filières éoliennes ( on shore ) et solaires photovoltaïques conduisent respectivement à une empreinte carbone de 11 et 44 g/kWh (voir la section 1.5 « Recherche et développement, brevets et licences »).

(1) En données consolidées. (2) 6 e baromètre financier des énergéticiens européens "Watt’s Next Conseil", septembre 2020 (wattsnext.fr/). (3) Energy Intelligence, Green utilities report , 2019 (www.energyintel.com/ |). (4) IPCC Assessment Report 5, 2014, Working Group III – Mitigation of Climate Change, Annex III, Table A.III.2 ( Emissions of selected electricity supply ), valeurs medians.

137

EDF - DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

Made with FlippingBook - Online catalogs