EDF / Document d'enregistrement universel 2020

3 PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Enjeux et engagements

Enjeux et engagements

En ligne avec sa raison d’être, sa stratégie, son modèle d’affaires et les facteurs de risques associés (1) , le chapitre 3 détaille les enjeux, engagements, politiques, actions et résultats du groupe EDF en matière de performance extra-financière.

16 sujets RSE (2) à enjeux Les sujets RSE à enjeux du groupe EDF fondent l’action que le Groupe mène en matière de performance ESG (3) . Ils sont entendus comme des sujets extra-financiers à enjeu, c’est-à-dire présentant des risques et/ou des opportunités pour le Groupe et ses parties prenantes. Pour les cartographier, EDF s’appuie depuis six ans sur une analyse de double matérialité, qui permet d’identifier, sélectionner et hiérarchiser les principaux enjeux extra-financiers, par croisement du point de vue des parties prenantes externes (clients, investisseurs, agences de notation extra-financière, pouvoirs publics, etc.), et du point de vue du Groupe (4) . Face aux évolutions de contexte, la première analyse de double matérialité réalisée en 2014 a été actualisée en 2017 et publiée en 2018. Elle a été formalisée au sein d’une matrice de matérialité, qui n’a pas vocation à recenser et hiérarchiser tous les enjeux extra-financiers, mais seulement les plus significatifs, les plus « matériels ». La matrice du Groupe a été réalisée avec l’appui d’un cabinet d’expertise et adossée aux standards internationaux sur la base d’études documentaires, d’entretiens et d’ateliers conduits auprès d’une centaine de personnes représentatives de la cartographie des parties prenantes du Groupe (5) . Le projet a été mené en trois phases : identification des enjeux, évaluation des enjeux, criblage des enjeux, validation des résultats. Les parties prenantes externes comptaient des personnalités qualifiées reconnues à l’échelle internationale aussi bien que des représentants des principales parties prenantes du Groupe (autorités, administrations, actionnaires, banques, clients, partenaires, sous-traitants, fournisseurs, ONG, etc.). À l’interne, des membres du Comité exécutif ont été associés au processus d’élaboration, ainsi que des dirigeants et managers issus des principales directions et filiales du Groupe. Les

conclusions ont été validées par le Directeur Exécutif en charge de l’Innovation, la Responsabilité d’Entreprise et la Stratégie. En 2019, le panel de parties prenantes externes d’EDF, le Conseil Développement Durable (6) , s’est réuni sur le thème de l’analyse de matérialité du Groupe et, au vu des meilleures pratiques de place, a proposé de réduire le nombre d’enjeux de 35 à 18. Le 7 mai 2020, le groupe EDF a formulé sa raison d’être, adoptée par l’Assemblée générale à 99,99 %, et portée dans les statuts de l’entreprise : « Construire un avenir énergétique neutre en CO 2 conciliant préservation de la planète, bien-être et développement grâce à l’électricité et à des solutions et services innovants ». Plus de 4 000 salariés (7) ont contribué à l’élaboration de cette raison d’être et, en accord avec le Conseil développement durable d’EDF (8) , la formalisation des sujets RSE à enjeux du Groupe a été examinée notamment au regard des risques extra-financiers de la cartographie des risques du Groupe pour passer de 18 à 16 (9) . Ces 16 sujets RSE à enjeux sont hiérarchisés et regroupés, en miroir de la raison d’être du groupe EDF, en quatre enjeux clés : neutralité carbone et climat ; ● préservation des ressources de la planète ; ● bien-être et solidarité ; ● développement responsable. ● La formalisation des sujets RSE à enjeux est cartographiée dans la matrice de matérialité du groupe EDF :

(1) Sur la raison d’être du groupe EDF : voir l’introduction de l’URD ; sur la stratégie du groupe EDF, voir la section 1.3 « Stratégie et objectifs du Groupe » ; sur le modèle d’affaires du groupe EDF : voir la section 1.1 ; sur les facteurs de risques du groupe EDF : voir le chapitre 2 « Facteurs de risques et cadre de maîtrise ». (2) Responsabilité sociétale d'entreprise. (3) Mesurer la performance ESG d’une entreprise consiste à évaluer son degré de prise en compte, dans sa stratégie et sa gestion, des impacts Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Elle se fonde sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance qui structurent l’analyse de la performance extra-financière de l’entreprise. (4) C’est pourquoi on parle parfois de « double » matérialité. L’importance croissante accordée à cette analyse est confirmée à la lecture des résultats de la consultation menéeen 2020 à l’échelle européenne auprès de 588 répondants dans le cadre du processus de révision de la directive européenne sur le reporting extra-financier (NFRD). (5) Pour une description détaillée des aspects méthodologiques de la matrice de matérialité, se reporter à la section 3.7.2.1 « Précisions sur les enjeux issus de la matrice dematérialité du groupe EDF ». (6) Voir la section 3.7.2.1 « Des panels de parties prenantes ». (7) Au travers de « Parlons énergie », voir la section 3.5.1.1 « Pratiques d’écoute et de compréhension des enjeux ». (8) Voir la section 3.7.2.1 « Des panels de parties prenantes ». (9) Voir la section 3.9.2 « Précisions sur les enjeux matériels issus de la matrice de matérialité du groupe EDF ».

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