EDF / Document d'enregistrement universel 2019

6. États financiers Comptes sociaux

Amortissements et dépréciations des immobilisations Note 17 incorporelles et corporelles

Montants cumulés au 31/12/2019

Montants cumulés au 31/12/2018 Augmentations

Diminutions

(en millions d’euros)

950 124

257

32

1 175

Logiciels

Autres

10

4

130

Immobilisations incorporelles

1 074 7 338

267 284

36 46

1 305 7 576

Terrains et constructions

Tranches de production nucléaire

40 379

2 549

1 394

41 534

Matériel et outillage industriel hors réseau

8 641

537

181

8 997

Réseau du domaine propre

502

30

-

532

Autres immobilisations corporelles

1 061

135

63

1 133

Immobilisations corporelles du domaine propre

57 921

3 535

1 684

59 772

Terrains et constructions

6 479 1 066 1 200

146

7

6 618 1 084 1 264

Matériel et outillage industriel hors réseau

31 79

13 15

Réseau du domaine concédé Autres immobilisations corporelles

10

-

-

10

Immobilisations corporelles du domaine concédé

8 755

256

35

8 976

Immobilisations corporelles en cours

177

25

108

94

TOTAL AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS

67 927

4 083

1 863

70 147

17.1

Test de perte de valeur des actifs

Le test tient compte des dernières prévisions concernant Flamanville 3 (voir note 2.1.1) c’est-à-dire du calendrier ajusté, avec une date de chargement du combustible fin 2022, et de la ré-estimation du coût de construction à 12,4 milliards d’euros 2015 , soit une augmentation de 1,5 milliard d’euros par rapport à l’estimation précédente. Le test prend en compte l’enregistrement pour l’essentiel de ces coûts supplémentaires en charges d’exploitation. Le test de dépréciation ainsi réalisé conduit à constater un excédent significatif entre la valeur recouvrable et la valeur comptable du parc de production en France. La marge du test est en augmentation par rapport à celui réalisé au 31 décembre 2018, l’augmentation des coûts et le décalage de mise en service de Flamanville 3 étant plus que compensés par des effets favorables essentiellement liés à la diminution du taux d’actualisation et à l’effet positif de sortie des flux de l’exercice 2019. Les hypothèses structurantes du test sont en particulier la durée de vie des actifs nucléaires, le scénario de prix à long terme, ainsi que le taux d’actualisation, l’évolution des coûts et des investissements et l’hypothèse de rémunération de la capacité. Chacune de ces hypothèses clés a fait l’objet d’une analyse de sensibilité, qui ne remet pas en cause l’existence d’un excédent entre la valeur recouvrable et la valeur comptable. Le test réalisé au 31 décembre 2019 intègre également en sensibilité les propositions de la fermeture anticipée de certaines tranches nucléaires telles qu’inscrites dans le projet de Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, sans modification des conclusions du test.

La gestion intégrée et l’interdépendance des différents moyens de production (nucléaires, thermiques et hydrauliques) constitutifs du parc, indépendamment de leurs capacités techniques maximales, ont conduit EDF à le considérer sous la forme d’une seule et unique UGT. Même en l’absence d’indicateur de perte de valeur, un test est réalisé du fait de la valeur très significative de cette UGT dans les états financiers, et de son exposition importante aux prix de marché, depuis la disparition des tarifs réglementés dits « jaune » et « vert » au 1 er janvier 2016. La valeur recouvrable du parc de production est déterminée en actualisant les flux futurs de trésorerie selon la méthodologie usuelle, décrite en note 1.6, sur la durée de vie des actifs, avec un CMPC après impôt de 5,1 % au 31 décembre 2019. S’agissant des actifs nucléaires, EDF retient l’hypothèse, dans son modèle de référence, d’une prolongation à 50 ans de la durée de vie des centrales en exploitation (à l’exception de Fessenheim), en cohérence avec sa stratégie industrielle. La capacité nucléaire reste par ailleurs plafonnée dans le test à 63,2 gigawatts conformément à la loi de transition énergétique. Les hypothèses de rémunération de capacité retenues pour le test sont en hausse par rapport à l’exercice précédent en cohérence avec l’analyse des fondamentaux du système retenue dans le cadre du scénario de référence. La moyenne des enchères réalisées en 2019 s’élève à 19,5 euros du kilowatt.

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