EDF / Document d'enregistrement universel 2019

6. États financiers Comptes sociaux

Impôts sur les bénéfices Note 15

15.1

Groupe fiscal

15.3

Crédit impôt compétitivité emploi

(CICE)

Depuis le 1 er janvier 1988, la société intégrante EDF et ses filiales intégrées forment entre elles un groupe soumis au régime de l’intégration fiscale prévu aux articles 223 A à 223 U du Code général des impôts. Le périmètre d’intégration de l’exercice 2019 comprend 317 filiales dont notamment : Enedis, EDF International, EDF Renouvelables et Dalkia.

Les sommes perçues en 2019 au titre du CICE 2018 (43 millions d’euros) ont été destinées au financement des efforts de la Société en matière d’investissement et de recrutement. À partir du 1 er janvier 2019, le CICE est remplacé par un allègement de cotisations patronales pérenne, ciblé sur les bas salaires, afin de renforcer l’efficacité de la mesure sur l’emploi peu qualifié.

15.2

Impôt sur les sociétés

15.4

Situation fiscale différée ou latente

La société intégrante EDF, conformément aux dispositions de l’article 223 A du Code général des impôts, s’est constituée seule redevable de l’impôt sur les sociétés et des contributions additionnelles à l’impôt sur les sociétés. La convention d’intégration fiscale liant les sociétés membres du groupe fiscal prévoit le principe de neutralité. En application de ce principe, chaque filiale verse à la société intégrante à titre de contribution au paiement de l’impôt sur les sociétés du Groupe une somme égale à l’impôt qui aurait grevé son résultat si elle avait été imposable distinctement. La convention d’intégration fiscale conclue entre EDF et les filiales membres du groupe fiscal prévoit qu’EDF restitue à ses filiales déficitaires l’économie d’impôt procurée par leurs déficits au rythme de la réalisation de leurs bénéfices futurs et en application des règles de droit commun d’utilisation des déficits. La société intégrante EDF enregistre une charge d’impôt de (605) millions d’euros au titre de l’exercice 2019 (756 millions d’euros de produit d’impôt en 2018). Cette charge se décompose comme suit : une charge de 850 millions d’euros au titre du résultat courant ■ bénéficiaire 2019 ; une charge de 197 millions d’euros au titre du résultat exceptionnel ; ■ un produit de 442 millions d’euros au titre des retraitements liés à l’intégration ■ fiscale.

La fiscalité latente et différée n’est pas traduite dans les comptes individuels. Les impôts différés traduisent l’effet des différences entre les bases comptables et les bases fiscales. Il s’agit notamment des différences temporaires constatées dans le rythme d’enregistrement des charges et produits : les impôts différés actifs traduisent des charges qui seront fiscalement ■ déductibles ultérieurement ou des reports déficitaires qui entraîneront une diminution d’assiette fiscale ; les impôts différés passifs traduisent soit des anticipations de déductions fiscales, ■ soit des produits qui seront ultérieurement taxables et qui entraîneront un accroissement de l’assiette fiscale. EDF SA intègre dans ses positions latentes et différées, les déficits générés au niveau du groupe d’intégration fiscale, en qualité de société mère de l’intégration fiscale. Les bases d’impôts différés et latents évoluent comme suit :

31/12/2019

31/12/2018

Variation

(en millions d’euros)

1. Différences temporaires générant un actif d’impôt Provisions non déductibles (1) ■

(14 704) (2 624)

(15 385) (1 067)

681

Instruments financiers et écarts de conversion ■

(1 557)

Autres ■

(595)

(404)

(191)

Total actif d’impôt – taux de droit commun

(17 923)

(16 856)

(1 067)

2. Différences temporaires générant un passif d’impôt Instruments financiers et écarts de conversion ■

2 256 2 547 4 803

3 758 2 149 5 907

(1 502)

Autres ■

398

Total passif d’impôt – taux de droit commun

(1 104)

Plus value en sursis d’imposition ■

-

- - -

-

Provisions pour dépréciation taxables au taux de 15 % ■

(15) (15)

(15) (15)

Total actif d’impôt – taux réduit

SITUATION FISCALE DIFFÉRÉE (EN BASE)

(13 135)

(10 949)

(2 186)

Créance future d’impôt au taux de droit commun (2)

3 369

3 099

270

Créance future d’impôt au taux réduit

2

-

2

Elles concernent principalement les avantages du personnel postérieurs à l’emploi. (1) Tenant compte de l’application aux différences temporaires long terme d’un taux d’impôt sur les sociétés de 25,82 %. (2)

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