EDF / Document d'enregistrement universel 2019
6. États financiers
Annexe aux comptes consolidés
32.2
Provisions nucléaires d’EDF Energy
Les conditions particulières de financement des obligations nucléaires de long terme relatives à EDF Energy se traduisent dans les comptes du groupe EDF de la manière suivante : les obligations sont présentées au passif sous forme de provisions et s’élèvent à ■ 15 282 millions d’euros au 31 décembre 2019 ; les créances représentatives des remboursements à recevoir dans le cadre des ■ accords de restructuration de la part du NLF pour les obligations non contractualisées ou celles correspondant au démantèlement, et du gouvernement britannique pour les obligations contractualisées (ou passifs historiques) sont comptabilisées à l’actif.
Ces créances sont actualisées au même taux réel que les obligations qu’elles financeront. Elles figurent à l’actif du bilan consolidé en « Actifs financiers » (voir note 39.3) et s’élèvent à 13 303 millions d’euros au 31 décembre 2019 (9 220 millions d’euros au 31 décembre 2018). Les variations des provisions pour aval du cycle, pour déconstruction et pour derniers cœurs se répartissent comme suit :
Effet de l’actualisation
Écarts de conversions
Autres mouvements*
31/12/2019
31/12/2018 Augmentations Diminutions
(en millions d’euros)
Provisions pour gestion du combustible usé Provisions pour reprise et conditionnement des déchets Provisions pour gestion à long terme des déchets radioactifs Provisions pour aval du cycle nucléaire Provisions pour déconstruction des centrales nucléaires Provisions pour derniers cœurs Provisions pour déconstruction et derniers cœurs PROVISIONS LIÉES À LA PRODUCTION NUCLÉAIRE
1 464
13
(202)
61
74
93
1 503
369
3
-
15
23
122
532
743
3
-
30
46
231
1 053
2 576
19
(202)
106
143
446
3 088
6 754 1 578
- -
(33)
280
444
2 858
10 303
-
70
88
156
1 892
8 332
-
(33)
350
532
3 014
12 195
10 908 15 283 autres mouvements comprennent la variation des passifs nucléaires ayant pour contrepartie une variation de la créance représentative des remboursements à * recevoir du Nuclear Liabilities Fund (NLF) et du gouvernement britannique. Cette variation résulte de l’effet de la baisse du taux d’actualisation à hauteur de 1 347 millions d’euros et de la révision des hypothèses de calcul des passifs nucléaires à hauteur de 1 994 millions d’euros (voir note 32.2.3). 19 (235) 456 675 3 460
32.2.1
Cadre réglementaire et contractuel
centrales existantes de EDF Energy, dans la mesure où ils excèdent les actifs du NLF ; et ii) dans la limite d’un plafond de 2 185 millions de livres sterling (valeur monétaire de décembre 2002, ajustée en conséquence), les passifs historiques connus éligibles pour le combustible usé du groupe EDF Energy (y compris les passifs relatifs à la gestion du combustible usé des centrales autres que Sizewell B et chargé en réacteur avant le 15 janvier 2005) ; EDF Energy est responsable du financement de certains passifs exclus ou non ■ éligibles (ceux définis en tant que passifs d’EDF Energy), et d’autres passifs complémentaires, qui pourraient être générés en cas d’échec par EDF Energy à atteindre les standards minimaux de performance conformément à la loi en vigueur. Les obligations d’EDF Energy à l’égard du NLF et du Secrétariat d’État sont garanties par les actifs des filiales d’EDF Energy. EDF Energy s’est également engagé à verser : des contributions annuelles pour déconstruction pour une période limitée à la ■ durée de vie des centrales à la date des Accords de restructuration ; la provision correspondante s’élève à 117 millions d’euros au 31 décembre 2019 ; 150 000 livres sterling (indexés sur l’inflation) par tonne d’uranium chargé dans ■ le réacteur de Sizewell B après la date de signature des Accords de restructuration.
Les avenants conclus suite à l’acquisition de British Energy par le groupe EDF avec le NLF, trust indépendant créé par le gouvernement britannique dans le cadre de la restructuration de British Energy, ont un impact limité sur les engagements contractuels de financement du Secrétariat d’État et du NLF à l’égard de British Energy, tels que résultant des accords conclus par British Energy le 14 janvier 2005 (les « Accords de restructuration ») dans le cadre du plan de restructuration mis en œuvre à partir de 2005 sous l’égide du gouvernement britannique dans le but de stabiliser la situation financière de British Energy. Le 1 er juillet 2011, British Energy Generation Limited s’est renommée EDF Energy Nuclear Generation Limited et s’est substitué à British Energy comme bénéficiaire de ces accords et avenants. Les termes des Accords de restructuration stipulent que : le NLF a accepté de financer, dans la limite de ses actifs : i) des passifs nucléaires ■ potentiels et/ou latents éligibles (y compris les passifs relatifs à la gestion du combustible usé de la centrale Sizewell B) ; et ii) les coûts éligibles de déconstruction relatifs aux centrales nucléaires existantes du groupe EDF Energy ; le Secrétariat d’État a accepté de financer : i) les passifs nucléaires potentiels ■ et/ou latents éligibles (y compris les passifs relatifs à la gestion du combustible usé de la centrale Sizewell B) et les coûts éligibles de déconstruction des
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