Compagnies des Alpes // Document d'enregistrement universel 2019

4 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE Enjeux environnementaux

4.3.2.1 Empreinte énergétique directe La consommation énergétique du Groupe est de 256 GWh.

Les Parcs de loisirs consomment environ 28 % de la consommation totale d’électricité du Groupe, principalement en été. De la même façon, cette consommation est dépendante du niveau d’activité, en relation avec le nombre de jours d’ouverture, la fréquentation et le développement de l’attractivité des sites (nouvelles attractions, nouveaux restaurants, création de centres aquatiques). Note : En ce qui concerne les sites où nous sommes producteurs d’énergie (électricité, chaleur), nous pouvons consommer de l’électricité achetée et également fournir de l’électricité sur le réseau national (en lieu et place d’autoconsommation). Pour avoir une vision la plus réaliste possible de notre impact, nous adoptons une vision « nette » (consommation achetée – production fournie au réseau ou à un tiers). Par exemple, en ce qui concerne le Parc du Futuroscope, nous avons déduit de la consommation achetée par le Parc, l’électricité produite dans le cadre de la cogénération et réinjectée sur le réseau électrique. Ainsi, nous comptabilisons une consommation nette. 4.3.2.1.2 Chauffage Urbain Quelques sites du Groupe ont recours à des réseaux de production de chaleur ou de froid pour un total de 1,5 GWh sur l’exercice. Ces outils offrent pour la plupart un mix énergétique intéressant et contribuent à maintenir les émissions du Groupe à un niveau bas. 4.3.2.1.3 Consommation de carburants fossiles (essence, gazole, fioul) La consommation de carburants est le deuxième poste d’énergie avec un total de 5 850 m 3 , constitué à 92 % de gazole. Le gazole est principalement utilisé pour le damage qui représente 69 % (en m 3 ) du total de la consommation de carburants du Groupe. Viennent ensuite les consommations « autres » qui concernent essentiellement les véhicules routiers (ex. : 4x4, véhicules de service) et non-routiers (ex. : motoneiges). Il n’existe pas aujourd’hui de solution alternative en termes de motorisation pour les engins de damage. En revanche, des expérimentations seront conduites dès la saison 2019/2020 sur des prototypes de motoneige électrique.

RÉPARTITION DES POSTES D’ÉNERGIES DU GROUPE (MWH)

0,6 % Chauffage/Froid Urbain (Mwh)

12,9 % Gaz (Mwh)

22,7 % Carburants fossiles (Mwh PCI)

63,8 % Électricité (Mwh)

4.3.2.1.1 Énergie électrique L’électricité est le principal vecteur énergétique du Groupe, représentant près des deux tiers (64 %) des consommations d’énergie, essentiellement liées au fonctionnement des remontées mécaniques, attractions, bâtiments, hôtels, boutiques et restaurants. La consommation totale d’électricité du Groupe (1) est évaluée à 163 GWh en 2018/2019, dont 72 % par les Domaines skiables.

RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS D’ÉLECTRICITÉ (MWH)

28 % Parcs de loisirs

72 % Domaines skiables

CONSOMMATIONS DE CARBURANTS (M 3 )

0,3 % Remontées mécaniques et attractions

4,9 % Chauffage fioul

La consommation électrique des Domaines skiables dépend de nombreux facteurs :  en ce qui concerne les remontées mécaniques : caractéristiques des installations, nombre de jours d’ouverture du domaine skiable, ouverture/fermeture de certains secteurs, fréquentation des domaines en lien avec la météorologie et, dans une moindre mesure, les facteurs climatiques comme le vent ;  la consommation représentée par la production de neige est fortement liée aux conditions météorologiques, et notamment, à l’enneigement naturel en début de saison, ainsi qu’aux évolutions de l’infrastructure de production (temps de production cumulé, types d’enneigeurs, altitude des retenues…). Sur cet exercice, pour les 5 Domaines skiables du Groupe qui produisent de la neige de culture (2) et qui distinguent la consommation électrique correspondante, la consommation électrique des remontées mécaniques représente 80 % de la consommation totale d’électricité.

3,3 % Véhicules essence

23 % Véhicules gazole

68,5 % Damage

La consommation de carburants de l’activité damage est fortement liée aux conditions météorologiques. Aussi, une neige naturellement abondante tout au long de la saison va accentuer le nombre d’heures de damage. A contrario , sur l’exercice 2018/2019, on constate une baisse du nombre d’heures de damage de manière homogène, par rapport à l’exercice 2017/2018. Depuis plusieurs années, le Groupe travaille sur l’optimisation du processus de damage, notamment en formant

(1) Exclusion des consommations de Grévin Montréal et du siège à Paris, faute de compteur électrique individualisé. (2) Exclusion de Sevabel et STGM, GMDS et STVI.

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