BPCE - Rapport sur les risques - Pilier III 2019

POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITÉ RISQUE DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE

Politique de gestion du risque de liquidité 9.2

Le risque structurel de liquidité se définit comme le risque pour dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il est le groupe de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire susceptible de se matérialiser en cas, par exemple, de retrait face à ses engagements, ou de ne pas pouvoir dénouer ou massif des dépôts de la clientèle ou de crise de confiance compenser une position en raison de la situation du marché généralisée des marchés.

Objectifs et politique

L’objectif principal du dispositif de gestion du risque de liquidité du groupe est d’être en mesure, à tout instant, de pouvoir faire face à une situation de crise de liquidité prolongée d’intensité élevée en veillant à la maîtrise des coûts, à favoriser le développement équilibré des métiers et au respect des réglementations en vigueur. Le groupe s’appuie à cette fin sur trois dispositifs : un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, • reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développement des crédits et la collecte de ressources auprès de la clientèle ;

une gestion centralisée de son refinancement visant • notamment à encadrer le recours au financement à court terme, à répartir dans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ; la constitution des réserves de liquidité. • Ces dispositifs sont complétés par un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun. L’ensemble des indicateurs et des règles permettent une mesure et une gestion consolidée du risque de liquidité.

Gestion opérationnelle

GESTION OPÉRATIONNELLE DU RISQUE DE LIQUIDITÉ

l’empreinte de marché du groupe mesure la dépendance • globale à date du groupe vis-à-vis des ressources provenant des marchés monétaires et obligataires. La contribution des établissements à cette empreinte est encadrée par un système d’enveloppes de liquidité. Ces enveloppes qui définissent la consommation de liquidité maximale de chaque entité sont revues annuellement en cohérence avec le processus budgétaire groupe ; l’impasse de liquidité, qui rapporte le montant des passifs • résiduels à celui des actifs résiduels sur un horizon de dix ans, permet d’encadrer l’échéancement des dettes moyen et long termes et d’anticiper les besoins de refinancement du groupe. Elle fait l’objet de limites au niveau du groupe et des établissements ; la mesure de la diversification des ressources qui permet au • groupe d’éviter une dépendance excessive vis-à-vis d’un prêteur ; la politique de tarification qui assure la performance de la • circulation de la liquidité. La définition de ces indicateurs et des éventuelles limites afférentes est précisée dans un référentiel de normes consolidé, qui fait l’objet d’examens et de validations auprès des instances du groupe et des établissements. GESTION CENTRALISÉE DU REFINANCEMENT La direction de la Gestion financière organise, coordonne et supervise le refinancement du Groupe BPCE sur les marchés. Le refinancement à court terme du Groupe BPCE est opéré par un pool de refinancement unique, issu de la fusion des équipes de trésorerie de BPCE et de Natixis. Cette équipe de trésorerie intégrée est en mesure de gérer plus efficacement la trésorerie du groupe notamment en période de tension sur la liquidité. L’accès au refinancement de marché à court terme se fait au

La gestion du risque de liquidité s’exerce au niveau consolidé du groupe et au niveau de chacune de ses entités. L’appréhension du risque de liquidité est différente à court, moyen et long terme : à court terme, il s’agit de mesurer la capacité de • l’établissement à résister à une crise ; à moyen terme, la liquidité est mesurée au sens du besoin de • trésorerie ; à long terme, il s’agit de surveiller le niveau de transformation • du bilan de l’établissement. BPCE a défini en conséquence un ensemble d’indicateurs et de limites : les indicateurs d’impasse à un jour et une semaine mesurent • les besoins de refinancement du groupe à un horizon très court. Ces impasses font l’objet de limites au niveau groupe et au niveau des établissements ; les scénarios de stress mesurent la capacité du groupe à faire • face à ses engagements et poursuivre son activité commerciale courante dans un contexte de crise en fonction des volumes de refinancement court terme, de l’échéancier des remboursements de dettes moyen et long termes et des réserves de liquidité. Cet ensemble comprend des indicateurs de stress test internes visant à assurer une sécurisation de la liquidité à court terme au-delà de l’horizon de temps des exigences réglementaires (un mois). Ces stress tests, assis sur des scénarios spécifiques à la banque et/ou aux marchés, sont déclinés sur plusieurs intensités afin d’estimer l’impact sur la situation de liquidité du groupe ; le coefficient emplois/ressources clientèle (CERC) est une • mesure relative de l’autonomie du groupe envers les marchés financiers ;

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RAPPORT SUR LES RISQUES PILIER III 2019 | GROUPE BPCE

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