BPCE_PILIER_III_2017_FR

2 SYNTHÈSE DES RISQUES

Principaux risques et risques émergents

Principaux risques et risques émergents 2.3

Principaux risques Risque de crédit et de contrepartie : le dispositif de suivi du risque de crédit et de contrepartie du Groupe BPCE est régulièrementrevu de façon à être en permanenceadapté à l’évolutionde la qualité des portefeuilles. Ce dispositif est principalement composé de l’appétit au risque, de limites individuelles, sectorielles et par pays, de plafonds réglementaireset internes, tant au niveau groupe qu’au niveau des établissements.Une division des risques stricte est appliquéedans un objectif de profilde risque faible. Trois nouveaux indicateurs ont été mis en place dans le cadre de l’appétit au risque du groupe en 2017 sur les concentrations par classe de risques : un pourcentage maximum d’encours notés sensibles sur les segments professionnels et entreprises ainsi qu’un pourcentagemaximumd’encours pour les expositionsrecensées dans la déclaration large exposures . En 2018 un pourcentage d’encours maximum recensés sur le secteur public français sera mis en place pour les établissementsayant des encours matériels sur cette classe d’actifs.L’objectifest, d’une part, de limiter les risques sur les encours sensiblessur les classesd’actifsconcernées,d’autrepart, de limiter les encours sur l’ensemble des plus grandes expositions de chaque établissement. Les risques sectoriels sont suivis au niveau du groupe sur l’ensemble des secteurs d’activité et notammentsur les secteurs ayant des taux de notes sensibles et de défaut les plus significatifs. Ce suivi fait l’objet de recommandations élaborées via un comité de veille sectorielle mensuel, associant les directions des risques locales et la direction des Risques, de la Conformité et des Contrôles permanents du Groupe BPCE, et validées en comité de crédit et contreparties groupe. Le Groupe BPCE dispose également d’un dispositif de limites géographiquesfondé sur les risques pays. Le risque pays du Groupe BPCE est principalement concentré sur son marché domestique, la France, et dans une moindre mesure sur l’Union européenne.Natixis, compte tenu des particularitésde son activité internationale,dispose également de limites spécifiques pour gérer son risque pays. Le groupe reste attentif aux risques sur les pays périphériqueseuropéens et aux risques géopolitiquesportés par certains pays. L’essentiel des Risques émergents Le Groupe BPCE, à l’instar des autres acteurs européens et français, doit faire face aux risques induits par son environnementet porte une attentionaccrue à l’anticipation etla maîtrise des risquesémergents. La situation internationale reste une zone d’attention malgré un raffermissement de la croissance économique mondiale et une orientation plus positive dans les pays émergents. Certaines régions restent marquées par une instabilité politique et des déséquilibres budgétaires,notammentà travers les prix des matières premièresqui se situent encore à des niveaux bas. En Europe, le Brexit ainsi que le contexte sécuritaire et migratoire, font peser des risques sur la

risques pays portés par le groupe se situe sur les classes d’actifs banques et corporate,pour lesquellesdes limites individuellesgroupe (par contrepartie ou groupes de contreparties) encadrent la quasi-totalité des expositions. En matière de risque de contrepartie,BPCE a mis en place un suivi de l’activité sur les chambres de compensation,en raison de l’obligation de compensationcentraledes dérivés over-the-counter (OTC) pouvant entrainer une concentration de l’activité sur les chambres de compensation. Aucune contrepartie n’excède les plafonds réglementaireset aucune concentration de risque anormale résultant du suivi des plafonds internes et des limites groupe, sectoriellesou par pays n’est identifiée à fin 2017. Risques de marché : le suivi et l’analysedes indicateursen risques de marché sont réalisés à différents niveaux d’agrégationdes positions, permettantun pilotage de l’expositionglobale et des consommations de risques par facteur de risque. Les indicateurs de VaR et de stress ont été maintenus à des niveaux faibles sur l’ensemble de l’année 2017 pour le groupe (VaR de 5,3 millions d’euros à fin 2017 et stress test à - 67 millions d’euros pour le scénariole plus pénalisant). Risque opérationnel : au regard des lignes de métiers exercées dans le Groupe BPCE, les principales causes de pertes opérationnellesse situent dans les catégories bâloises « fraudes », « exécution,livraison et gestion des processus » et « clients, produits et pratiques commerciales». Risques de liquidité, de taux et de change : au cours de l’année 2017, la situation de liquidité du Groupe BPCE s’est améliorée au travers d’une plus forte capacité à couvrir les situations de stress. La réserve de liquidité permet, au 31 décembre 2017, de couvrir 174 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme dumoyenlong terme (contre 158 % à fin 2016). Le Groupe BPCE a également renforcé son dispositif de pilotage du risque de taux sur le portefeuille bancaire afin d’avoir une approche multi-scénariosen vision dynamiqueplus à même de gérer ce risque. Les futures évolutions réglementaires concernant ce risque sont également en cours d’intégration au dispositif de gestion. stabilité de l’Union européenne et sur sa monnaie, constituant une source potentielle de risques pour les établissements bancaires. Le contexte actuel de taux particulièrementbas fait peser un risque sur les activités de banque commerciale,notammenten France avec une prépondérance de prêts à taux fixe, et sur les activités d’assurance vie. La digitalisationcroissantede l’économieen généralet des opérations bancaires en particulier s’accompagnede risques en hausse pour la sécurité des systèmes d’informationet les clients, la cyber-sécurité étant unezone de risque nécessitant une vigilancede plusen plusforte.

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Rapport sur les risques Pilier III 2017

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