BPCE - Document de référence 2018

GESTION DES RISQUES Synthèse des risques

établissements français (dont BPCE) à partir de données prudentielles (COREP, FINREP…) et d’éléments publics. Les exercices de stress tests FMI sont réalisés dans une approche top => down . Les établissements ne sont pas appelés à contribuer techniquement aux travaux par des reporting additionnels. Des entretiens avec les banques devraient se tenir en décembre 2018 et des missions sur site en mars 2019. Les échanges sur les livrables

se dérouleront entre mars et juillet 2019. Le rapport sera par la suite soumis à l’approbation du board du FMI, avant publication. La direction générale du Trésor est en charge de la coordination de l’exercice entre les Autorités françaises et souhaite en profiter pour promouvoir le cadre législatif et de supervision français.

6.1.4

Principaux risques et risques émergents

PRINCIPAUX RISQUES Risque de crédit et de contrepartie : le coût du risque du Groupe BPCE s’est élevé à 1,3 milliard d’euros en 2018, en baisse de 6,1 % par rapport à 2017. Le coût du risque annuel moyen (exprimé en points de base par rapport aux encours clientèle début de période) a atteint un niveau bas de 19 points de base en 2018, en baisse de 1 point de base par rapport à 2017. Risques de marché : le suivi et l’analyse des indicateurs en risques de marché sont réalisés à différents niveaux d’agrégation des positions, permettant un pilotage de l’exposition globale et des consommations de risques par facteur de risque. Les indicateurs de VaR et de stress ont été maintenus à des niveaux faibles sur l’ensemble de l’année 2018 pour le groupe (VaR de 14,2 millions d’euros à fin 2018 et stress test à - 95 millions d’euros pour le scénario le plus pénalisant). Risque opérationnel : au regard des lignes de métiers exercées dans le Groupe BPCE, les principales causes de pertes opérationnelles se situent dans la catégorie bâloise « exécution, livraison et gestion des processus » pour 51 %. Risques de liquidité, de taux et de change : au cours de l’année 2018, la situation de liquidité du Groupe BPCE s’est maintenue à un niveau élevé avec une forte capacité à couvrir les situations de stress. La réserve de liquidité permet, au 31 décembre 2018, de couvrir 160 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du moyen long terme. Le Groupe BPCE a également mené un projet concernant l’ Economic Value of Equity afin d’être en mesure d’intégrer les futures évolutions réglementaires concernant la gestion du risque de taux du portefeuille bancaire. RISQUES ÉMERGENTS Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. L’environnement bancaire et financier dans lequel le Groupe BPCE évolue l’expose à une multitude de risques et le contraint à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse. Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Facteurs de risques 6.1.5

L’environnement géopolitique international reste sous vigilance avec des zones géographiques marquées par une instabilité politique et des déséquilibres budgétaires. En Europe, la montée du populisme dans de nombreux pays, les tensions italiennes liées à la soutenabilité de sa dette ainsi que les négociations post-Brexit avec le Royaume-Uni font peser des risques sur la stabilité de l’Union européenne et sur sa monnaie, constituant une source de risques pour les expositions du groupe. Le contexte de taux particulièrement bas pèse sur la rentabilité des activités de banque commerciale, compte tenu d’une prépondérance de prêts habitat à taux fixe, et sur les activités d’assurance vie. La remontée des taux d’intérêt, déjà débutée aux États-Unis, représente un enjeu majeur pour le Groupe BPCE nécessitant une anticipation et une diversification de ses sources de financement. La digitalisation de l’économie et des opérations bancaires à l’échelle du groupe s’accompagne de cyber-risques en hausse pour les systèmes d’information et sur les clients, une vigilance accrue étant nécessaire pour anticiper et se prémunir des attaques. Le risque de mauvaise conduite ( misconduct risk ) est surveillé dans le cadre du suivi des risques opérationnels et fait l’objet de chartes de déontologie, d’un code de conduite et d’éthique groupe et de dispositifs de gestion des conflits d’intérêts aux différents niveaux du Groupe BPCE. L’environnement réglementaire constitue une autre zone de surveillance permanente, les établissements bancaires exerçant leur activité avec des exigences croissantes et une supervision des régulateurs particulièrement rapprochée. Les changements climatiques et la responsabilité sociale sont des thèmes de plus en plus présents dans la politique de gestion des risques des établissements financiers, notamment chez BPCE, mais également en terme commercial au regard des attentes fortes de la clientèle.

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RISQUES DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE Risques de défaut et de contrepartie Une augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats et sa situation financière. Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son

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Document de référence 2018

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