BPCE - Document d'enregistrement universel 2020

ÊTRE UN GROUPE RESPONSABLE DANS SES PRATIQUES INTERNES ET EXTERNES DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE

Un dialogue social soutenu au niveau du Groupe BPCE Le dialogue social au niveau du Groupe BPCE s’exerce au travers de deux instances, des commissions et un forum : le comité de groupe, instance d’information, d’échanges et de • dialogue qui s’est réuni trois fois en 2020. Les sujets abordés ont porté sur la situation économique et sur l’expertise financière et sociale du groupe préparé préalablement par les commissions économique et emploi-formation ; le comité stratégique, instance de partage sur le plan • stratégique et la vision ; un forum économique et social a été organisé fin 2020 pour • partager avec les organisations syndicales les enseignements de la crise sanitaire sur le plan sociétal et social. L’essentiel des accords collectifs signés en 2020 est issu des négociations conduites au niveau des entreprises du groupe. Ces accords couvrent les principales thématiques suivantes : égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, la négociation annuelle obligatoire, la qualité de vie au travail et notamment le télétravail, l’épargne salariale et la retraite. Le Groupe BPCE a la particularité d’animer en son sein deux branches professionnelles très actives en matière de négociation sociale et de formation professionnelle. Il convient de noter le caractère particulièrement intense et riche du dialogue social en cette année exceptionnelle au regard du contexte de la crise sanitaire et notamment sur les sujets de prévention des risques et d’accompagnement des collaborateurs. Améliorer la qualité de vie au travail En 2020, l’adhésion des entreprises à la charte Cancer@work s’est poursuivie avec 22 entreprises signataires (20 en 2019). Et trois entreprises ont obtenu le Label Cancer@Work, la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, le Crédit Foncier et la Banque Populaire Val de France. Cette initiative met en évidence leur engagement particulier dans la démarche « cancer, maladies chroniques et travail » lancée par la DRH groupe en 2016 et leur volonté marquée de mettre en place des actions concrètes pour prendre en compte le cancer et les maladies chroniques dans leur politique d’entreprise à tous les niveaux. Dans le prolongement de Cancer@work, un guide conçu par le groupe destiné aux salariés aidants a été largement diffusé par les entreprises. Il est venu appuyer les politiques déjà mises en œuvre dans onze entreprises du groupe pour accompagner les salariés aidants. L’obtention du label aidant Cap’Handéo par la Banque Palatine et la signature d’un accord collectif relatif aux salariés aidants par BPCE Infogérance & Technologies soulignent la qualité des dispositifs et l’importance attachée à ce sujet au sein du groupe.

Prévenir les risques professionnels Afin d’assurer la sécurité, de prévenir et protéger la santé des salariés, chaque entreprise organise l’évaluation des risques professionnels, cible les actions de prévention adaptées et les solutions à apporter face à des risques déterminés. Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) inventorie et hiérarchise les risques présents et constitue ainsi un outil déterminant dans la prévention des risques professionnels. Son accessibilité à tous et sa mise à jour, dès lors d’un événement ou d’une modification significative des conditions de santé et de sécurité ou des conditions de travail (transformation humaine, technique ou organisationnelle) est un gage d’efficacité de la prévention des risques. Chaque entreprise doit donc mener une analyse globale de l’ensemble des risques auxquels sont exposés les salariés. Ce diagnostic permet de planifier et mettre en œuvre les actions de prévention formalisées dans le Plan Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT). Soucieux d’ancrer une culture de prévention pour faire face aux évolutions réglementaires et sociétales, au niveau du groupe et de chaque entreprise, il est mis en place par le groupe : des synergies Prévention, Qualité de Vie au Travail, Sécurité et • Santé au travail qui constituent un acte responsable porteur de progrès et concourent à la performance globale du Groupe BPCE ; l’harmonisation et la centralisation des outils de prévention ; • ainsi que le pilotage d’indicateurs de prévention. • Au sein du groupe toutes les entreprises sont dotées d’un CSE et d’une Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) dont l’une des missions porte sur la protection de la santé et de la sécurité des collaborateurs. Chaque CSE veille à l’amélioration de la sécurité et des conditions de travail ainsi qu’au respect des prescriptions législatives et réglementaires en la matière. Les politiques et les budgets associés afférents aux conditions d’hygiène et de sécurité relèvent de chacune des entreprises et des CSE. 2020 est une année record en ce qui concerne la baisse de la sinistralité selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Pour le Groupe BPCE, nous constatons une forte amélioration du nombre de déclaration d’accident de travail. Dans le contexte de crise sanitaire, les efforts d’adaptation technologique et d’organisation en faveur du travail à distance ont largement contribué à ce résultat.

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NOMBRE D’ARRÊTS POUR ACCIDENTS DE TRAVAIL/TRAJETS

2020

2019

2018

Femme Homme

Total

Femme Homme

Total

Femme Homme

Total

Non cadre

351 147 498

125

476 234 710

585 247 832

169 143 312

754 390

606 194 800

174 115 289

780 309

Cadre

87

TOTAL

212

1 144

1 089

Événements d’absence pour accidents du travail/trajet des CDI et CDD sur l’année.

L’absentéisme L’absentéisme est une véritable préoccupation du groupe et des entreprises. Ainsi, le groupe met à disposition des entreprises, un tableau de bord dynamique leur permettant de suivre les données de l’absentéisme et de piloter les politiques mises en œuvre. La dernière valorisation du taux d’absentéisme global (incluant la maternité/paternité, la maladie, les évènements familiaux et autres absences) au sein du groupe reste proche de 9 % dont 1,4 % lié aux absences relatives à la pandémie de « Covid-19 ».

Compte tenu du fait que le taux d’absentéisme intègre les congés de maternité, dans un groupe dont l’effectif est majoritairement féminin, il est logique que le taux d’absentéisme des femmes soit supérieur à celui des hommes. Le groupe n’a pas la possibilité de distinguer les jours d’absence liés spécifiquement à des cas de maladie professionnelle, qui restent très marginaux dans le secteur bancaire.

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