Altamir - Document de référence 2018

ENTRETIEN AVEC MAURICE TCHENIO, PRÉSIDENT DE LA GÉRANCE

57 % la part du portefeuille international en prix de revient résiduel fin 2018, contre 18 % fin 2011

46 % la part du portefeuille dans les TMT et le digital, en juste valeur au 31 décembre 2018, contre 28 % fin 2011

par les équipes d’Apax en France. Je veux aussi renforcer notre exposition sur l’Asie, ce qui se traduira probablement par des investissements dans des fonds hors du giron Apax. Enfin, je souhaite qu’Altamir puisse conserver certains de ses investissements plus longtemps pour en optimiser la valeur. Nous pouvons pour cela aller au-delà de l’horizon d’investissement classique de cinq ans en augmentant la part des investissements réalisés en direct. J’ai clairement indiqué ces orientations stratégiques au moment de l’offre publique d’achat. Les investisseurs qui ne les approuvaient pas ont alors eu la possibilité de se désengager. En outre, avec une offre présentant une décote de 20 % sur l’ANR, contre les 30à40%constatés au cours des dix dernières années, j’ai voulumontrer que j’ai confiance dans notre niveau de valorisation actuel et futur. Jeme suis engagé àmaintenir un niveau de flottant d’aumoins 35 %. Nous disposons donc encore d’un nombre considérable d’actions négociables et leur valeur va croître à mesure qu’augmentera la valeur d’Altamir. Pour la liquidité, il faut prendre en compte deux éléments, qui concernent toutes les sociétés de Private Equity cotées : l’effet de la liquidité sur la décote de l’ANR et la capacité des investisseurs à pouvoir acheter ou vendre des titres Altamir sur le marché. Nous travaillons actuellement sur ces questions. Concernant le trading, nous sommes capables de trouver des titres à l’achat ouà la ventepour les investisseurs désirant investir dansAltamir ou au contraire céder leurs titres. Je réfléchis parallèlement à un Quelles sont les répercussions de la réduction du flottant sur la liquidité d’Altamir ?

dispositif qui réduirait fortement les fluctuations de la décote, ce qui permettrait aux investisseurs de se concentrer sur la croissance de notre actif sans se préoccuper de la décote. Et bien sûr, nous conservons notre politique des dividendes. Au vu de ce qui s’est passé depuis le début de l’année, comment s’annonce 2019 ? Nous sommes très satisfaits de la façon dont l’année a commencé. Nous avons réalisé trois cessions complètes, toutes à des multiples représentant plus de trois fois notre investissement. La plus significative pour Altamir est la cession du leader de l’enseignement supérieur INSEEC U, qui était détenu par le fonds Apax France VIII. Les deux autres sociétés étaient dans le giron du fonds Apax VIII LP : le courtier en assurance Assured Partners et le fournisseur de logiciels de comptabilité Exact Software. Avec la dividend recap que nous avons effectuée dans le groupe de télécommunications Marlink, nous avons dégagé près de 184M€ de produits de cession et revenus aupremier trimestre, soit davantage que sur l’ensemble de l’année 2018. Pour l’ensemble de l’année, nous tablons sur un montant de 250M€, qui constituera un record. Côté acquisitions, nous prévoyons de réaliser cinq à six nouveaux investissements, pour un total de 100M€, et l’objectif de croissance organique de l’EBITDA de notre portefeuille est de 7 %. Nous sommes toujours pleinement investis et avons l’intention de le rester. Nous étions en situationde trésorerienettenégative à la finde l’année 2018, mais cette situation va s’inverser et nous devrions être en positif jusqu’à la fin de l’année 2019.

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ALTAMIR 2018

Document de référence

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