AFD - Document d'enregistrement universel 2019

PRÉSENTATION DE L’AFD

Activités du groupe Agence Française de Développement en 2019

5 % Agriculture et sécurité alimentaire

1

17 % Autres et multisecteurs

9 % Eau et assainissement 7 % Education et formation

17 % Secteur productif

professionnelle 8 %

Environnement et ressources naturelles

3 % Santé et lutte contre le Sida

34 % Infrastructures et développement urbain

En Ǿ 2019, le secteur infrastructures et développement urbain continue de représenter un tiers des engagements de l’AFD dans les États Étrangers, avec un total en légère hausse, s’élevant à 3,4 Ǿ Mds€ (contre 2,8 Ǿ Mds€ en Ǿ 2018). Ces engagements recouvrent trois secteurs Ǿ : le transport, l’énergie et le développement urbain. L’activité transport présente un profil assez contrasté du point de vuegéographique. Le tiersdesnouveaux engagements2019sont situés sur le continent africain, avec notamment le financement du BRT (Bus Rapid Transit) d’Abidjan, projet emblématique en cofinancement avec la Banque Mondiale Ǿ ; le reste est réparti entre Orients et « Ǿ Trois Océans Ǿ », l’Amérique latine étant absente du fait d’un contexte politique incertain (élections dans de nombreux pays). La mobilité urbaine représente 60 Ǿ % des engagements – on y retrouve le financement d’infrastructures de transport collectif capacitaire (métro de Surat en Inde, BRT d’Abidjan, BRT de Karachi), mais aussi un prêt de politique publique ambitieux en République Dominicaine, aux côtés de la Banque Interaméricaine de Développement, qui Ǿ traduit un positionnement renforcé sur les politiques publiques. La Ǿ moitié de ces engagements 2019 présentent un co-bénéfice climat, essentiellement de l’atténuation. Par ailleurs, une facilité « Ǿ qualité de l’air Ǿ » a été approuvée, nous permettant d’intervenir sur ce sujet transversal d’importance croissante, en partenariat avec des acteurs français comme AirParif ou internationaux comme la coalition de villes C40 et la coopération allemande Ǿ (GiZ). En Ǿ 2019, l’activité développement urbain est largement concentrée sur le continent africain, avec notamment le financement d’un programme d’appui à l’amélioration de la performance des communes marocaines (en cofinancement avec la Banque mondiale), le financement de la construction et réhabilitation des marchés de Bouaké et Youpougon en Côte d’Ivoire, le financement du projet de réhabilitation des quartiers précaires de la cité lacustre de Ganvié au Bénin, le financement d’un projet d’éclairage public de la ville de Kampala en Ouganda ou encore le financement d’un projet d’amélioration de la gestion des déchets au Sénégal (en Ǿ cofinancement avec la Banque mondiale). En Amérique

latine, l’AFD a notamment octroyé le financement du projet de réhabilitation et d’adaptation au changement climatique du quartier précaire de Caximba auprès de la municipalité brésilienne de Curitiba et le programme Casa para todos en faveur du logement social en Équateur (en cofinancement avec la Banque interaméricaine de développement). Dans la région Orients, l’AFD a octroyé le financement de plusieurs projets et programmes dont le projet d’aménagement et de mise en valeur du grand site archéologique et naturel de Fengxiang en Chine et un programme multibailleurs de renforcement des capacités et de financement des infrastructures des municipalités palestiniennes. Enfin, Ǿ dans la zone Trois Océans, l’AFD a financé le premier prêt de contingence en cas de catastrophe naturelle à Madagascar (en cofinancement avec la Banque mondiale). Le secteur productif constitue cette année le deuxième secteur d’intervention de l’AFD avec 17 Ǿ % des engagements (1,6 Ǿ Md€) et reste stable par rapport l’année précédente. Le secteur eau et assainissement concentre 9 Ǿ % des engagements de l’année, soit 0,91 Ǿ Md€ contre 0,89 Ǿ Md€ l’année dernière. En Ǿ 2019, les interventions de l’AFD ont contribué à Ǿ : i) l’amélioration de la gouvernance sectorielle et au renforcement de capacités. Ainsi, l’AFD a octroyé un prêt de politique publique (PrPP) de 150 Ǿ M€ en Jordanie portant les objectifs d’optimiser la gestion financière du secteur, de renforcer les performances techniques des opérateurs, d’encourager les stratégies de gestion des ressources en eau, et de genre Ǿ ; ii) la lutte contre le dérèglement climatique, en matière à la fois d’adaptation et d’atténuation. Un prêt de 28 Ǿ M€ pour le renforcement des services météorologiques ivoiriens a par exemple été approuvé, qui permettrait d’améliorer la résilience de la population et de l’économie ivoiriennes aux évènements météorologiques et climatiques. Le montant total des dons est historiquement élevé pour ce secteur en Ǿ 2019 Ǿ : les subventions de l’État français avoisinent les 150 Ǿ M€. Plusieurs opérations y concernent des zones particulièrement fragiles au Sahel (Burkina Faso, Mali,

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2019

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