TELEPERFORMANCE_DOCUMENT_REFERENCE_2017

COMPTES CONSOLIDÉS

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7.6 Notes annexes aux états financiers consolidés

NOTE D.5 Tests de sensibilité Afin de déterminer les UGT sensibles, le groupe simule la dégradation de la valeur recouvrable de toutes les UGT via une hausse du taux d’actualisation ou une baisse du taux d’EBITA de 200bpoints de base en valeur terminale. Dès lors qu’une UGT ne passe pas ce premier filtre, il est procédé à des analyses de sensibilité complémentaires aux variations d’hypothèses opérationnelles clés telles que la croissance du chiffre d’affaires. Fin 2017, les goodwill des UGT Europe centrale et FSM ont fait l’objet d’une dépréciation. Ces UGT sont les seules qui, au 31bdécembre 2017, ont été identifiées comme sensibles. La valeur nette de leur goodwill, à cette date, est de respectivement 49bmillions d’euros et 30bmillions d’euros. Comme indiqué en notebD.3b Détermination de la valeur recouvrable des UGT , les hypothèses retenues dans le cadre des tests de dépréciation de ces UGT sont sur un horizon de 3bans. Ainsi, le taux de rentabilité retenu en valeur terminale équivaut à un ROCE

largement inférieur au taux d’actualisation (WACC) et il est donc peu probable que ce taux puisse se dégrader sans que cela soit compensé par une diminution du WACC et ce, sur un horizon infini. Aussi l’hypothèse opérationnelle qui apparaît pertinente pour la réalisation des tests de sensibilité est celle de la croissance du chiffre d’affaires. Le tableau ci-après résume l’impact d’une réduction de 100bet 200bpoints de base du taux de croissance du chiffre d’affaires sur les trois années projetées, sachant que le taux de croissance retenu pour le calcul de la valeur terminale correspond au taux d’inflation soit 2b%. Les chiffres indiqués représentent l’écart entre la valeur recouvrable et la valeur comptable de l’UGT. Un chiffre négatif indique une dépréciation potentielle.

Test de sensibilité UGT Europe centrale

-b100bpt

-b200bpt

-b3 -b2

-b5 -b5

UGT FSM

E. Impôts sur les résultats

NOTE E.1

Charge d’impôt

La charge d’impôt présentée au compte de résultat comprend tant les impôts exigibles que les impôts différés sauf si ceux- ci se rattachent à des éléments comptabilisés directement en capitaux propresb; dans ce cas ils sont comptabilisés directement en capitaux propres. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ainsi que certains impôts à l’étranger tel que l’IRAP italien entrent dans le champ d’application de la norme IASb12bet sont donc comptabilisés en charges d’impôt.

Ainsi, l’impôt exigible comprendb:

■ le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable d’une période (déterminé en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture)b; ■ tout ajustement du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précédentesb;

la CVAE, l’IRAP…

■

En 2017, le groupe a constaté un produit d’impôt de 9,3bmillions d’euros contre une charge de 82,8bmillions d’euros en 2016. Ceci est principalement dû à l’impact de la réforme fiscale américaine sur les impôts différés passifs comme détaillé dans le tableau suivant. b 2017 2016 Résultat net consolidé 314 217 Charge d’impôt courant 160 97 Charge (produit) d’impôt différé -b169 -b14 Résultat avant impôt 305 300 Taux d’impôt en vigueur en France 34,43b% 34,43b% Charge d’impôt théorique -b105 -b103 CVAE -b2 -b2 IRES/IRAP -b1 -b1 Taxe sur les dividendes 3 -b2 Différentiel de taux 25 24 Impôt US sur les résultats non distribués -b15 b Impact du changement de taux US 147 b Impact des pertes de valeur des goodwill -b23 b Autres différences permanentes et divers -b17 -b1 Actifs d’impôt différé non reconnus -b3 2 TOTAL 9 -b83

Teleperformance bb - bb Document de référencebb 2017 188