RUBIS - Document d'enregistrement universel 2019

4 RSE ET PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE - Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé

4.2.2.2 REJETS DANS L’AIR DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE

Réduction des consommations d’énergie dans les terminaux de stockage

d’emplissage de bouteilles et de camions et lors des dégazages des bouteilles imposés pour leur inspection technique. D’autres COV sont constitués de solvants contenus dans les peintures utilisées pour les bouteilles. Pour la distribution de carburants, les installations de stockage et de distribution génèrent des rejets de COV pour les essences, qui restent particulièrement limités, grâce aux mesures prises en matière de collecte des vapeurs d’essence détaillées ci-après. L’activité de distribution n’est en outre majoritairement pas émettrice de NO X . Mesures de limitation Dans les stations-service, les vapeurs émises lors des réceptions et des livraisons aux clients sont progressivement récupérées, notamment sur le territoire français où la réglementation l’impose depuis plusieurs années.

La consommation énergétique des terminaux de stockage résultant de la même source que celle génératrice de CO 2 (les pompes et chaudières), les actions menées par Rubis Terminal afin de réduire l’énergie consommée sur ses sites, tant au niveau des systèmes de chauffe existants que pour les nouveaux, sont décrites ci-après (section 4.2.2.3).

Les activités de Rubis Énergie ne s’inscrivent pas, à l’exception du raffinage dans les Antilles françaises, dans un processus de transformation industrielle. Les sites de stockage de Rubis Terminal, du fait de leur taille, constituent l’autre poste significatif de polluants atmosphériques au sein du Groupe. Rubis s’attache à mettre en œuvre une politique permettant de limiter ces émissions. À cet effet, le Groupe évalue progressivement les différentes sources de ses émissions de polluants atmosphériques. Le bilan des émissions de CO 2 du Groupe (Bilan Carbone ® ) est quant à lui publié dans la section 4.2.2.3 relative au changement climatique. L’ac tivité de stockage émet des COV (composés organiques volatils) en surface des volumes de produits stockés qui, suivant leurs propriétés physico-chimiques, peuvent se vaporiser selon les conditions de stockage et de manipulation. Mesures de limitation Collecte de vapeurs d’essences dans les terminaux de stockage français de Rubis Terminal et certaines installations françaises de Rubis Énergie (raffinage et certains dépôts) Ces vapeurs sont récupérées lors du déchar- gement des camions-citernes et envoyées vers des unités de récupération des vapeurs (URV) qui les condensent en essence liquide avant de les réinjecter dans les réservoirs de stockage. En complément, les bacs de stockage d’essence sont équipés d’écrans flottants et les chargements sont effectués au travers de postes de chargement « en source » permettant de réduire au maximum les rejets de COV dans l’atmosphère. Les quelques installations de Rubis Énergie ne disposant pas encore de ces technologies en seront prochainement équipées. Collecte et traitement des COV dans les dépôts chimiques d’Anvers et Rotterdam Ces deux sites ont été conçus, dès leur création, pour collecter et traiter la totalité des volumes de vapeurs contenant les COV se trouvant au-dessus du liquide et repoussés hors des réservoirs du site ou du navire lors des transferts. ACTIVITÉ DE STOCKAGE Risques

ACTIVITÉ DE DISTRIBUTION Risques

L’activité de distribution de produits pétroliers génère quelques rejets de COV, mais ces émissions restent relativement faibles. En effet, pour la distribution de GPL, les rejets de COV sont générés par les connexions/déconnexions des opérations

COMPRENDRE CE QUE SONT LES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES ET LES GAZ À EFFET DE SERRE Les activités humaines (transport, habitat, industrie, agriculture) sont sources d’émissions de gaz à effet de serre et de pollution atmosphérique. S’ils sont étroitement liés et que certaines mesures visent donc à réduire à la fois les polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre (par exemple : l’amélioration de l’efficacité des systèmes de chauffe des sites de stockage ou l‘optimisation des trajets des camions de livraison), ils ne doivent pas être confondus . • Les polluants atmosphériques, composés de gaz toxiques ou de particules nocives, ont un effet direct et généralement local sur la santé et l’environnement lorsqu’ils dépassent certains seuils . Outre les activités humaines, ils peuvent aussi provenir de sources naturelles telles que les volcans (dioxyde de soufre). Du fait de leurs impacts négatifs, les rejets de ces polluants atmosphériques résultant des activités humaines sont encadrés et surveillés. Les émissions de polluants atmosphériques faisant l’objet de mesures dans les activités de stockage et de support et services de Rubis portent sur : > le monoxyde d’azote ( NO X ), se formant notamment lors des processus de combustion des énergies fossiles ; > le dioxyde de soufre ( SO 2 ), provenant de nombreux procédés industriels ainsi que de la consommation des combustibles fossiles contenant du soufre ; > les composés organiques volatiles ( COV ) dont le benzène que l’on trouve notamment dans les peintures ou les carburants. • Les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère et ont un rôle essentiel pour réguler et maintenir la température moyenne sur la terre (effet de serre naturel). Contrairement aux polluants atmosphériques, les gaz à effet de serre ont peu d’effets directs sur la santé. En revanche, l’excédent de ces gaz à effet de serre libérés par les activités humaines est en grande partie responsable du réchauffement climatique (on parle d’effet de serre additionnel). Dans ses activités, le gaz à effet de serre émis par Rubis est le dioxyde de carbone (CO 2 ), qui fait donc l’objet d’une évaluation (Bilan Carbone ® ) et de mesures de réduction (cf. section 4.2.2.3).

Document d’enregistrement universel Rubis 2019 i 89

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