LEGRAND_DOCUMENT_REFERENCE_2017

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE (RSE)

Focus : Prise en compte d’un prix interne du carbone Legrand signataire du manifeste pour le climat Legrand s’est investi dans le sommet de Paris sur le climat (COP21), en signant notamment le manifeste pour le climat et fait ainsi partie des 39 grandes entreprises françaises qui se sont engagées résolument à lutter contre le changement climatique et contribuer à limiter à 2 °C le réchauffement de notre planète. Le Groupe avait également signé la charte des engagements « Business for COP21 » et ses initiatives sont référencées sur le site officiel « International Climate Action » des Nations Unies. En 2017, le French Climate Business Pledge démontre l’engagement continu des entreprises françaises à contribuer à faire émerger les solutions bas carbone de demain deux ans après l’accord de Paris, et ainsi insister sur le sérieux du suivi de la déclaration de 2015. Pour réaffirmer son rôle moteur et son leadership dans le combat pour un monde plus durable, Legrand prend en compte progressivement depuis début 2016 le prix de la tonne du dioxyde de carbone dans ses réflexions opérationnelles, et en particulier, ses processus de décision d’investissement. Changement climatique et stratégie d’atténuation Le changement climatique se traduit par la matérialisation de nouvelles sources de risques pour les entreprises : dommages sur ses installations physiques, interruption des opérations, risques financiers, en lien avec l’augmentation des coûts d’assurance par exemple, impact sur les populations et donc sur les salariés de l’entreprise. Face à ces nouveaux facteurs de risque, le Groupe a dressé au cours de l’année 2015, une cartographie de vulnérabilité de ses sites vis-à-vis des conséquences physiques liées aux phénomènes climatiques extrêmes, et qui pourraient en affecter la continuité d’activité. La méthodologie utilisée s’appuie sur les notations des sites élaborées par les assureurs du Groupe en termes d’exposition aux risques de catastrophes naturelles. Cette cartographie a été réalisée sur les 126 sites principaux régulièrement visités par les assureurs sur un total de 153 sites. À noter que les 27 sites non considérés dans cette revue correspondent majoritairement à des sites de très petites tailles ou à des sites inoccupés ou en sommeil, jugés non critiques pour le Groupe. Concernant le risque d’inondation et de submersion, 77 % des sites visités ne présentent aucun risque ou un niveau de risque jugé non significatif. 23 %, soit 29 sites, présentent un niveau de risque inférieur ou égal à 1 % ( i.e. probabilité inférieure à 1 % pour que ce type d’événement se présente au titre d’une année donnée). Ces sites sont majoritairement en France, en Italie, en Inde et aux États-Unis. Concernant le risque de tempête et de vents violents (y compris chutes de neige extrêmes) : 8 %, soit 10 sites, pourraient être potentiellement concernés par ce type de phénomènes, avec toutefois des probabilités de survenance qui restent très faibles (moins de 0,5 % par an). Les sites concernés se trouvent majoritairement en Inde et aux États-Unis. Les autres sites du Groupe ne sont pas exposés à ce type de phénomènes.

Ces analyses viennent compléter la cartographie des sites du Groupe en matière de stress hydrique, indiquant que près de 80 % des consommations d’eau du Groupe se font sur des sites industriels localisés sur des zones à exploitation d’eau faible ou modérée (pour plus d’informations sur ce sujet, le lecteur est invité à se reporter au chapitre 4.5.1.2. du présent document de référence). Ces analyses, qui seront progressivement approfondies et régulièrement actualisées, permettront de cibler les sites du Groupe exposés et donc de piloter des plans d’actions visant à limiter les conséquences, à long terme, du changement climatique. Pour plus d’informations concernant les risques du Groupe, le lecteur est invité à se reporter au chapitre 3 du présent document de référence. R 4.5.1.4 UTILISATION DES SOLS ET PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ Legrand n’exploite pas directement les sols ni la biodiversité dans le cadre de ses activités. Les sites de fabrication du Groupe sont très majoritairement localisés au sein de zones d’activités ou de zones industrielles réglementées spécifiquement. Par ailleurs le Groupe considère que l’attention portée à la réduction de la consommation d’eau, singulièrement dans les zones soumises à restriction hydrique, participe à la limitation de la pression humaine sur les ecosystèmes Enfin, la nature manufacturière des activités du Groupe peut permettre une configuration des sites en étages, limitant ainsi l’empreinte au sol de ces mêmes sites. D’autre part, Legrand considère le concept de biodiversité grise. Par analogie avec l’énergie grise, la biodiversité grise se comprend comme le cumul des impacts sur les écosystèmes et la biodiversité pour l’ensemble du cycle de vie d’un matériau ou d’un produit (équipement, énergie) : l’extraction des matières premières, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’utilisation et la fin de vie. Chacune de ces étapes génère des impacts plus ou moins significatifs sur le vivant (destruction d’espèces ou d’habitats, consommation de ressources naturelles, pollutions diverses, émissions de GES…). L’évaluation de la biodiversité grise peut s’appuyer sur les PEP (Profils Environnementaux Produits) dont les nombreux indicateurs d’impact (indicateurs intermédiaires), tels que la toxicité de l’air, toxicité de l’eau ou l’eutrophisation, permettent d’estimer l’atteinte potentielle à la diversité des écosystèmes (indicateurs de dommages). Le Groupe dispose ainsi d’une base de départ relativement large pour une évaluation indirecte de son empreinte sur la biodiversité. Pour plus d’informations sur les PEP, le lecteur est invité à se reporter au chapitre 4.2.1.3. du présent document de référence. Pour plus d’informations concernant nos actions pour l’environnement, se référer au site www.legrand.com .

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017 - LEGRAND

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