LEGRAND_DOCUMENT_REFERENCE_2017

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RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE L’ENTREPRISE (RSE)

Limiter notre impact sur l’environnement

W les émissions du scope 2 : ce sont les émissions indirectes de gaz à effet de serre liées aux consommations d’électricité et de chaleur, majoritairement pour les procédés industriels et marginalement par le chauffage et l’éclairage des bâtiments. La spécificité du contenu Carbone de l’électricité de chaque pays est prise en compte (1) . Au total les émissions des scopes 1 et 2 correspondent à 178 000 tonnes en 2017 contre 179 000 tonnes en 2016. Cette légère décroissance signifie que les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) directement maîtrisées par le Groupe se stabilisent dans un contexte de croissance élevée. Ce total comprend les émissions de GES liées aux véhicules de la force commerciale et aux fuites estimées des fluides frigorigènes utilisés dans les systèmes de refroidissement et de climatisation. Il est important de noter que l’extrapolation menée à partir des sites intégrés au reporting environnemental pour estimer les émissions de GES des sites administratifs (bureaux et agences commerciales notamment) permet de couvrir la totalité des émissions de GES du Groupe. En ce qui concerne le scope 3, les postes suivants ont été évalués (classés par pourcentage d’émissions décroissant) : matières premières (44,6 %), biens et services achetés (33,4 %), logistique (13,3 %), fin de vie des produits (3,21 %), investissements (2,81 %), trajets domicile travail (1,54 %), pertes amont pour la production et le transport des combustibles et pertes en ligne pour l’électricité, voyages d’affaires et déchets (2) (1,15 %). Il est utile de préciser que le poste « utilisation des produits vendus », n’est pas pris en compte à ce stade. En effet, seule une petite partie des offres Legrand – les produits actifs – assure une fonction en propre, comme l’éclairage de sécurité, la sonorisation, le contrôle d’accès, etc. Les autres produits sont passifs, au sens où ils participent à la mise à disposition de l’électricité consommée par des produits assurant des fonctions comme par exemple l’éclairage, le chauffage, ou encore des enveloppes et accessoires dont le fonctionnement ne dépend pas de l’électricité. Les travaux en cours ont pour objet d’identifier les produits actifs et de caractériser les émissions GES correspondantes. Au total, en 2017, les émissions du scope 3 atteignent 1,918million de tonnes équivalent CO 2 et sont donc largement supérieures aux émissions des scopes 1 et 2. Concernant les émissions de CO 2 liées au transport des produits du Groupe, et plus spécifiquement celles liées aux transports organisés en sortie des unités du Groupe (transports internes au Groupe et transports de distribution vers les clients tiers), celles-ci passent de 98,2 ktonnes en 2016 à 99,8 ktonnes en 2017. Cette variation correspond à une baisse de 1,4 % à chiffre d’affaires constant, confirmant la tendance de réduction de ces émissions déjà constatée les années antérieures. Focus : Legrand réaffirme sa volonté de réduire son empreinte énergétique Legrand adhère à deux initiatives internationales de lutte contre le réchauffement climatique : l’initiative « Science Based Target », qui

appellelesentreprisesàs’engagersurdesobjectifsderéductiondes émissions de CO 2 , et la « Global Alliance for Energy Productivity », alliance internationale visant à améliorer l’efficacité énergétique. Ces deux initiatives renforcent l’engagement historique de Legrand à limiter l’impact de ses activités sur l’environnement. En adhérant au programme « Science Based Target » (porté par la WWF, le Pacte Mondial des Nations Unies, le World Resources Institute et le CDP), Legrand va encore plus loin. Car pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés maximum, le programme appelle les entreprises mondiales à s’engager publiquement sur des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre conformes. Les objectifs de réduction et les actions associées sont en cours de validation par l’initiative « Science Based Target ». Le Groupe cherche en permanence à : W simplifier ses flux logistiques afin de diminuer les distances parcourues par les produits et composants entre les sites de production et de stockage des zones de vente ; le « coût global », prenant en compte des critères environnementaux, est analysé ; W regrouper les étapes de fabrication en unmême lieu permettant de limiter les transports entre sites. En complément, des actions d’optimisation logistique sont systématiquement encouragées, telles que : W l’optimisation du chargement des camions au départ du centre de distribution international du Groupe vers les principales filiales ; W l’augmentation de la proportion demarchandises expédiées par transport maritime, notamment entre la France et la Turquie ; W l’utilisation du mode ferroviaire, notamment entre la région parisienne et l’Italie (Milan) et entre Antibes et Paris ; W l’utilisation du mode fluvial entre le port du Havre et la région parisienne, notamment pour approvisionner le Centre de Distribution International du Groupe ; W l’utilisation, autant que possible, du même moyen de transport pour les réceptions et expéditions réalisées par le Centre de Distribution International du Groupe (réduction des trajets réalisés à vide) ; W un recours au fret aérien limité. La méthodologie employée par le Groupe pour cartographier ses flux logistiques assure une couverture de plus de 95 % de son chiffre d’affaires. Les résultats de ces calculs complets confirment que le Groupe en tant qu’industrie de transformation des matériaux et d’assemblage ne présente pas, de par ses propres activités, une forte intensité Carbone. L’analyse des contributions démontre que par ordre décroissant ce sont les postes relatifs aux matières premières, aux biens et services achetés, à la logistique et la consommation des sites industriels qui sont majoritairement à l’origine, de manière directe ou indirecte, des gaz à effet de serre.

(1) Hors ces facteurs d’émission spécifiques, les facteurs d’émission pris en compte sont ceux de l’ADEME pour la France métropolitaine. (2) Pour les émissions liées aux traitements des déchets, Legrand retient le facteur d’émission des ordures ménagères pour les déchets non dangereux et le facteur d’émission de l’incinération pour les déchets dangereux.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017 - LEGRAND

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