Hermès - Document de référence 2016
RESPONSABILITÉ SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE
PARTIES PRENANTES ET ANCRAGE TERRITORIAL
sonnes dans le besoin. La filiale a poursuivi son appui à l’association « LunchClub », par des donations et la contributiondes collaborateurs à ce restaurant pour personnes en difficulté ; s en Inde, la filiale Hermès a choisi en 2016 de donner 2 % de son bénéfice (requis par la loi indienne) à l’association « News ». Il s’agit d’une association pour la sauvegarde de la nature, de l’environne- ment, de la faune et de la flore. Cette contribution doit soutenir des projets de développement en aquaculture / pisciculture dans des villages Sundarbans dans le golfe du Bengale ; s certaines initiatives sont suivies par plusieurs des filiales dans le monde. Par exemple, la démarche « Earth Hour 2016 » a mobilisé 56 magasins avec une participation importante de la zone Asie. Organisée à l’initiative du WWF lors de la dernière semaine de mars, elle consiste à éteindre les lumières non essentielles pour une durée d’une heure afin de promouvoir l’économie d’électricité et, par conséquent, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique ; s des opérations de « Carrés Solidaires » se sont déroulées à Hong Kong, en Chine, au Luxembourg et en Angleterre, au profit de diffé- rentes associations. Des carrés de soie sont spécialement imprimés et vendus. Ces ventes contribuent au développement des projets de ces organisations locales. LIVELIHOODS Hermès est partenaire depuis 2012 du fonds Livelihoods (LH) qui vise à améliorer durablement les conditions de vie de communautés défavo- risées en développant des projets à large échelle ayant un réel impact contre le changement climatique (www.livelihoods.eu). Livelihoods a pour vocation d’investir dès l’origine (avec une approche entrepreneuriale et un risque d’investissement) dans trois types de projets (écosystèmes, agroforesterie, énergie) en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Le fonds rassemble 10 partenaires : Danone, Crédit Agricole, CDC, Schneider Electric, La Poste, Hermès International, Voyageurs du Monde, SAP, Firmenich et Michelin. La durée initiale du fonds est de 24 ans, et la durée d’un projet varie entre 10 et 20 ans. Au 31 décembre 2016, l’ensemble des investisseurs s’est engagé à investir environ 38 millions d’euros dans le fonds Livelihoods. Les projets génèrent des bénéfices pour les communautés locales, pour les écosystèmes, mais également pour les partenaires au sein du fonds, qui obtiennent au fil du développement des projets, et au prorata de leur investissement, des crédits carbone à fort impact environnemental et social. Ces projets, dont une des caractéristiques est d’étendre leur portée à très large échelle, et pour des périodes allant de 10 à 20 ans, sont les suivants : s restauration et préservation d’ écosystèmes naturels, par exemple des mangroves . Près de 8 000 hectares ont ainsi été replantés en Casamance (projet « Océanium ») ; 4 500 hectares dans le delta du Gange (projet « News ») ; 5 000 hectares en Indonésie (pro- jet « Yagasu »). Ces projets sécurisent les populations (protection contre les cyclones ou l’invasion des eaux salées) et apportent des ressources alimentaires par la régénération des écosystèmes ; 2.6.3
de ce paradis unique pour des oiseaux migrateurs. Cela a été l’occasion d’assister à d’autres présentations de projets du WWF notamment sur l’alimentation durable et le programme de réduction carbone pour des bureaux. Les filiales de la zone sont très engagées dans le domaine du développement durable. À Hong Kong par exemple, un grand nombre d’activités ont été organi- sées en 2016. La semaine du développement durable a été localement animée avec des ateliers dont le but a été d’attirer l’attention sur le bien-être et la nécessité de partager avec la communauté. Les actions se sont déclinées autour de plusieurs projets comme l’organisation d’un « marché vert » dans les locaux de la filiale en soutien à des producteurs locaux et en promotion de l’alimentation biologique. La Fondation d’Entreprise Hermès, grâce à l’appel à projets internes H 3 , permet aux collaborateurs engagés dans une association de se por- ter candidats afin qu’elle soit aidée par la Fondation. Depuis 2013, H 3 amplifie ainsi le dialogue entre Hermès et la société civile en y associant les initiatives portées par son propre personnel à travers le monde (voir le chapitre « Fondation d’Entreprise Hermès »). Des opérations généreuses Les filiales et sites de la Maison organisent, en complément des actions de laFondationd’EntrepriseHermès,desopérationsgénéreusesàvoca- tion locale. Parmi les différentes réalisations de 2016, on peut noter : s en France, différentes actions, notamment comme le don du sang en partenariat avec l’Établissement Français du Sang, sont désor- mais ancrées dans les habitudes des collaborateurs. Des bornes « Le Relais » pour la collecte de vêtements, installées sur les sites de Pantin, Paris et Lyon, continuent de fonctionner tout au long de l’année et de favoriser la réutilisation des vêtements soit au travers d’un don aux personnes nécessiteuses, soit par le recyclage de leurs fibres. Le don des mannequins des vitrines des magasins en France continue de profiter à différentes associations ; s sur le même schéma que la France, cette année, la filiale HOP (États- Unis) a pris l’initiative du don d’uniformes du personnel de vente, légèrement utilisés ou démodés. Plusieurs cartons d’uniformes ont pu être donnés à des associations venant en aide à des per- sonnes en voie de réintégration d’un univers professionnel. HOP a aussi apporté son soutien à l’organisation locale Lower East Side Girl’s Club . L’idée était de recenser le besoin en fournitures pour l’an- née scolaire. La liste en a été transmise aux collaborateurs qui y ont répondu par de généreux dons ; s à Taïwan, la filiale a participé à différentes opérations de dons, notamment avec le« Taipei City Yangming Home » pour les personnes handicapées. L’initiative du partenariat avec le journal Apple Daily a été renouvelée dans l’objectif de soutenir des familles ou des enfants en situation de pauvreté. Taiwan supporte aussi l’association Boyo Social Welfare ; s à Hong-Kong, l’association « Food Angel » qui lutte contre le gaspil- lage alimentaire et contre la faim dans la région a été aidée. Ainsi, les invendus et les surplusde ladistributionalimentaireet de la restaura- tion locale ont été redistribués sous forme de repas chauds aux com- munautés défavorisées. Des volontaires du bureau et des magasins ont aussi aidé à récupérer les excédents alimentaires pour les livrer à« Bread Run », première banque alimentaire de distribution aux per- 2.6.2.2
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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2016 HERMÈS INTERNATIONAL
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