Groupe Crédit Coopératif - Document d'enregistrement universel 2020

RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

ÉTATS FINANCIERS ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Comptes consolidés IFRS du Crédit Coopératif au décembre 2020

RAPPORT DE GESTION

Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du Groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après :

Optimiste

PIB

Chôm.

Tx 10A 0,30 % 0,70 % 0,82 % 0,94 %

(5,8 %) 10,0 %

7,4 % 8,7 % 7,9 % 7,6 %

2020 2021 2022 2023

4,3 % 2,8 %

Central

PIB

Chôm.

Tx 10A (0,11 %)

(9,6 %)

8,5 %

2020 2021 2022 2023

7,2 % 2,6 % 1,6 %

10,0 %

0,01 % 0,13 % 0,25 %

9,3 % 9,0 %

Pessimiste

PIB

Chôm. 11,5 % 12,5 % 11,7 % 11,4 %

Tx 10A (0,60 %) (0,40 %) (0,28 %) (0,16 %)

(12,3 %)

2020 2021 2022 2023

4,0 % 0,9 % 0,4 %

En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du Groupe. Pour la banque de proximité, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à dix ans sur la dette souveraine française. Ces scénarii économiques ont été déclinés au Crédit Coopératif, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales). Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une ● modération de 60 % des scénarios sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6 % pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+ 1,4 % pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec ● un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’État sur le tissu économique et notamment la réduction de

Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20 % au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15 % au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65 % au 31 décembre 2019). Ces impacts calculés en centrale par BPCE ont été déclinés au niveau du Crédit Coopératif. Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 5,1 millions d’euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne ● disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du Groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites ● Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’État (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 13,2 millions d’euros, ont été comptabilisées par le Groupe Crédit Coopératif, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe.

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l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Pondération des scénarios au 31 décembre 2020

La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif.

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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

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