Groupe Crédit Coopératif - Document d'enregistrement universel 2020
RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
RAPPORT DE GESTION
ÉTATS FINANCIERS
ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Événements postérieurs à la clôture et perspectives
9.11
Risques émergents
Le Crédit Coopératif porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. L’environnement géopolitique international reste une zone d’attention sous vigilance, les différentes tensions géopolitiques continuant de peser sur le contexte économique global et alimentant les incertitudes. Le contexte de taux négatifs continue de peser sur la rentabilité des activités de banque commerciale. La poursuite de la digitalisation de l’économie et des services financiers s’accompagne d’une vigilance constante des banques face aux cyber risques. La sophistication des attaques et les éventuelles vulnérabilités des systèmes IT des banques sont deux enjeux majeurs pour le Crédit Coopératif en lien avec les attentes du régulateur. L’environnement réglementaire continue de constituer une zone de surveillance permanente, avec un planning
réglementaire chargé et une supervision constante du régulateur. Le Crédit Coopératif exerce ses activités en intégrant les impacts de ce renforcement réglementaire, particulièrement sur les nouvelles normes de provisionnement, les guidelines sur les prêts non performants et en particulier la nouvelle définition du défaut et la finalisation de Bâle 3. Les changements climatiques et la responsabilité sociale sont des thèmes de plus en plus présents dans la politique de gestion des risques. La gestion du risque climatique est également mentionnée dans les lignes directrices de la réglementation CRR2-CRD5. Les risques opérationnels liés aux risques de pandémie, avec l’apparition régulière de virus au niveau international, et particulièrement aujourd’hui du coronavirus Covid-19, font l’objet d’une attention soutenue avec notamment l’application des dispositifs de gestion de crise quand nécessaire.
Événements postérieurs à la clôture et perspectives
10
2
Les événements postérieurs à la clôture
10.1
Le Groupe BPCE a annoncé le 09 février 2021 un projet de et déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité simplification de son organisation. Ce projet a pour objectif d’améliorer des marchés financiers (AMF). L’offre publique d’achat simplifiée sera, le l’agilité, la flexibilité stratégique et l’efficacité des métiers du groupe. cas échéant, suivie d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en Dans cette perspective, BPCE SA, actionnaire majoritaire de Natixis SA, œuvre étaient satisfaites. va acquérir les 29,3 % du capital de Natixis SA qu’elle ne détient pas
Les perspectives et évolutions prévisibles
10.2
Prévisions 2021 : un rebond mécanique encore partiel et incertain
10.2.1
En 2021, le chemin de la reprise économique des pays développés une perte éventuelle d’emplois, et, pour les entreprises, par une baisse reste très incertain et vulnérable, singulièrement à une recrudescence de l’investissement et une compression des coûts, souvent sous la récurrente de la Covid-19 avec un risque de mutation du virus et en forme d’un recul des effectifs salariés.
conséquence, à la mise en place de nouveaux épisodes de confinement, surtout en Europe, même si les programmes de vaccination font espérer l’atteinte d’une immunité collective face à la maladie. La mise en œuvre plus ou moins rapide selon les pays de ces programmes accentuerait cependant la forte hétérogénéité géographique de l’impact économique de la pandémie, la France ne pouvant par exemple atteindre cette immunité avant le début de 2022. Il est ainsi peu probable que le niveau d’activité d’avant crise des économies occidentales soit retrouvé avant 2022, d’autant que les reconfinements européens et français, même s’ils sont plus souples ou moins longs qu’auparavant, frappent des économies de plus en plus affaiblies. De plus, l’incertitude sanitaire et économique, en se prolongeant au moins au premier semestre, voire en se matérialisant par des mécanismes économiques potentiellement déflationnistes de « stop and go », produirait naturellement des comportements plus restrictifs de dépenses. Ceux-ci se traduisent pour les ménages, par la volonté d’épargner davantage par précaution, pour se protéger contre
Dans le scénario tendanciel proposé, le PIB mondial progresserait de 4,9 % après - 3,8 % en 2020, dépassant son niveau de 2019 essentiellement grâce au rebond asiatique en général et en Chine en particulier. La Chine retrouverait un rythme de progression proche de celui de 2019, malgré les craintes sur la dette des entreprises et la remontée du yuan. Les États-Unis, qui restent bridés par une circulation épidémique persistante, profiteraient de la dépréciation du dollar et surtout du nouveau stimulus budgétaire, voire de l’adoption d’un plan de relance encore plus ambitieux, grâce au renforcement politique de l’administration Biden. La combinaison d’un assouplissement illimité des banques centrales et les perspectives de relances budgétaires de grande ampleur, dans un environnement de taux d’intérêt durablement et extrêmement bas, toujours proches de zéro, soutiendraient la reprise mécanique attendue de part et d’autre de l’Atlantique, surtout à partir du second semestre, une fois passées les mesures d’endiguement d’un nouvel emballement épidémique.
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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020
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