GECINA_Document_de_reference_2017

PRÉSENTATION DU GROUPE Tendances et marché

Un marché de l’investissement toujours solide L’amélioration des perspectives économiques pour la France (révision à la hausse des anticipations de croissance du PIB, baisse du taux de chômage notamment sur les emplois qualifiés, reprise du climat des affaires et hausse des créations d’entreprises), a renforcé la confiance des investisseurs dans le marché des bureaux en Région parisienne, dans un contexte de liquidités à investir en hausse, de taux bas et d’une prime de risque toujours accrue. L’année 2017 aura été marquée par le faible volume relatif de biens mis en vente en comparaison des liquidités visant à s’investir sur le secteur. Ces liquidités proviennent cette année encore des assureurs, OPCI, SCPI, mais également du retour et de l’arrivée de nouveaux fonds étrangers, notamment souverains mais aussi des fonds globaux confirmant que Paris est redevenue une zone d’investissement stratégique pour les investisseurs non domestiques en 2017. Les investisseurs asiatiques en particulier sont entrés sur le marché et représentent maintenant 9,2 % du volume investi en 2017 (source : CBRE), probablement motivés par la nécessité de repositionner leurs capitaux investis en Europe, plus en faveur de la zone euro dans le contexte du Brexit. La part des investisseurs domestiques est ainsi en léger repli sur un an mais reste encore prépondérante (62 % en 2017 vs 64 % en 2016, source : Cushman & Wakefield), cette part pourrait encore baisser en 2018. Le volume total d’investissements tertiaires a atteint près de 26 milliards d’euros en 2017 (source : Cushman & Wakefield), 39 % supérieur à la moyenne décennale. Il est resté stable sur le bureau à 18,8 milliards d’euros en 2017 La conjoncture est restée très porteuse en 2017 pour les ventes de logements, conférant à l’activité un caractère exceptionnel puisque les ventes dépassent largement les niveaux de la « période haute » de 1999-2007. Les prix sont encore orientés à la hausse en Région parisienne, même si une pause est attendue par la Chambre des Notaires d’Île-de-France en Petite mais surtout en Grande Couronne. Paris reste de son côté un marché à part, marqué par la rareté de biens disponibles. Bien que les volumes soient élevés, ils peinent à progresser, et la demande insatisfaite continue de pousser les prix à la hausse. À fin septembre 2017, les ventes en Région parisienne ont progressé de + 21 % par rapport à la même période en 2016, toujours portées par le niveau des taux d’intérêt qui restent très faibles et le désir toujours fort d’acheter. Le

01

( vs 19,0 milliards d’euros en 2016), cette stabilité sur un haut plateau est observée depuis 2014, et ce niveau n’avait auparavant pas été atteint depuis 2007. Comme lors des années précédentes, cette performance a été particulièrement marquée sur le 4 e trimestre qui a vu 11 milliards d’euros d’investissements finalisés. L’appétit des investisseurs pour l’immobilier de bureaux en Région parisienne est resté fort cette année encore et pourrait ne pas faiblir en 2018. Les investisseurs continuent de privilégier les actifs core , dont l’offre à la vente est aujourd’hui réduite. Il en résulte une compression des taux de rendements prime sur l’exercice (source : CBRE), à 3 % dans le QCA parisien, 3,35 % dans le Croissant Ouest et 4 % à La Défense, faisant ressortir des primes de risque ( vs OAT 10 ans ou Euribor 3 mois) historiquement élevées. Patrimoine résidentiel À la suite des arbitrages successifs, le portefeuille résidentiel de Gecina est presque exclusivement concentré sur Paris et le département mitoyen des Hauts-de-Seine, des marchés dont les déterminants, notamment en termes de pénurie d’offre, apparaissent très spécifiques par rapport au reste du pays. Les actifs du Résidentiel traditionnel en exploitation sont répartis en valeur de la manière suivante :

78 % à Paris intra-muros ; ■ 22 % en Région parisienne ; ■ 0 % en province. ■

MARCHÉS RÉSIDENTIELS EN ÎLE-DE-FRANCE : DES PRIX ORIENTÉS À LA HAUSSE NOTAMMENT AU CŒUR DE PARIS

volume atteint est aujourd’hui 30 % supérieur à la moyenne des 10 dernières années. Tous les marchés ont enregistré, à fin septembre 2017, une hausse des prix sur un an, mais là encore la tension est plus forte au cœur de l’agglomération parisienne qu’en périphérie. Le prix moyen par m2 passe ainsi pour des appartements anciens à 5 740 euros/m2, en hausse de + 5,8 % en moyenne sur la Région parisienne, alors qu’il augmente de + 7,8 % à Paris à 8 940 euros. La Chambre des Notaires estime que les prix à Paris devraient s’inscrire en hausse sur l’ensemble de l’exercice de + 10 % environ au cœur de Paris, prolongeant ainsi les tendances observées ces dernières années traduisant la surperformance des zones les plus centrales et urbaines de la Région parisienne et notamment de Paris intra-muros.

19

GECINA - DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker